Résumé
Ce chapitre est consacré à l'évaluation ou mesure d'une grandeur proportionnelle entre deux autes grandeurs.
nombrées
1.6 et 1.666, (8/5 et 5/3) présentes dans le terme BRAShITh, Principe ou Commencement.
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Dans cette cosmogoie, ce qui est nommé Principe, le germe de l'Univers, originairement clos et en potentialité d'être, doit être ouvert pour libérer, rendre tangible ses propiétés..
Les" Néphiléens" représentent un des aspects du processus de création.de la matière par projection hors du Principe
Les "Néphiléens" sont placés En un champ virtuel en deux dimensions nommé terre.
De laquelle les "Néphiléens" s'extraient par l'intermédiaire d'un mouvement de type serpentforme.
Dans cette séquence, il est figuré le pasage d'un champ virtuel en deux dimensoins à celui de la matière caractérisée par trois dimensions.
Ici, dans le rapport 1.6, l sont figurées la-terre en deux d'mensions et -la-terre en trois dimensoins résultat de l'axtion des "néphiléens"
Les géants étaient sur la terre en ces temps-là, après que les fils de Dieu furents venus vers les filles des hommes, et qu'elles leur eurent donné des enfants; ce sont ces héros qui furent fameux dans l'antiquité.
Louis Segond.
Or, les Néphiléens (les hommes distingués, les nobles) (1) étaient (2) en-la-terre (3) par-les-jours (4) ceux-là (5) : et-aussi (6) , après-qu'ainsi (ce fut arrivé) (7_8) qu'ils-furent- (9) venus (10) les-fils (émanations spirituelles) (11) de-Lui-les-Dieux (12) après-des-filles (formes corporelles) (13_14) d'Adam (l'homme universel) (15) et-qu'ils-furent-générés (16) selon-eux (17) ceux-là-mêmes ! (18) les Ghiboréens (19) (les hommes supérieurs, les héros, les Hyperboréens) lesquels-furent (20) dans-l'immensité-corporelle (21) , les-hommes-corporels (22) de-renom. (23).
Fabre-d'Olivet.
1. הַנְּפִלִים (O) (H) E N Ph L I M f., Or, les Néphiléens: OE:un état violent de l'âme, un cri d'une extrème douleur, HE: l'existence élémentaire; manifeste, rend patent, OH: une émission subite de lumière/ NPh toute idée de dispersion, de ramification, d'effusion, d'inspiration, de mouvement opéré du dehors au dedans, ou du dedans au dehors: c'est une distillation, si l'objet est liquide, une éparpillation, si l'objet est solide; PhL: ce qui distingue, met à part - le germe, extrait, tiré d'une autre chose, ce qui est divisé en parties distinctes; rassemble, universalise, IM final: toutes les idées d'amas et d'entassement.
, " or-les-Néphiléens C’est-à-dire les hommes distingués des autres par leur puissance ou leur force ; car pour les géants, , « gigantes », que les hellénistes ont vus ici avec St-Jérôme, ils n’ont jamais existé que dans leur imagination , du moins si ces traducteurs ont entendu par là ce que le vulgaire entend ordinairement, c’est- à-dire des hommes plus grands de taille que les autres. Si les hellénistesqui, dans d’autres circonstances , ont copié la traduction samaritaine, y avaient fait attention dans celle-ci, ilsauraient vu que le mot par lequel cette traduction rend celui de , est , également usité dans l’hébreu , et placé précisément à la fin du même verset , comme épithète synonyme ; or ce mot est plus voisin qu’on ne pense de celui que portaient les ; ces fameux hyperboreens,dont l’origine a tant inquiété les Savans. J’en parlerai tantôt, après avoir fait connaître les Néphiléens.
Les choses les plus simples sont toujours celles que les Savants voient le moins. Is vont chercher au loin et avec des fatigues infinies, l'erreur, et négligent la vérité qui est tout près deux. Ces Savants avaient sous les yeux le mot latin nobilis, qui porte sur la même racine que l’hébreu , et qui présente les mêmes caractères à la seule différence du b, qui, comme dans une infinité de mots dérivés, a pris la place du p ou du ph. lis n’ont pas vu que le mot latin nobilis, passé de l’Asie en Europe, était la véritable traduction du mot; et qu’il fallait, par conséquent, voir dans les Néphiléens, de Moyse, non des géants, ou des hommes d’une taille colossale, mais des Grands, des hommes distingués, illustres, des Nobles, enfin.
Car quelle est la racine de ce mot? C’est PhL , qui développe toujours l’idée d’une chose mise à part, distinguée, élevée au-dessus des autres. De là les deux verbes , usités seulement au mouvement passif , être distingué, illustré ; dont le facultatif continu, devenant distingué, illustré, nous donne le pluriel qui fait l’objet de cette note. Ceux de mes Lecteurs, qui savent combien le mot a entraîné de commentaires, et qui pourraient douter de la justesse de mon étymologie ," Fabre-d'Olivet.
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. P.PH." Ce caractère appartient, en qualité de consonne, à la touche labiale, et possède deux articulations distinctes : par la première P, il se lie au caractère Bet ou B, dont il n’est que le renforcement; par la seconde PH, il se lie avec le caractère , O, W devenu consonne, et prononcé V ou F. Comme image symbolique, il représente la bouche de l’homme, dont il peint le plus bel attribut, celui de rendre ses pensées. Employé comme signe grammatical, il est celui de la parole, et de tout ce qui y a rapport. L’hébreu ne l’emploie point comme article ; mais tout prouve qu’une grande partie des Égyptiens l’employait en cette qualité, et le confondait ainsi avec son analogue B , par une affectation particulière de prononciation. Peut-être aussi qu’un certain dialecte l’admettait à la tête des mots comme article emphatique, en remplacement de la relation ; et cela paraît d’autant plus probable, qu’il existe en hébreu, une assez grande quantité de mots, où il est resté tel, ainsi que je le remarquerai dans mes notes." |
O, W. "Ce caractère a deux acceptions vocales très distinctes, et une troisième en qualité de consonne. Suivant la première de ces acceptions vocales, il représente l’œil de l’homme, et devient le symbole de la lumière ; suivant la seconde, il représente l’oreille, et devient le symbole du son de l’air, du vent : en sa qualité de consonne il est l’emblème de l’eau, et représente le gout et le désir appétant. Si l’on considère ce caractère comme signe grammatical, on découvre en lui, ainsi que je l’ai déjà dit, l'image du mystère le plus profond et le plus inconcevable, l’image du nœud qui réunit ou du point qui sépare, le néant et l’être.
C’est, dans son acception vocale lumineuse , le signe du sens intellectuel, le signe verbal par excellence, ainsi que je l’ai exposé assez au long dans ma Grammaire: c’est, dans son acception verbale aérienne , le signe convertible universel, celui qui fait passer d’une nature à l’autre; communiquant d’un côté avec le signe du sens intellectuel , qui n’est que lui-même plus élevé, et de l’autre, avec celui du sens matériel , Ayin, Wh, qui n’est encore que lui-même plus abaissé ; c’est enfin, dans son acception consonnante acqueuse, le lien de toutes choses, le signe conjonctif. C’est en cette dernière acception qu’il est plus particulièrement employé comme article." Fabre-d'Olivet.
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Le champ d'action:
168, AOH: un désir, une appétance (vers) une émission de lumière, une jonction, un rassemblement, un foyer commun, 728, ZBH: un mouvement effervescent, projette, 896, HTO: coupe en morceaux, oppose de la résistance.
2. הָיוּ (G) E I .O, étaient: L'organisation, enveloppement, développement / arrange, apprête, donne une forme agréable; à la manifestation lumineuse.
L'état: 21, BA: , progressivement, dans un mouvement de retour.
4. בָאָרֶץ (E) (E) B A R Tz f., en-la-terre: (E) B, un mouvement spontané, un enflamement, (EE) dans l'existence absolue, 55 / progressivement, dans un mouvement de retour; de droite à gauche et de haut en bas, en ligne droite; une sorte de mouvement de vibration, recommençant et finissant, qui se propage en se divisant.
Le champ d'action: 293, BTG:tout ce qui pétille, tout ce qui étincelle; c'est une élocution vive et inconsidérée, Dans un sens restreint, l'ar , signifie une couronne,une mitre./ une secousse violente. 1103, AIG:
AI. La puissance accompagnée de la manifestation, forme une racine dont le sens très voisin de celui que nous avons reconnu dans la racine , A.O, énonce la même idée de désir, mais moins vague et plus déterminée. Ce n’est plus maintenant un sentiment, une passion sans objet, qui tombe, comme nous l’avons vu, dans l’incertitude; c’est l’objet même de ce sentiment, le centre vers lequel tend la volonté, le lieu où elle se fixe. Une chose remarquable, c’est que si la racine. A.O s'est représentée, dans son acception la plus abstraite par la relation prépositive ou, la racine AI se représente, dans la même acception, par la relation adverbiale où.
L’arabe exprime l’assentiment même de la volonté, en se restreignant dans la relation adverbiale oui. Comme relation pronominale, sert auss ià distinguer les choses les unes des autres; et lorsque cette racine est employée en qualité de verbe, elle exprime dans ou l ’action de se fixer dans un lieu déterminé, de choisir une demeure, de se réunir volontairement à une chose, etc.
AI. Tout centre d’activité, tout objet où l’on tend, tout lieu distinct et séparé d’un autre lieu. Une île, une contrée, une région; là où l’on est; là où l’on agit.
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IG: une chaleur assomante, étouffante. A .. G: une chose agissante qui tend à s'augmenter, une ignition. 1396, AGTO: une ignition /une chose qui repousse l'effort de la main qui la presse / tout ce qui arrête, tout ce qui opppose de la résistance.
Les indications de valeurs
Les Néphiléens de la Genèse semblent être une entité globale caractérisée par une appétance à développer "une ignition, un enflamement" de type sonore , parcipant à un amassement de ce qui est au départ mobile et plastique; cela dans un expace qualifié de non réductible (absolu), et par l'intermédiaire un mouvement de type reptiforme se partageant dans cette unité d'espace.
4. בָאָרֶץ - 5. בַּיָּמִים, BB: toute idée de cide intérieur et de bousouflure extérieure. la prunelle de l'œil. En chaldaïque,une ouverture, un porte.
5. בַּיָּמִים, (G) (E) BIMIM final, par-les-jours: (G)B: une chose mise au-dessus d'une autre, une bosse, une excroissance, une butte, une éminence, le dos; toute chose convexe, (E) B: toute idée de fuctification, de production, (G) (E): toutes idées d'enveloppement, de développement / BI: BI. Racine. analogue aux RR. BE, BA, qui caractérisent le mouvement d’une chose qui s’avance, paraît au dehors, vient, s’ouvre, etc. Celle-ci s’applique principalement au désir qu’on a de voir paraître une chose, arriver un événement, et qu’on exprime par plût-à-Dieu ! BA, L’ar. indique, dans l’idiome antique, un mouvement de retour.
BM final. La réunion des signes de l’activité intérieure et extérieure, des principes actifs et passifs, constitue une racine peu usitée et très difficile à concevoir. Dans le style hiéroglyphique, c’est l’universalité des choses : dans le style figuré ou propre, c’est tout lieu élevé, toute chose sublime, sacrée, révérée, un temple, un autel, etc.
L’ar. signifie, dans un sens restreint, le son fondamental du système musical, appelé en grec. V . la R . QB.
KB: a R. onomatopée KA, s’étant réunie par contraction au signe de l’activité intérieure B, exprime toute rejection, toute expurgation. C’est, au propre, une excavation; au figuré, un anathême, une malédiction.
Mais si l’on considère ici la figure , comme s'étant contractée avec la R. AB alors la racine KB caractérise tout objet capace et contenant toute espèce de mesure : c’est, au propre, la vulve, et au figuré, un mauvais lieu.
L’ar. est une R. onomatopée et idiomatique, exprimant tout effort que l’on fait pour trancher, pour couper, pour tailler. Elle caractérise en général, tout ce qui retranche ou est retranché ; de là, l’idée d’un prince, d’un magistrat, de tout homme ou de toute chose qui opère une ligne de démarcation, désigne encore le son principal du système de musique, la tonique du mode. V. la R, BM.
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MIM final:
L'eau (ce qui est passif, mobile) dans ses actions de retour et d'accumulation t (la mer)
, par-les jours J’ai suivi ici l’interprétation vulgaire, n’ayant pas de raisons suffisantes pour la changer ; mais, comme j’ai déjà dit, le mot , duquel la ponctuation chaldaïque a supprimé le signe, (°O, dans son acception verbale intellectuelle) peut également vouloir dire les jours ou les mers : en sorte que si l’on veut admettre cette dernière signification, le texte portera que les Nephiléens, c’est-à-dire les Nobles, les distingués d’entre les hommes, s’étaient soumis à la fois la terre et les mers. |
Le champ d'action: 102, IB: rac peignant le jappement d'un chien, 662, OOB: toute conversio, toute conjonction, 764, ZOD: l'action de bouillir, de se boursoufler, de s'enfler, d'agir avec hauteur.
Les indications de valeurs
5. הָהֵם,, (Z) (E) EEM final, ceux-là: (ZE): ce,cettes, ces, ceci, cela (E) EE: là / EM final; la puissance vitale de l'Univers, rac. peignant tout espèce de bruit tumutueux, toute commotion, tout fracas; voir la racine E.O.
EO. , Le signe de là vie He ou E réuni au signe convertible Waw, O, W, image du nœud qui lie le néant à l'être, constitue une des racines les plus difficiles à concevoir que puisse offrir aucune langue. C'est la vie potentielle, la puissances d'être, l'état incompréhensible d'une chose qui, n'existant pas encore, se trouve néanmoins en puissance d'exister
Les racines arabes ayant perdu presque toutes les idées générales et universelles développées par les racines hébraïques analogues, et ne conservant plus rien d'intellectuel , à la seule exception de la relation pronominale , dans laquelle on en trouve encore quelques traces, se sont restreintes dans les acceptions particulières de la racine EIE, , dont . j'ai parlé plus haut ; en sorte qu'elles ont reçu pour la plupart un caractère funeste. Ainsi a désigné tout ce qui est lâche, faible, pusillanime; , tout ce qui est instable, ruineux ; le verbe a signifié passer; mourir, cesse d'être. Le mot , qui désignait originairement l'existence potentielle, n'a plus désigné que l'air, le vent, le vide; et cette même existence, dégradée et matérialisée de plus en plus dans , a été le synonyme de l'enfer.
E.OM. (R. comp.) C'est l'abîme de l'existence, la. puissance potentielle d'être, conçue universellement.
L'arabe n'ayant, retenu que le sens matériel de la racine hébraïque, ne désigne qu'un lieu profond, un abîme, une immensité aérienne.
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Le champ d'action. 50, N: l'existence individuelle et produite, 610, OI: ce qui est repoussé, 660, OS: (et) tenté. Autre interprétation: O- S
" O, W....en sa qualité de consonne il est l’emblème de l’eau, et représente le gout et le désir appétant. Si l’on considère ce caractère comme signe grammatical, on découvre en lui, ainsi que je l’ai déjà dit, l'image du mystère le plus profond et le plus inconcevable, l’image du nœud qui réunit ou du point qui sépare, le néant et l’être". |
S. Comme signe grammatical, il est celui du mouvement circulaire, en ce qui a rapport à la limite circonférencielle de toute sphère. |
1. Les Jours:
Ttrois jours ou LesTentations du Diable
2. O-S
3. La Mer
La Lettre S
6. וְגַם, (D) (O) OGM final, et-aussi: (DO), l'état d'infirmité, ce qui est calamiteux, OO, toute conjonction, conversion / OG, La canne aromatique, dans l'action de frapper, chatrer, d'amputer, GM final:" Toute idée de cumulation,d'agglomération, de complément, de comble ; exprimée dans un sens abstrait par les relations aussi, même, encore.
L’ar . développe, ainsi que la racine hébraïque, toutes les idées d’abondance et de cumulation. C’est, comme verbe, l’action d’abonder et de se multiplier; comme nom, et dans un sens restreint signifie une pierre précieuse, en latin gemma.
Le champ d'action: 49 DT: Cette racine est inusitée en hébreu.. L’araberenferme l'idée de rejection et d'expulsion / 609, ST: S-T, l'ouverture du cercle lors de son propre mouvement - dans ce qui est résistant. ST: L’ar.caractérise, en général, une action véhémente, illégale. Le verbe composésignifie proprement commander avec arrogance, agir en despote. 658, OEH: un état violent de l'âme, un cri d'une extrême douleur / une exclamation.
Webographie
Les géants entre mythe et littérature
Marianne Closson, Myriam White-Le Goff
https://books.openedition.org/apu/12916?lang=fr
La musique du Diable
NE Wilkins - 1999 - books.google.com
https://books.google.fr/books?hl=fr&lr=&id=T-bad4BDPPAC&oi=fnd&pg=PA7&dq=les++sept+tentations+du+diable&ots=R2TxokzG9D&sig=HMEBL2tw_NYD-NmJNQNvcnWykIM&redir_esc=y#v=onepage&q=les%20%20sept%20tentations%20du%20diable&f=false
Le mythe de la chute des anges et de l'origine des géants comme explication du mal dans le monde, dans l'apocalyptique juive. Histoire des traditions.
https://www.persee.fr/doc/rhr_0035-1423_1976_num_190_1_6254
M.Delcor.
Les Huiles essentielles
https://books.google.fr/books?hl=fr&lr=&id=Im8RzXdsNSoC&oi=fnd&pg=PA7&dq=canne+aromatique+%C3% A9gypte&ots=XVHvJpskXI&sig=eGRrkMpHSp5hFcgwivkC9S7FhLk&redir_esc=y#v=onepage&q=canne%20aromatique%20%C3%A9gypte&f=false
Fabrice Bardeau
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