Powered by Translate
Webograpgie
     

 

 

 

WEbOGRAPHIE
1

 

 

 

UNE CHRONO-STRATIGRAPHIE DES MYTHES DE CRÉATION
Jean-Loïc LE QUELLEC
https://www.researchgate.net/profile/Jean-Loic-Le-Quellec/publication/260275424_Une_chrono-stratigraphie_des_mythes_de_creation/links/0a85e538f613161ffb000000/Une-chrono-stratigraphie-des-mythes-de-creation.pdf

Résumé
"On étudie ici la cartographie mondiale de trois des principaux types demythes de création : celui de l'Émergence (qui affirme que la premièrehumanité est sortie du sol), celui du Plongeon cosmogonique (qui narre qu'unanimal plongea au fond des eaux primordiales pour en remonter le limon qui,disposé à la surface, a fini par composer la terre ferme), et le Cycle du
Corbeau (dans lequel Corbeau termine le monde). L'aréologie de ces typespermet de mettre en évidence des zones d'attestations très contrastées, avecune répartition concentrique pouvant s'expliquer par l'âge relatif et la zoned'origine de chacun de ces récits : le plus ancien, celui de l'Émergence, a dûapparaître en Afrique et il a connu une diffusion mondiale ; celui du Plongeoncosmogonique, d'origine eurasiatique, a en partie recouvert la zone dediffusion du précédent avant de se répandre en Amérique du Nord ; enfin leCycle du Corbeau s'est plus récemment diffusé de part."

   
 

Les principes cosmogoniques phéniciens ΠΟΘΟΣ et ΜΩΤ,
Halévy J.
https://www.persee.fr/doc/crai_0065-0536_1883_num_27_1_68849

"Eusèbe  nous a conservé quelques fragments du livre de Philon de Byblos sur la Théologie phénicienne. Philon affirme qu’il a puisé toutes ses données dans l’ouvrage de Sanchoniathon, auteur phénicien auquel il attribue une haute antiquité. Il est à peu près certain aujourd’hui que le polygraphe grec avait en effct entre les mains un ouvrage oriental qu’il comprenait passablement, sinon autant qu’on l’eût désirédans l’intérêt de la solidité de son interprétation. Malgré cette réserve que commande la prudence, on est d’accord à reconnaître la valeur inestimable de ces renseignements relatifsà la religion phénicienne, de laquelle il reste à peine trois ou quatre monuments indigènes quelque peu instructifs. Parmi les fragments de l’ouvrage de Philon qui ont le plus attiré sur eux l’attention des savants, le plus remarquable est sans contredit le premier de la série, qui traite des quatre principes de la cosmogonie phénicienne, laquelle semble participer à la fois de la mythologie grecque et de la Genèse hébraïque. "
   
 

DE LA PARACHA AU VERSET.
HISTOIRE DE LA DIVISION DU TEXTE BIBLIQUE
Dr. Ștefan MUNTEANU
https://teologiesiviata.ro/en/de-la-paracha-au-verset-histoire-de-la-division-du-texte-biblique

"La division de la Bible et la numérotation en chapitres et versets
ne constituent pas l'apanage du texte original. La première Bible
complète comportant ce découpage ne date que du milieu du XVIe sècle."
   
 

LE DÉVELOPPEMENT DE L'OEUVRE MASSORÉTIQUE
G
érard-E. Weil
https://www.persee.fr/doc/rht_0073-8204_1963_num_11_1962_1002

"Le texte de la Bible hébraïque nous a été transmis, à travers lesgénérations, par des maîtres et des scribes qui se sont attachés à évitertous les risques d'erreurs ou d'oublis en cours de copie. Peu à peu, s'estdéveloppé autour des ouvrages sacrés toute une littérature critique.
Destinée au départ à assurer la conservation des textes et leur authentification,elle étendit son objet jusqu'à en assurer renonciationtraditionnelle. Le problème de la lecture des textes était devenu particulièrementimportant à une époque où, l'hébreu n'étant plus la langue parlée par
les Juifs, l'influence de l'araméen devenu l'idiome en usage dans lacommunauté juive, risquait d'altérer renonciation traditionnelle des textesde la Synagogue et même d'en affecter la graphie. L'ensemble de l'oeuvreconservatoire destinée à assurer la transmission des ouvrages qui
composent la Bible hébraïque est connue sous le nom de Massorah-Tradition"
   
 

Essai sur la structure du mélange dans la pensée présocratique
Le νοῦς et le Mélange dans le système d'Anaxagore

Nicolas-Isidore Boussoulas
https://www.persee.fr/doc/bude_0004-5527_1956_num_1_3_3750

"C’est chez Anaxagore, entre tous les penseurs présocratiques, que la conception du Mélange prend sa signification ontologique la plus profonde. Malgré l’apparence d’un dualisme profond du système — d’un côté le mélange primitif, de l’autre le transcendant — nous nous proposons d’établir que et mélange ne sont pas deux natures absolument hétérogènes et irréductibles, mais deux entités appartenant à l’univers d’une même Réalité : l’une (le) représentant la limite, l’autre la masse primitive des () l’illimité ; l’intervention du ne signifiant autre chose, au fond, que l’adjonction de la limite à l’illimité, telle que Platon nous la décrira dans ce dialogue de teneur très anaxagoréenne qu’est le Philèbe."
   
 

Mythe et philosophie chez Anaximandre
Marcel De Corte
https://www.erudit.org/fr/revues/ltp/1958-v14-n1-ltp0952/1019959ar.pdf

"Voici donc ce système, tel qu'il se présente (Anaximandre) d'après les trop rares passages authentiques qui sont parvenus jusqu'à nous. Au centre, se dresse, mutilé, solitaire, le texte vénérable, le premier de toute la pensée occidentale. Il nous a été transmis par Simplicius qui le tenait de Théophraste. « Anaximandre affirme que le principe et l'élément des êtres est l'apeiron. Il fut le premier à employer ce terme :'principe. Il assure que ce principe n'est ni l'eau, ni aucune de ces substances qu'on appelle éléments. "
   
 

NOUVELLES PERSPECTIVES DANS L'ÉTUDE DE « YOM » DANS GENÈSE 1: LA PISTE AITHIOPIENNE
Germain TOUNDOU-MATONDO
https://ijahss.net/assets/files/1697041538.pdf

"YOM", יוֹם, Jour

"Le terme « yom » apparaît pour la première fois dans la Bible au verset 5: « Dieu appela la lumière jour… » LSG. Ce texte suggère que « יוֹם » est la partie éclairée du jour. C'est la partie qui succède à la section ténébreuse du cycle journalier. Cette contrepartie est appelée « לָיְלָ ה ». Cette section du verset interroge sur le bienfondé de la démarche divine supposée. Si la lumière s'appelle la lumière, quel est l'intérêt de la nommer jour? La seconde occurrence est inscrite dans la suite du même verset 5: « C'était le soir, puis advint le matin: le premier jour ».

 

   
 

Le symbolisme politique de David à la harpe dans le Penser du
Royal Mémoire de Guillaume Michel (1518)

Dominique Vinay
https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&opi=89978449&url=https://www.persee.fr/doc/albin_1154-5852_2005_num_17_1_998&ved=2ahUKEwjWoa-Y5MyIAxX_UqQEHfYqNtwQFnoECBQQAQ&usg=AOvVaw0uieI5AiU8d0GI1Hv_fQiP

"Parmi tous les personnages de l'Ancien Testament quiapparaissent dans les ouvrages théoriques sur la musique au XVIesiècle, le roi David occupe une place centrale. Auteur de nombreuxpsaumes, musicien du roi à la cour de Saül, il incarne à la fois l'artiste
biblique divinement inspiré et le roi illustre qui sut donner à la Terrepromise une dimension impériale. Depuis le Moyen Âge, lesreprésentations du psalmiste, tenant dans une main un attribut dupouvoir (l'orbe ou le sceptre) et dans l'autre, posée sur la poitrine, laharpe ou la lyre,abondent dans les enluminures et sur les frontispicesdes livres d'heures1 ; David est l'archétype du roi chrétien sage etpuissant, pieux et juste, garant de l'harmonie au sein de son royaume."

 

 

La Couronne et la lyre: Présence du roi David dans la littérature française de la Renaissance
Dominique Vinay
https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&opi=89978449&url=https://theses.hal.science/tel-00583138v1/file/La_Couronne_et_la_Lyre.pdf&ved=2ahUKEwi_kNDL5MyIAxWvfKQEHd4xKBEQFnoECBMQAQ&usg=AOvVaw2uV1zzKIfQzkuswdHHXtfq

"Dans les récits de voyage du XVIe siècle, Jérusalem est souvent décrite comme le centre de la terre, le berceau spirituel de l'humanité. Jérusalem, c'est aussi la Jérusalem céleste, le lieu de la résurrection et de la re-naissance, un gage du salut pour tous les croyants. Elle est une origine géographique, religieuse, et également chronologique: le temps s'organise autour de ses murs depuis l'avènement de Jésus, l'un de ses enfants. Or, si l'on se rappelle que Jérusalem est appelée la « Cité de David» et que le Christ dans la Bible choisit de s'incarner dans la lignée de ce grand roi en devenant, comme lui, un fils de Jessé, on comprend aisément que David ait été l'une des figures de l'Ancien Testament les plus sollicitées, avec Salomon et Saül, par les hommes de la Renaissance. Son nom apparaît un millier de fois dans l'Écriture et son histoire, consignée d'une part dans les deux livres de Samuel et d'autre part dans le livre des Chroniques, alimenta la réflexion d'érudits et de créateurs tant dans l'exégèse biblique que dans la politique, la poésie et les arts. "


 

L'archéomusicologie etl'Instrumentarium de Chartres
1ère partie « Les cordes »
André BONJOUR
https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&opi=89978449&url=https://www.apemutam.org/wp-content/uploads/2009/05/archeo_1_bonjour-0c6.pdf&ved=2ahUKEwi-j6Ly5MyIAxUnTaQEHYR3GCIQFnoECBcQAQ&usg=AOvVaw1jm2Jjy2xmplaqOGmaRWur

Le monocorde
"Instrument d'apprentissage de la division de la cordeet du calcul des intervalles, le monocordefondele préalable de la pratique éclairée de la musiqueen tant que science des nombres. Toute la théoriemusicale repose sur les proportions entre suites denombres premiers : 1, 2, 3, 4,5… La corde vibrantedu monocorde est la grande longueur G (donnant
pour exemple un sol). Le chevalet est situé au milieude cette corde soit 1 partie de 2 : la petite longueurde la corde G donnera donc l'octave supérieure.Pour obtenir la quarte : placer le chevalet sur C aupremier quart pour faire vibrer les ¾ qui restent (note
do). Pour la quinte : diviser la corde en trois parties,installer le chevalet en D et faites vibrer les 2/3 quirestent (note ré)."


 

L'arche de Noé en forme de bateau : naissance d'une tradition iconographique
M. T. Lezzi

https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&opi=89978449&url=https://www.persee.fr/doc/ccmed_0007-9731_1994_num_37_148_2595&ved=2ahUKEwjaodmd5cyIAxXhTKQEHYjmAHYQFnoECBgQAQ&usg=AOvVaw2M14R1uLp0Z7MHVmtTO64S

"Dès les origines de l'art chrétien, l'arche de Noé a été représentée sous forme de caisse, conformément aux Écritures et àl'interprétation des Pères de l'Église. En effet le mot « arche » signifie « caisse » en hébreu, en grec et en latin. L'arche enforme de bateau est représentée pour la première fois sur les fresques d'El- Bagawat en Egypte au Ve s. Cinq siècles plus
tard, elle réapparaît sur les croix irlandaises. Le contexte géographique et culturel de ces deux pays si éloignés a permisaux artistes d'adapter la forme de l'arche à leur expérience quotidienne."


 

Du dualisme et de l'ambivalence séthienne dans lapensée religieuse de l'Égypte ancienne
Ivan Guermeur
https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&opi=89978449&url=https://shs.hal.science/halshs-01319870/file/Cho%25CC%2582ra_HS_2015_Guermeur.pdf&ved=2ahUKEwjP2-vA5cyIAxVRUaQEHVbtCuUQFnoECBQQAQ&usg=AOvVaw2eZd7ra_HicfG-y0qTaD33

Aux chapitres 45‑49 du de Iside, Plutarque définit sa doctrine du dualisme
qui offrirait, selon lui, une explication du problème philosophique du bien et du
mal ainsi que l'étiologie du mythe osirien, une théorie qu'il expose d'après Platon :
Car si dans la nature rien ne se produit sans cause, et si le Bien ne peut être la
cause du Mal, la nature a nécessairement en elle, comme pour le Bien, un principe
originel propre au Mal (§ 45, 369 D) (…) Eh bien, dans l'âme du monde,
l'intelligence, la raison, souverain guide de toute excellence, c'est Osiris et ce qu'il
y a, dans la terre, les vents, les eaux, le ciel et les astres, d'ordre, de stabilité et de
santé : retour des saisons, température de l'air, cycles de révolution, tout cela est
l'émanation et l'image sensible d'Osiris. Typhon, en revanche, c'est, dans l'âme,
l'élément affectible, titanique, irraisonnable, instable et, dans le corps du monde,
ce qu'il y a de périssable, de malsain, de désordonné : dérèglement des saisons,
intempéries, éclipses du Soleil, occultations de la lune, tous ces phénomènes sont
comme les dérobades et les emportements de Typhon (§49, 371 B)1.