Kaîn, la puissance
de l'espace et sa faculté voltive, le mouvement sur soi, un "feu" intellectuel.
- Et - il - connut, Kaîn, la-femme-intellectuelle-sienne (sa faculté volitive) ; et-elle-conçut et- elle-enfanta l’existence-de-Henoch (la force centrale, celui qui fonde) : ensuite-il-fut-édifiant un-circuit-de- retraite, (un lieu fort) et-il-désigna- le-nom-cle-ce-circuit par-le-nom-du- fils-à-lui, Henoch.
- And-he-knew, Kaîn, the- intellectual-mate-his-own (his volitive faculty) : aud-she-conceived and-she-bare the self-sameness of- Henoch, (the founder, the central maight) : then-he-builded a-shelte- ring-ward, and-he-designated-the- name-of-that-ward by-the-name of-the-son-his-own Henoch.
Fabre-d'Olivet.
- Caïn connut sa femme; elle conçut, et enfanta Hénoch.
Louis Segond
Le lien reliant les versets 16 et 17
(v.17) IO < Nf. . (v.16)
NO, "cette rac dont le sens enitèrement inderteminé et vague, ne se fixe qu'au mouyendu digne déterminatif qui l'accompagne" Cette rac. doit être retournée : OI > Nf. . Elle exprime alors l'idée de la manifestation lumineuse s'individualisant.
ND, s'agitant, DWh, se mettant en mouvement _ ThM, la perfection, DQ, par la division, l'extrème subtilité.
(Wh_TH, ce qui s'infléchit par réciprocité, par usure)
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Le terme connut, retourné, lui aussi : WhD,.. (exprime l'idée suivante): Le signe du sens matériel, contracté avec la R. AD, symbole de l’unité relative, image de toute émanation , et de toute division, constitue une racine très importante, qui, dans le style hiéroglyphique, développe l’idée du temps, et celle de toutes les choses temporelles, sensibles, et transitoires. C’est, dans le style symbolique et figuré, les voluptés du monde, les plaisirs sensuels, par opposition aux plaisirs spirituels ; c’est, dans un sens plus restreint, toute période bornée, tout retour périodique; toute durée mesurée, et constante, circulant sur elle-même.
L’ar., qui se rapporte, en général , au sens radical de l’hébreu, signifie, en particulier, compter, nombrer, supputer ; etc. On entend par le mot , le temps qui suit le temps actuel ; demain.
OI, la manifestation lumineuse s'individualisant.
De-sensibilité-élémentaire _ , N f. DWh,: Toute chose qui cherche à s’exposer, à se montrer. Cette racine n’est usitée en hébreu qu’en composition. L’arabe caractérise tout ce qui pousse, tout ce qui met en mouvement.
ou . La perception des choses, et par suite, la connaissance, la science.
_ThMDQ, là-bas, au loin / ce qui est rendu menu par la division
.Nota:
Et-il-connut: et |
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Verset 17
Et - il - connut, Kain, la - femme-intellectuelle-sienne (sa faculté volitive) ; et-elle-conçut et- elle-enfanta l’existence-de-Henoch (la force centrale, celui qui fonde) : ensuite-il-fit un-édifiant un-circuit-de- retraite, (
un lieu fort) et-il-désigna- le-nom-de-ce-circuit par-le-nom-du- fils-à-lui, Henoch.
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Et-il-connut, (T) OIDWh, (T) O ce qui oppose de la résistance, arrête / qui incline / tout ce qui met en mouvement..
Ce verbe est précédé de , vaw O, W, dont la modification de temps exprime un va-et-vient, cosmologiquement un baculement physique entre un état d'amassement et un mouvement de contraction. |
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90, Tz, met en avant l'idée d'un mouvement allant vers un terme. |
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Et-il-connut, OIDWh > KIN f. Kaîn
KWh, toute idée de condensation extrême, de contraction sur soi-même, de durcissement.[160 / 90= 1.77. rac. cub. approchée de 5 (1.71)]. . L'idée se rapportant à la fin du verset 16, à travers l'expression " l'antériorité de la sensibilité élémentaire", et plus précemment un boursoufflement , dun cube, rac. cub. de 1.44 , par l'effet d'un son.
Les champs d'action entre 544 et 774, formant le rapport 1.422 entre l'antériorité-temporelle, de la sensibilité élémentaire:
544, EDD, toute idée de diffusion d'une chose une par sa nature, comme l'effet du son, de la lumière, de la voix, de l'écho / toute idée d'abondance, de propagation, d'éfusion et d'influence; de raison suffisante, d"affinité et de sympathie.
774, ZZD, tout mouvement de vibration, de réverbération, toute réfraction lumineuse / tout ce qui cause de l'effrervescence, Z.OD, l'action de bouillir, au figuré; agir avec hauteur..
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Kaîn et l'action contractante |
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Kaîn, (Z) (T) KIN f. toute idée de diffusion dans le temps et dans l'espace. Une chaine, un flux, une suite. Dans le sens restreint, l'ar. voit une outre / un mouvement lent à déterminer / "C’est, dans la langue hébraïque, le signe compressif et tranchant; celui de la force agglomérante ou réprimante. C’est le caractère C, entièrement matérialisé ; car voici la progression des signes : E, principe vocal , signe de la vie absolue : H, principe aspiratif, signe de l’existence élémentaire : G, principe guttural, signe organique : C, même principe, plus renforcé, signe de l’existence assimilée, tenant aux formes seules : Q,K, même principe très renforcé, signe de l’existence matérielle mécanique, donnant le moyen des formes.."
Cette racine a deux sources dont les expressions se fondent, pour ainsi dire, en une. Par la première, elle dérive de la racine K.O , image de la force aveugle qui meut la matière, réunie au signe augmentatif N final ; par la seconde, elle découle du signe compressif K , contracté avec la R. AN final , symbole de toute circonscription corporelle : de là,
Premièrement :
KN final. Tout ce qui tend avec ardeur vers une chose ; tout ce qui est envieux, envahissant, véhément, avide de gain et de possession
Secondement :
KN final. Tout ce qui se centralise, se concentre en lui-même , se dévore.
.
De ces deux racines se forme KIN final: où se rassemblent les idées opposées de tension appétante. et de compression, de véhémence et de resserrement, de puissance et de densité. Là réside la force centrale, la base profonde, la règle, la mesure des choses ; Là se trouve la faculté qui saisit, envahit, agglomère, s approprie et assimile à soi.
L’ar. , quoique tenant à la même racine que l’hébreu KN final , est pourtant loin d’avoir conservé ou développé un si grand nombre d’idées. Presque toutes celles qui étaient intellectuelles se sont effacées. Le verbe , qui participe le plus au sens radical, signifie proprement forger le fer, le frapper tandis qu’il est chaud ; souder les métaux, les réunir au moyen de la forge. On entend par , un forgeron.
ou KN final ou KNN final (R. intens.). Dans un sens propre et restreint, un nid, un centre, une canne, une mesure, un roseau, un habitacle, une possession , une acquisition, une conquête, un possesseur, un envieux, un rival ; l'envie, la jalousie, la haine; une affaire, un bien, la richesse, etc.
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160 / 810 / 970. La suite des nombre indique tout d'abord, une insinuation; ar. une tentation du diable / la vie élémentaire / la tenacité, la dureté; ar.errer |
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Kaîn, KIN f. > ATh_ la_ (femme) , cette racine doit être renversée: la_ (femme) :
ATh _ > KIN f., kaîn, soit,
ANf. et offrir le sens suivant:
AN final. Les signes qui composent cette racine sont ceux de la puissance et de l’existence individuelle. Ils déterminent ensemble la séilé, l’ipséité, ou le moi de l’être, et bornent l’étendue de sa circonscription.
. Dans un sens étendu , c’est la sphère d'activité morale ; dans un sens restreint c’est le corps de l’être. On dit en hébreu, AGI moi: c’est .comme si l’on disait ma seité, ce qui constitue la somme de mes facultés, ma circonscription.
L’ar. développe en général les mêmes idées que l’hébreu , Dans un sens restreint, cette racine exprime de plus, le temps actuel, le présent; et comme relation adverbiale elle se représente en français par que, afin que parce que
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La_ femme-intellectuelle-sienne, (sa faculté volitive)
La _ (E) ATh, E(A). Toute existence évidente, démontrée, déterminée. Tout mouvement démonstratif, exprimé dans un sens abstrait par les relations, voici, voilà; ce, cette / ATh. Le signe potentiel réuni à celui de la sympathie et de.la réciprocité, constitue une racine qui développe les rapports des choses entr’elles, leur lien mutuel, leur séité ou ipséité relative à l’âme universelle, leur substance même. Cette R. diffère de la racine AN , en ce que celle-là désigne l’existence active de l'être, ie moi, et que celle-ci désigne son existence passive ou relative, le toi : AN est le sujet, suivant la définition des philosophes kantistes ; et ATh est l'objet.
ATh. Tout ce qui sert de caractère, de type, de symbole, de signe, de marque, etc.
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Le nombre de ce terme, 401, MA, indique "l'eau". |
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la-femme-intellectuelle-sienne > Kaîn, le signe de la puissance partagée ATH , Th >N f., se manifestant, s'individualisant, KINf.
Cette racine a deux sources dont les expressions se fondent, pour ainsi dire, en une. Par la première, elle dérive de la racine K.O , image de la force aveugle qui meut la matière, réunie au signe augmentatif N final ; par la seconde, elle découle du signe compressif K , contracté avec la R. AN final , symbole de toute circonscription corporelle : de là,
Premièrement :
KN final. Tout ce qui tend avec ardeur vers une chose ; tout ce qui est envieux, envahissant, véhément, avide de gain et de possession
Secondement :
KN final. Tout ce qui se centralise, se concentre en lui-même , se dévore.
.
De ces deux racines se forme KIN final: où se rassemblent les idées opposées de tension appétante. et de compression, de véhémence et de resserrement, de puissance et de densité. Là réside la force centrale, la base profonde, la règle, la mesure des choses ; Là se trouve la faculté qui saisit, envahit, agglomère, s approprie et assimile à soi.
L’ar. , quoique tenant à la même racine que l’hébreu KN final , est pourtant loin d’avoir conservé ou développé un si grand nombre d’idées. Presque toutes celles qui étaient intellectuelles se sont effacées. Le verbe , qui participe le plus au sens radical, signifie proprement forger le fer, le frapper tandis qu’il est chaud ; souder les métaux, les réunir au moyen de la forge. On entend par , un forgeron.
ou KN final ou KNN final (R. intens.). Dans un sens propre et restreint, un nid, un centre, une canne, une mesure, un roseau, un habitacle, une possession , une acquisition, une conquête, un possesseur, un envieux, un rival ; l'envie, la jalousie, la haine; une affaire, un bien, la richesse, et
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femme-intellectuelle-sienne, (E) AShTh°O , toute existence évidente, déterminée, démontrée. L'ar. voit là une exclamation / " Dans un sens très étendu, c'est tout principe actif, tout centre déployant sa circonférence, toute force relative, dans un sens plus restreint c'est le feu considéré dans l'absence de toute substance" / le lieu, vers lequel s'inclinent irréstiblement les choses, et les choses qui s'inclinent vers ce lieu là, le fond, le fondement, le lieu où se réunit l'onde, l'onde elle-même, toute espèce de profonfeur, toute espèce de boisson. L’ar. n’a retenu qu’une partie du sens radical, dans ce qui concerne le mouvement de l’eau, la séparation en gouttes de ce fluide, sa distillation, sa dispersion. L’autre partie du sens primitif se trouve dans l’analogue qui désigne, en général, le fond ou le fondement des choses, le siège, et particulièrement, les fesses / Th°O, toute idée de signe, de symbole, de caractère hiéroglyphique emblématique, un livre, par ex. |
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Le nombre de ce terme, 707, dans WhZ, met en avant l'idée d'une force sensible et matérielle, de démonstration physique. C'est en général, une chose qui se renforce en se doublant, en s'ajoutant à elle-même. C'est tout corps dur, âpre, ferme, résistant. |
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femme-intellectuelle-sienne ,(E) AShTh°O _ < (E) ATh, La
EE, 55, l'existence non réductible ( absolue). |
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femme-intellectuelle-sienne, AShTh°O _ < ATh, La
ThAO°TH, ce qui détermine, limite, definit, circoncrit / l'action d'avoir le même désir, la même volonté. |
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La_ femme -intelectuelle--sienne, AShTh°O / OThER, et-elle-conçut, une conjection dans ce qui a le caractère d'être réciproque, résistant, abondant et protecteur.
Et-elle-conçut, (H) .OThER, l'existence élémentaire / la difficulté de se mouvoir, tout ce qui résiste, et en particuler la nécéssité / convertir le signe, le symbole.
Le nombre met en avant l'idée de répéter l'action.
et-elle-conçut, OThER / OThLD, et-elle-enfanta, concevoir un fleuve.
et-elle-enfanta, (H) OThLD, l'existence élémentaire / la difficulté de se mouvoir, tout ce qui résiste, et en particuler la nécéssité / propagea, généra
Le nombre indique, dans DM, une division de "l'eau", du fleuve.
Et-elle-conçut (H) , et-elle-enfanta, (H), HH, 88, toute idée d'effort appliqué à une chose, et de chose faisant effort. |
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et-elle-enfanta OThLD / ATh_ l'existence-de, ce qui est fertile, abondant, suffisant.
l'existence-de (E) ATh, "Le signe potentiel réuni à celui de la sympathie et de la réciprocité, constitue une racine qui développe les rapports des choses entr’elles, leur lien mutuel, leur séité ou ipséité relative à l’âme universelle, leur substance même.
Le nombre de ce terme indique "l'eau".
Henoch, (G) (O) HN°OC f., tout ce qui se porte avec force vers un lieu, un point; tout ce qui incline violement à une chose / une émission subite de lumière /
se fixer, ou pour le fixer. Le verbe qui s’élève sur ces deux racines,* signifie fixer, fonder, instituer, arrêter une existence quelconque.
C’est d’une composition à peu près semblable que résulte en hébreu le personnel, moi-même ; c’est-à-dire, ou, l’être fini, corporel,, fonde', en moi."
la suite des nombres souligne tout d'abord l'idée de "la puissance de la division exprimée par la R. AD, qui, se trouvant arrêtée par l’effort qui résulte de sa contraction avec le signe élémentaire H, devient l’image de l’unité relative. C’est proprement une chose aiguë, une pointe, un sommet.
L’ar. présente, en général, les idées de terminer, déterminer, circonscrire, borner. C’est, dans un sens plus restreint, aiguiser, et par métaphore, punir. Cette racine étant renforcée dans le verbe , exprime l’action de fendre et de fouiller la terre. Comme nom, signifie proprement la joue. HD. La pointe de quoi que ce soit. Tout ce qui pique, tout ce qui est extrême, initial: par métaphore, une pointe de vin, une gaieté vive et piquante.
La Justice . Tombeau du
Duc de Bretagne. Nantes
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puis d'une émanation spirituelle, de diffusoin d'une chose une par sa nature, comme l'effet du son, de la lumière, de l'écho. E.OD, toute idée d'éclat, de gloire, de splendeur, de majesté, d'harmonie. Enfin d'inclination, d'inclination forcée, d'implusion, d'explusion, de contrainte, l'ar. chut!
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Henoch, (G) (O) HN°OCf final, tout ce qui se porte avec force vers un lieu, un point, tout ce qui incline violement une chose / ce qui embrase / GO, toute idée d'enveloppement, de développement / toute idée de séparation, de réclusion, de retranchement / tout ce qui nuit à l'existence, l'arrête, la comprime.
Les nombres 84, 564 et 648 recouvrent les idées de: unité relative / de diffusion d'une chose une, par sa nature, comme l'effet du son, de la lumière / d'inclinaison, d'influence forcée, d'impulsion, d'explusion, de contrainte.
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Henoch
En noir, le lieu de l'existence élémentaire.
En rouge, l'existence assimilée et relative
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