GENESE de MOÏSE
et l’esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux. COMMENTAIRES |
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La terre était informe et vide : il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme, et l’esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux. Et-la-terre existait puissance-contingente-d’être dans-une-puissance-d’être: et l’obscurité (force compressive et durcissante) -était sur-la-face de-l’abìme (puissance universelle et contingente d'être ); et-le-souffle de-lui-les-Dieux (force expansive et dilatante) était-générativement-mouvant sur-la-face des-eaux (passivité universelle).
Le texte hébraïque
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La matière, l’Etendue, ayant donc été créée au commencement [1] , ainsi qu’il a été dit, elle pouvait dans cet instant être considérée en repos, ou comme en repos. |
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Or comme ces modifications supposent toujours différents arrangements des parties de la matière : et que ces parties ne peuvent point avoir ces arrangements divers sans être divisées les unes des autres, et réunies par après ensemble en différents sens : il s’en suit par une conséquence nécessaire , que ce mouvement, donné à la matière, a dû être imprimé dans toutes ses parties en même temps, parce que, tout étant plein , et n’y ayant rien au delà de ce qu’on se peut imaginer être les bornes du monde, où une partie de la matière pût se retirer, pour faire place à une autre, toutes ces parties ont été obligées de se choquer l’une l’autre et de se remuer ainsi indifféremment, et en tous sens. |
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[1] Comme la plupart des traducteurs M. De St. Rambert voit en In Principio un , le Commencement, c'est-à-dire le début des manifestations phénoméniques, l'apparition de la matière. Dans son ouvrage la Langue hébraïque restitutée, Fabre-d'Olivet commente le terme Principe ainsi: "Le mot BRAShITh, , dont il s’agit ici, est un nom modificatif formé du substantif RASh , la tête, le chef , le Principe agissant, infléchi par l’article médiatif B, et modifié par la désinence désignative ITh. Il signifie proprement, dans le principe, avant tout; mais au figuré, il veut dire, en principe, en puissance d'être." |
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[2] Dieu eût créé. "C’est pourquoi ces mêmes Interprètes veulent, que Dieu le père nous est marqué par cette parole Deus Creavit, Dieu le fils par celle de In principio, Et Dieu le St. Esprit par le Spiritus Domini, dont il est ici question. Principe / créa / Lui-les-Dieux Frabre-d'Olivet, traduction littérale: I. PREMIEREMENT-EN-PRINCIPE, il-créa, Ælohîm (il détermina en existence potenlielle, Lui -les-Dieux, l'Être-des-êtres), l’ipséité-des-cieux et-l’ipséité-de-la-terre.
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[2] Dieu le fils par celle de In principio, Et Dieu le St. Esprit par le Spiritus Domini, PRINCIPE CREA Le terme BRA (créa), dans lequel BR, recouvre l'idée de fils potentiel. Or l'idée de fils potentiel est présent dans BRAShiTh (Principe) où B est le signe de l'action intérieure et active d'ordre paternelle. [2] L'esprit, et-le-souffle: OR.OH:
Principe, créa et le souffle
" MRHPTh *, générativement-mouvant.... Moyse, par un tour de phrase qu’il affectionne extrêmement, emploie ici, pour exprimer l’action du souffle dont il vient de parler, un verbe qui dérive de la même racine; c’est-à-dire, qui s'attache toujours au mot R.OH , et qui peint, comme je viens de le dire, un mouvement expansif et vivifiant. Le signe P ** qui le termine maintenant, y ajoute l’idée de génération active, dont il est le symbole hiéroglyphique. Le samaritain se sert du mot , dont la racine étant la même que celle de l’hébreu NShP lui donne le sens d’agiter d’un mouvement vital, d'animer. Au reste, le verbe hébraïque RH°OP est le même que RH°OB, avec la seule différence du caractère P substitué au caractère B : il signifie, se dilater, s'épandre, s’agiter prolifiquement. L’arabe a le même sens". MRHPTh *, ce terme semble être construit sur la rac. MTh, évoquant l'idée de trépas, de mort.
Le partage en 5/3
[3] par le même acte de sa volonté il ne s'agit pas de volonté manifestée mais de volonté en puissance, et considérée indépendante de tout objet comme le laisse entendre la ligature Ælohim.
Lui-les-Dieux et l'abîme de l'existence absolue (L.-l.-D.)
Le partage en 3/2
[4] Et comme tout corps, dont toutes les parties font divisées et détachées les unes des autres...
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Zayin, Z, graphe ancien: une flèche.
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