Le mouvement vital, dans la cosmogonie suivant Moïse, prend son origine dans la concept de puissance dite absolue* créant l'espace en s'élançant expansivement d'une manière homogène.
La puissance dite abolue* est présente dans le terme Principe, traduit généralement par Commencement. Cette puissance s'y trouve en puissance d'être, puis en action. Elle est signifée par la lettre Aleph, A, figurée anciennement par une tête de taureau. La puissance Aleph est enfermée dans le Principe.
La puissance est maintenue enfermée dans le Principe par l'Obscurité, composée elle-même de deux forces antagonistes, l'une conraignante épousant un mouvement circulaire relatif centripède, l'autre figurée par une ardeur interne cherchant à se distendre d'une manière violente et désordonnée. Au terme d'un combat entre ces forces, un mouvement d'expansion rectilgne, puis circulaire peut se développer. Ce mouvement expansif nommé Ælohîm, s'organise entre expansion L, et similitude* C, et repousse dans l'espace, l'Obscurité.
* en épousant la courbure de l'Obscurité.
Le Principe passe ainsi de la puissance d'être à l'action.

Le Principe, L'Obscurité et l'ardeur interne ou feu central

L'organisation à travers les nombres permettant de mettre en évidence la volition, acte
par lequel la volonté se manifeste.
Gammaticalement,Æ et AL
AL, la force excentrique
La proportion E, 5 / L,3 soit 1.666.


Le retour du feu central pour rendre la terre existante
"Et-la-terre existait ..." (Chap.1,v.2)
La puissance, par un mouvement de retour sur elle-même, borne l'espace et forme le champ d'action potentiel préalable à toute création tangible et palpable.
* Absolu: indique le fait de ne pouvoir rien retrancher. La puissance est la faculté de produire des effets. Elle se définit dans l'écriture* du Sepher Berechit, par le vouloir ou volition, puis par la volonté pour faire passer d'un état "une chose" qui n'existant pas encore est néanmoins en puissance d'exister à une réalité tangible et palpable. Enfin elle se caractérise par ses capacités générationnelles (l'abondance) et une faculté, la stabilité,
* Grammaticalement, la racine AE caractérise la volition ou volonté en puissance indépendante de tout objet. La racine  EO peint l'état puissance d'être, par exemple un plan, un dessein.
Grammaticalement, l'espace ou existence absolue s'écrit  EE, et les liaisons formées à l'occasion d'un travail, d'une action normale et législative, circonscrivent le champ d'action (un segment de droite, une surface plate ou courbe), s'écrivant  HH*.
.
*HH:  : cette racine décrit tout effort appliqué à une choses, et de chose faisant un effort. La racine  EH le souffle vivifiant E, ce qui est animateur symbole de la vie universelle et sa limitation par un effort, un travail, H, est inusitée. Si ou Hé E à la nature du souffle extensif, ou Het ou H qualité de consonne représenté ce qui est avancé suivant, en qualité de voyelle, il représente le principe d'aspiration vitale. Pour la racine , inusitée en écriture hébraïque, l'arabe n'indique d'une exclamation L'interjection !: est un exutoire vocal permettant la libération spontanée d'une émotion (d'un mouvement de l'âme pour Court de Gébeliln).

Le mouvement
Par l'écriture, le mouvement expansif ou force extensive AL, décline l'idée de puissance absolue propre à Ælohîm, Lui-les-Dieux. La puissance absolue Aleph ou A semble agir sur elle-même pour créer l'espace EE caractérisant l'écriture du terme Ælohîm. Le mouvement extensif revient sur lui-même, créant une existence élémentaire s'écrivant , HO prélude à, un entassement, une pluralité périphérique,


Le mouvement expansif violent et désordonné concrétise une ardeur interne cherchant à se détendre. Il est (HSh) contrebalancé par un mouvement relatif de compression durcissant induit par l'action de retour du mouvement extensif. Ces deux mouvements forment les propriétés du terme, Obscurité. Celle-ci se développe dans l'entassement ou "mer".

Ces deux forces opposées" et complémentaires, l'une "combattant" sans cesse l'autre, développe un battement considéré comme vital et l'applique sur le Principe
En écriture hébraïque, Principe (In pricipio) recouvre l'idée de la puissance absolue permanente.
Elles y développent une émergence décrite à travers le terme, sur accompagné des termes terre, souffle, abîme, obscurité.
Pour signifier le champ d'application des dites forces dans le Principe, l'auteur utilise deux lettres, et , transcrites en caractères latins par R et Sh.

Ces lettres seront ensuite employées pour décrire leur mode d'action dans deux aspects ou ipséités (soi-même), celles "des cieux et" celle" de la terre".
http://www.cnrtl.fr/definition/objectif.
Ces ipséités, (ce qui font ce qu'elles sont) , sont constituées autour de l'idée de puissance intrinsèque agissant sur elle-même (en réciprocité interne), pour développer une capacité générationnelle (une continuité) tout en demeurant stable.


La puissance
absolue, agissant sur-elle même "s'apparente", pour les surfaces et les volumes. à Aleph puissance 2, Aleph puissance 3,
Cette puissance, avec les termes la terre (au sens figuré de la création) , et sur, trouvera son lieu de prédilection. Pour plus de précision, l'auteur situe à la jointure entre celle-ci et cet autre," le ciel" l'apparition du mouvement vital.
In Prinicpio, En Principe, s'écrit à l'aide deux lettres Res ou R et
Sin, Sh. indiquant,conformément à sa nature, l'idée de mouvement potentiel . Lors de la création" des cieux et de la terre" en existences potentielles (l'ipséité des "cieux et l'ipséité de la terre"), ces mouvements potentiels sortent de leur état de latence.

Premièrement-en-principe, Lui-les-Dieux créa l'ipséité_des-cieux et-l'ipséité_de-la-terre. (traduction littérale)
chapitre 1, verset 2.
L'existence de la "terre" se confirme ("et la terre existait") à travers un mouvement démonstratif pouvant être exprimé dans le sens abstrait par les relations, voici, voilà; ce, cette. Puis l' auteur adjoint la notion d'un champ où s'exerce un travail, d'une action dite normale et législative, une nécessité en quelque sorte, signifiés par la lettre Het, et forge deux racines Res-Het, Het-Sin, constitutives des termes Rouâh, "souffle et Obscurité", souffle par de nature extensive et vivifiante et obscurité par la sensation d'oppression ressentie , de là: la force compressive et durcissante.

Et-la-terre existait puissance-contingente-d'être dans-une-puissance-d'être.:
et-l'obscurité (force compressive et durcissante) -était sur_la-face
de-l''abîme (puissance universelle et contingente d'être);
et-le-souffle de-Lui-les-Dieiux (force expansive et dilatante)
était-générativement-mouvant sur_la-face des eaux (passivité universelle).
En évoquant la "terre", l'auteur mets en avant non seulement deux forces, mais l'idée de puissance d'être contenue dans une puissance contingente d'être ou "abîme de l'existence universelle)"
La contingence est la dépendance, la liaison univers selle entre les deux forces opposées, assortie du hasard. L'espace créé par une puissance agissant sur elle-même (en réciprocité) définit la puissance d'être.
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