Au fil des versets, l'écriture du terme Adam se forme suivant plusieurs compositions exprimant des étapes de sa création.
Le terme de-l'élément-Adamique est lui-même l'aboutissement d'un processus créatif d'animation (mouvement vital) entamé plus avant.
25. Et-il-fit, Lui-les-Dieux, celte-animalité terrestre, selon l’espèce-sienne , et-ce-genre-quadrupède selon-l’espèce-sienne, et-l’universalité de-tout-mouvement-vital de- l’élément-adamique(homogène), selon l’espèce-sienne, et-il-vit, lui-l’Être-des-étres, cela-ainsi-bon.
20. Et-il-dit, Lui-les-Dieux (déclarant sa volonté) : origineront-à-foisons, les-eaux, l’originante-vermiforme âme-de-vie et-le-volatile veloci-volant au-dessus-de-la-terre sur-la-face de-l’expansion-éthérée des-cieux.
L'auteur présumé, dans ses divisions du monde animal, utilise certaines observations physiques pour constriure le terme permettant de les identifier et les classer. Ces termes doivent être lus dans le sens propre, figuré et "hiéroglyphiques" (ce qu'ils peignent).
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1.1. Espèce vermiforme, ShRTz f. |
Idées d'émission propagative, d'origine motrice, de dégagement générateur, de mouvement de vibration recommençant et finissant, qui se propage en se divisant. |
1. Espèce originante vie, vermiforme âme de vie ShRTz f. HIE, Idées se rapportant aux "eaux" (ce qui passif, mobile et formateur, tout en ayant le caractère d'amas) chargées de foutnir les premiers éléments du mouvement vital aux animaux reptiformes et volants |
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1.2. Espèce aérienne, , Wh°OP f. Wh°OP f. volatile véloci-volante. |
Idée de mouvement rapide, véloce |
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Animaux marins ThNINIM f., les amplitudes corporelles |
Idée d'une continuité de l'existence à partir d'un amas ("eaux") par multipliplication divisionnelle (sectionnement) |
2. Animalité / âme de vie, .NPSh EHIE, idées se rapportant l'animation des êtres en général par l'âme unverselle au sens platonicien du terme.(Timée, l'Äme du Monde). |
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Animaux aériens Wh°OP f. CNP f., genre-volatile à l'aile rapide et forte.
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par un cri, un son ayant pour fonction d'assimiler les parties, de substantifier, de former une nouvelle base. |
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Ceux qui se trainent, lézards, RMSh |
Ce qui s'ordonne et pullule en se projetant vers le haut par un mouvement contractile, puis se retire en soi, se touche, se met en masse, devient palpable. |
3. Animalité terrestre, HITh°O_ ARTz f. Un lieu de rassemblement, une unité de de vie élémentaire. Un aboutissement du processus entamé en 1. |
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quadrupèdes, , à la marche élevée et bruyante |
Le mouvement pullulant, tumultueux et effervescent ouvre un abîme et provoque le son fondamental du système musibal, la tonique du mode. |
Fabre-d'Olivet.
", quadrupèdes C’est-à-dire, selon l’idée de Moyse, celte partie du règne animal, dont les individus ne sont ni volants comme les oiseaux, ni rempant ou nageant comme les reptiles terrestres ou les poissons. Car il est évident que cet écrivain hiérographe divise le règne animal en trois grandes séries , suivant le mouvement locomo tif qu’il remarque entre les diverses espèces dont ce règne est composé.
La première de ces grandes séries, comprend les animaux de première origine, vermiformes, rempant sur la terre , nageant dans les eaux, ou volant dans les airs, qu’il appellle, en géréral,, originante vie, vermiforme. Il partage cette première série en deux espèces : l’espèce aquatique, et l’espèce aérienne , qui en est produite. La première de ces espèces conserve le nom originel, c’est-à-dire vermiforme; et la seconde s’appèle, volatile véloci-volante.
La seconde des grandes séries renferme les animaux de seconde origine, que Moyse désigne en général, par le nom de, âme de vie. Ce sont les genres qui se distinguent de la première série originelle, par leur volume, leur force, et les diverses relations qu’ils ont déjà avec les animaux terrestres. Les animaux marins de cette série, sont appelés, les amplitudes corporelles : les aériens portent le nom de, c’est-à-dire, genre-volatile à l'aile rapide et forte.
Enfin la troisième série se compose des animaux appelés, en général,, animalité terrestre. Dans celte série sont renfermés tous les animaux terrestres dont le mouvement locomotif n’est ni rampant, ni nageant, ni volant ; mais qui s’exécute progressivement à l’aide de membres appropriés. Cette série renferme encore deux genres particuliers : celui des animaux qui se traînent, comme les lézards, par exemple, encore, et ceux qui se supportent comme les quadrupèdes appelés. J’ai déjà expliqué le premier de ces noms, qui s’applique à tout ce qui se meut d’un mouvement traînant et contractile. Quant au second, il est formé de la racine, exprimant tout mouvement progressif et soutenu, et de l’onomatopée, qui peint tout ce qui est élevé , et bruyant".
L'Âme du Monde suivant Platon
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Divisions primitives du mélange.
......Puis, ce tout, il l’a partagé en autant de portions qu’il convenait, chacune d’elles étant mêlée de Même, d’Autre et de cette troisième substance susdite. Il a commencé le partage ainsi qu’il suit. En premier lieu, il a séparé du mélange total une portion. Ensuite il a pris une seconde portion double de celle-là; puis une troisième portion égale à une fois et demie la seconde et à trois fois la première ; une quatrième double de la seconde ; une cinquième triple de la troisième ; une sixième égale à huit fois la première ; une septième égale à vingt-sept fois la première.
Comment les intervalles de la série ainsi formée ont été remplis.
Après cela, il a comblé les intervalles doubles et triples, détachant encore des portions du mélange primitif et les disposant entre ces parties-là, de telle sorte que, dans chaque intervalle, il y eût deux médiétés. La première surpasse les extrêmes ou est surpassée par eux d’une même fraction de chacun d’eux. La seconde surpasse les extrêmes d’une quantité égale à celle dont elle est elle-même surpassée. De ces relations naissent dans les intervalles ci- dessus désignés, des intervalles nouveaux de un plus un demi, un plus un tier9, un plus un huitième. A l’aide de l’intervalle un plus un huitième, le Dieu a comblé tous les intervalles de un plus un tiers, laissant subsister de chacun d’eux une fraction telle que l’intervalle restant fût défini par le rapport du nombre deux cent cinquante-six au nombre deux cent quarante- trois. Et ainsi, le mélange dans lequel il avait fait ces divisions, il put l’employer tout entier".
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