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Le mythe de la chute des anges et de l'origine des géants comme explication du mal dans le monde, dans l'apocalyptique juive.
Histoire des traditions
Mathias Delcor
https://www.persee.fr/doc/rhr_0035-1423_1976_num_190_1_6254
Résumé
"Une des explications de l'origine du mal dans le monde a été rattachée dans le judaïsme au mythe de la chute des anges. Cetteétude essaie de démêler l'histoire des traditions souvent compliquées qui, du deuxième siècle av. J.-C. jusqu'au premier sièclede notre ère, se sont développées à partir de Genèse 6, 1-4. Aussi est-il étudié en premier lieu le sens qu'avait originairementce passage dans la préhistoire du texte, puis quand il a été repris par le Yahwiste. Sont passées successivement en revue les exégèses qui en furent données au cours des siècles : interprétations targumiques, textes de Qumran, et surtout littérature
apocalyptique. Dans le corpus hénochien, le livre des Veilleurs occupe une place centrale dans la formation du mythe de lachute des anges. La recherche porte plus spécialement sur l'origine de certaines traditions. On voit se manifester l'influence desmythes grecs, mais plus rarement on observe la résurgence des mythes cananéens. On constate, pour ce cas précis, la large ouverture des apocalypticiens aux mythologies étrangères et leur grande puissance d'assimilation à l'égard de ces dernières."
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Les principales représentations d'Univers des " Anciens" et leur survie iconographique au Moyen Âge
Alain Coutelle
https://scholar.google.com/scholar_url?url=https://hal.sorbonne-universite.fr/hal-04149287/document&hl=fr&sa=T&oi=gsb-gga&ct=res&cd=0&d=9303087946326810079&ei=Xj_sZt6cOYeXy9YPhIWxyAs&scisig=AFWwaeZtiGEr8C1MK2BtPf-s14AE
"Au Moyen Age, les récits de la création selon la Bible ont été illustrés d'une façon très visible, comme dans le narthex de la basilique Saint Marc à Venise, mais aussi, plus discrètement, dans les enluminures de manuscrits bibliques. L'étude de la mosaïque vénitienne et de quelques exemples de ces bibles conservées dans la bibliothèque vaticane montre que le modèle d'Univers des clercs de l'époque était celui des Grecs et non celui
des Hébreux. À cette contradiction externe s'ajoutait une contradiction interne puisque le texte de la Création biblique était lu comme n'en faisant qu'un, alors qu'il s'agit de l'accolement de deux récits bien différents. La façon dont les mosaïstes et miniaturistes ont esquivé ces obstacles montre que les clercs médiévaux n'avaient pas une lecture intégriste de la Bible et que, en fonction de savoirs qu'ils estimaient dignesd'intérêt, ou même de
la simple logique de l'exposé, ils pouvaient discuter, modifier, négliger même, ces écrits. Cette liberté disparaîtra à la Renaissance et il faudra attendre plus d'un siècle pour revenir à ce qui était licite au temps des cathédrales." |
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Genèse l, 2c, Ugarit et l'Égypte
Jacques Duchesne-Guillemin
https://www.persee.fr/doc/crai_0065-0536_1982_num_126_3_13969
"Le 2e verset de la Genèse — je laisse de côté, comme étrangèreà notre propos, l'épineuse question du 1er verset : faut-il traduire« Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre », ou « Lorsque Dieucommença à créer le ciel et la terre... »? — le 2e verset est unedescription, en trois membres ou propositions, du chaos primordial,avant que Dieu ne dise, au 3e verset : « Que la lumière soit ! » — Peunous importe ici que ce chaos soit lui-même, dans l'esprit du
rédacteur, déjà l'oeuvre de Dieu, ou qu'il préexiste à l'interventiondivine. Mais, ce que je crois pouvoir montrer, c'est qu'on doit voir,dans la 3e proposition, le prélude à une activité créatrice." |
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DEGRES DE COMPLEXITE EN GEOMETRIE ET EN MUSIQUE
´REFLEXIONS A PARTIR DE L'HARMONIE DU MONDE DE KEPLER
Athanase Papadopoulos
https://publimath.univ-irem.fr/numerisation/ST/IST07005/IST07005.pdf
"Le but de cet article est de mettre en valeur certaines des idées géométriques de
Johannes Kepler, et de les relier à des considérations sur la consonance musicale, considérationsqui découlent d'une lecture attentive de son traité l'Harmonie du Monde.
Mots-clés : Kepler - Harmonices Mundi - Harmonie du Monde - Consonance musicale - Constructions à la règle et au compas - Polygones r´eguliers - Complexité - Scibilité" |
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L'Harmonie de l'homme et de l'univers
Véronique Alexandre Journeau
https://shs.hal.science/halshs-01989335
"La question de l'harmonie de l'univers, et de l'harmonie entre l'homme et l'univers, l'homme et le monde quil'entoure, monde au sein duquel il est plongé dans une relation paradoxale avec la nature, est essentielle et récurrente :d'un côté, la nature déchaîne ses forces, irrationnelle, et s'épuiseen même temps sous la pression de l'homme qui, d'un autrecôté, déchaîne un arsenal de plus en plus sophistiqué au fur et àmesure du progrès de ses connaissances, pour en percer les secrets – au point d'en perdre parfois la maîtrise –, pour en rationaliser les composantes, tout en en restant dépendant." |
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La musique comme reflet de l'harmonie du monde. L'exemple de Platon et de Zarlino
Brigitte Van Wymeersch
https://www.persee.fr/doc/phlou_0035-3841_1999_num_97_2_7151
"Les questions d'ordre musical occupent une place importante dansl'oeuvre de Platon, qu'elles soient insérées dans des écrits de typecosmologique, comme le Timée, ou dans desouvrages à portée pluspolitique tels que la République ou les Lois.Tout en étant largement spéculatives, les conceptions musicalesdéveloppées par Platon n'en sont pas moins cohérentes avec la pratique de son temps et engagent une réflexion sur le beau.L'objectifde notre analyse est de montrer que l'esthétique ainsi proposée estfondamentalement liée à une idée précise de la nature et s'enracinedans la philosophie pythagoricienne du nombre. Elle ne prend toute
sa mesure qu'insérée dans une représentation du monde basée surle concept d'harmonie, principe de cohésion des éléments et desêtres. C'est l'importance de cette relation entre l'image du monde etl'esthétique, qu'a très bien saisie Zarlino (1517-1590), un des plusgrands théoriciens de la musique. Si son oeuvre est surtout connuecomme une synthèse des règles contrapuntiques de son époque, notreétude voudrait mettre en évidence sa volonté d'insérer dans cettereprésentation du monde les règles stylistiques alors en usage, et de concilier ainsi, dans un esprit de fidélité à Platon, musique pratique et musiquespéculative."
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Harpocrate. Problèmes posés par l'étude d'un dieu égyptien à l'époque gréco-romaine
Michel Malaise
https://www.persee.fr/doc/barb_0001-4133_2000_num_11_7_23369
- La formation de l'image syncrétique d'Harpocrate de l'Egypte pharaonique à l'époque gréco-romaine
- Iconographie et géographie
- Popularité d'Harpocrate
- La perception d'attributs d'origine égyptienne en dehors de l'Egypte
- Conclusion
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Systèmes d'écriture, sémiotique et langage chez Roger Bacon
Benoît Grévin
https://www.persee.fr/doc/hel_0750-8069_2002_num_24_2_2174
L'originalité de la linguistique et de la sémiotique développées par Roger Bacon est maintenant bien connue;en revanche, sa réflexion sur l'écriture en général, les systèmes d'écriture en particulier, n'a guère été étudiée. L'examendes remarques de Bacon concernant l'écriture permet de comprendre comment il nourrit ses théories sémiotiques et linguistiques d'exemples concrets, issus de l'analyse des divers systèmes d'écriture qu'il étudie (alphabets occidentaux,écritures sémitiques, écritures extrême-orientales). Leur étude permet également d'aborder de manière privilégiée undomaine où le doctor mirabilis tente la synthèse entre ses hypothèses linguistiques et sa conception ésotérique du savoir.
1. De la lettre au caractère: l’analyse sémiotlque de l’écriture
1.1. Typologie des systèmes d’écriture mentionnés par Bacon
1. 2. La définition de la lettre et son exten...
2. L’écriture en contexte: de l’image à l’outil linguistique
2.1. Lettres et caractères aux frontières de l’image
2.2. L’outil linguistique: la réflexion sur l’orthographe
2.3. Vers une hiérarchisation des systèmes d’écriture: les critères de précision
3. Les sens cachés des écritures: le pouvoir des lettres
3.1. Occultation et réinvention philosophi..
3.2. Le pouvoir propre des lettres: la vertu des alphabets
3.3. De la cryptologie à la numérologie : le chiffre de la bête
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La cosmogonie égyptienne: avant le Nouvel Empire
Bickel, Susanne
https://scholar.archive.org/work/h2fzo4eksrac7ptavi32kw25by/access/wayback/https://www.zora.uzh.ch/id/eprint/152534/1/Bickel_1994_La_cosmogonie_egyptienne.pdf
"La presente etude se propose d'approcher les conceptionscosmogoniques des periodes les plus anciennes a travers les attestationsencore assez rares de l'Ancien Empire, la documentation beaucoup plusriche du Moyen Empire et quelques textes interessants de la DeuxiemePeriode intermediaire. Les Textes des Sarcophages du Moyen Empireoffrent de loin la source la plus abondante a ce sujet. Cette recherche sefixe un cadre chronologique bien defini et tente d'etablir l'etat dedeveloppement des conceptions avant le debut
du Nouvel Empire."
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La Sphère et l'Intervalle. Le Schème de l'Harmonie dan la pensée des anciens Grecs d'Homère à Platon
Gabrièle Wersinger Taylor
https://www.academia.edu/29558299/La_Sph%C3%A8re_et_l_Intervalle_Le_Sch%C3%A8me_de_l_Harmonie
_dans_la_pens%C3%A9e_des_anciens_Grecs_d_Hom%C3%A8re_%C3%A0_Platon_Millon_2008
"Ce livre montre qu'on ne pense pas et qu'on ne construit pas l'harmonie de la même façon quand on estpythagoricien ou quand on est Homère. Or les Pythagoriciens pèsent d'un poids énorme dans l'interprétationcommunément admise de l'harmonie, de sorte que ce livre peut sembler « dé-pythagoréiser » l'harmonie. Ils'agit de mettre en évidence que l'harmonie se décline aussi sans les Pythagoriciens, chez quelques auteurs commeEmpédocle, Héraclite, Parménide. La condition de ce nouveau regard est dans une méthode qui, au lieu de partirde la tradition interprétative qui commence avec Platon, explore les textes en amont plutôt qu'en aval". |
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L'âme de l'univers et la musique dans le « Timée » de Platon
Georges J. Kayas
https://www.persee.fr/doc/bude_0004-5527_1974_num_1_3_3283
Les pages que Platon a consacrées à la composition et àla partition de l'Ame de l'Univers dans son Timée ont faitl'objet d'un grand nombre de commentaires de la part desanciens et d'un encore plus grand nombre de travaux auxépoques moderne et contemporaine, mais il ne semble pas queles résultats de ces travaux soient concluants, tant lesdifférentes traductions du Timée en général et du passage enquestion en particulier, sont divergentes, quand elles ne sont pascontradictoires. Un seul point semble recueillir le suffrage unanime des spécialistes, à savoir qu'il ne s'agit pas d'un passagemusical ; néanmoins ils donnent presque tous, et avec raison,une interprétation en termes musicaux. |
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