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1. Et-seront) -ainsi-furent-accomplis (totalisés, parfaits) les- cieux et-la-terre, et-toute l’ordonnance-conductrice-à-eux (la nature régulatrice).
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Ainsi, devant s’acçomplir en acte, s’accomplirent en puissance et les Cieux et la Terre, et la Loi régulatrice qui devait présider à leurs développements.
Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée.
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2. Et-il-accomplit, Lui-les-Dieux, dans la-manifestation-phénoménique la-septième, l’acte-souverain qu’il-avait-exercé; et-il-se-restitua (il se rétablit dans son ineffable séité) la-manifestation-lumineuse- universelle la-septième, après-tout- l’acte-de-sa-souveraine-puissance, qu’il-avait-exercé.
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Et l’Être des êtres ayant terminé à la septième manifestation phénoménique, l’acte souverain qu’il avait conçu , revint à son état primitif dans cette septième période, après l’entier accomplissement de l’œuvre divine qu’il avait effectuée.
Dieu acheva au septième jour son œuvre, qu’il avait faite; et il se reposa au septième jour de toute son œuvre, qu’il avait faite.
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13. Et-le-nom-du-fleuve ( du principe émané) deuxième, était- Gîhôn, ( le mouvement déterminant) lui-qui-est entourant toute- la terre choush, (le principe igné).
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-Le nom du second de ces principes émanés était Gihôn, le mouvement formatif : il envelopait toute la terre de Choush, le principe igné.
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Le nom du second fleuve est Guilion; c’est celui qui entoure tout le pays de Gusch.
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14. Et-le-nom du-fleuve (de l'émanation) troisième, était hiddekel (le rapide et léger propagateur) , le fluide électrique, magnétique, galvanique, etc.) lui-qui-est le-faisant-aller ( le moyen de propagation) du-principe-primitif de- la-félicité (de l’ordre, de l’harmonie) et-le-fleuve (l’émanation) quatrième-était lui-qui-est le-fécondateur.
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- Le nom du troisième de ces principes émanés était Hiddekel, le rapide propagateur, servant de véhicule au principe de la félicité. Le quatrième, enfin, recevait le nom de Phrath, à cause de la fécondité dont il était la source.
-Le nom du troisième est Hiddékel; c’est celui qui coule à l’orient de l’Assyrie. Le quatrième fleuve, c est l'Euphrate.
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15. Et-il-prit, IHÔAH, Lui-les- Dieux, ce-méme -Adam (l’homme universel), et-il-laissa-lui dans-la- sphère-temporelle-et-sensihle, pour ellaborer-elle, et-pour-la-surveiller- avec-soin. |
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16. Et-il-prescrivit, IHÔAH, Lui les-Dieux, (statua, régla), envers- Adarn, selon-I’action-de-déclarer (sa parole) : de-toute-substance- végétative de- l''enceinte-organique, alimentant tu-peux-t’alimenter. |
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Et il lui recommanda fortement,IHÔAH, LUi-les-Dieux, en lui déclarant ainsi sa volonté : « de toute la substance végétative de l’en ceinte organique , tu peux t’alimenter sans crainte :
- L’Éternel Dieu donna cet ordre à l’homme: Tu pourras manger de tous les arbres du jardin.
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17. Mais-de-ia-substance-physique de-la-connaissance du-bien et-du-mal, non-pas tu-consommeras de-quoi-d’elle ; car dans-le-jour de-la-consommation-à-toi de-quoi- d’elle, mourant tu-mourras (tu passeras à un autre état). |
- "Mais de la substance propre de la connaissance du bien et du niai, garde-toi de faire aucune consommation : car au jour même où tu t’en alimenteras, tu deviendras muable; et tu mourras
- mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras.
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18. Et-il-dit, IHÔAH, Lui-l’Être- des-êtres, pas-bon être - Adam (l’homme-universel) dans-la-solitude-sienne : Je-ferai-à-lui une- force-auxiliaire ( un soutien, un aide, une corroboration, une doublure) en-reflet-lumineux-de-lui. |
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Ensuite il dit, IHÔAH, l'Être des êtres, il n'est pas bon qu'Adam soit dans la solitude de lui-même: je lui ferai une compagne, une aide élémentaire, émanée de lui-même, et formée dans la réflexion de sa lumière.
- L’Éternel Dieu dit: Il n’est pas bon que l’homme soit seul; je lui ferai une aide semblable à lui.
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19. Et-il-avait-formé (en coordonnant les éléments vers un but) IHÔAH, l'Être-des-étres du-sein-de- l’adamique, (élément homogène) toute-vie de la-nature-terrestre et- toute-espèce-de volatile des-cieux ; et-il-fit-vemr vers -Adam, pourvoir quel il-assignerait-nom-à-cela (selon lui) : et-tout ce-qu’il-assigna- nom-à-cela (selon lui), Adam, (l’homme universel) ame-de-vie ce-fut-le-nom-sien-de-lui. |
- Or, il avait formé hors de l’Élément adamique, toute l’animalilc de la nature terrestre, et toute l’espèce volatile des cieux; il les fit venir vers Adam pour voir quel nom relatif à lui-même, cet homme universel assignerait à chaque espèce; et tous les noms qu’il assigna à ces espèces, dans leurs rapports avec lui, furent l’expression de leurs rapports avec l’Ame vivante universelle.
- L’Éternel Dieu forma de la terre tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel, et il les fit venir vers l’homme, pour voir comment il les appellerait, et afin que tout être vivant portât le nom que lui donnerait l’homme.
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20. Et - il - assigna Adam, des- noms-à toute-l’espèce-quadrupède, et-à-l’espèce-volatile des-cieux, et à-toute - l’animalité de - la - nature- terrestre : et-pour-Adam (l’homme universel) non-pas trouver un-aide (une force auxiliaire) comme-un- reflet-lumineux-de-lui.
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- Ainsi donc, Adam assigna des noms à l’espèce entière des quadrupèdes, à celle des oiseaux, et généralement à toute l’animalité de la nature; mais il fut loin d’y trouver celte compagne, cette aide élémentaire, qui, émanée de lui-même, et formée dans la réflexion de sa lumière, devait lui présenter son image réfléchie.
- Et l’homme donna des noms à tout le bétail, aux oiseaux du ciel et à tous les animaux des champs; mais, pour l’homme, il ne trouva point d’aide semblable à lui.
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21. Et-il-laissa-tomber IHÖAH, Lui-les-Dieux, un-sommeil-sympathique, (mystérieux et profond) sur-Adam (l’homme universel) qui-dormit : et-il-rompit de-l’unité-une-des-enveloppes-siennes (extérieures) et-il-couvrit-avec-soin (il colora) forme-et-beauté-corporelle la-faiblesse (l’infériorité)-à-elle.
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-Alors IHÔAH, l’Être des êtres, laissa tomber un sommeil profond et sympathique sur cet Homme universel, qui s’endormit soudain ; et rompant l’unité de ses enveloppes extérieures, il prit l’une d’elles, et revêtit de forme et de beauté corporelle, sa faiblesse originelle.
-Alors l’Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l’homme, qui s’endormit; il prit une de ses côtes, et referma la chair à sa place
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22. Et-il-reconstruisit ( consolida, rétablit dans son premier état) IHÔAH, Lui-l’Être-des-étres, la substance - de-l’enveloppe-extérieure, laquelle il-avait-rompue d’Adam (l’homme universel) pour- (baser) Aishah (la femme intellectuelle, la faculté volitive d’Adam) : et-il- amena-elle à-lui-Adam.
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Ensuite il rétablit cette enveloppe qu’il avait extraite de la substance même d'Adam, pour la faire servir de base à celle d'Aîsha. sa compagne intellectuelle ; et il l’amena vers lui.
- L’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise de l’homme, et il l’amena vers l’homme.
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23. Et-il-dit Adam ( déclarant sa pensée) celle-ci-est actuellement substance - universelle de - la - substance-à-moi, et-forme-corporelle- de-la-forme-corporelle-à-moi : à- celle-là-méme il-assigna-nom Aisha (volonté principiante, femme intellectuelle) à-cause-que-du-principe- volitif Aish (l’homme intellectuel) elle - avait - été - détachée - ipséité - même. |
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Et Adam, déclarant sa pensée, dit : celle-ci est véritablement substance de ma substance, et forme de ma forme ; et il l’appela Aîsha, faculté volitive efficiente, à cause du principe volitif intellectuel A'ish, dont elle avait été tirée en substance.
.- Et l’homme dit: Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair! on l’appellera femme, parce qu’elle a été prise de l’homme.
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24. Sur -ce-donc il-quittera, rhomme-intellectuel,le-père-même- sien, et-la-mère-sienne, et-il-se-réunira (ne fera qu’un être) avec-la femme-intellectuelle-à-lui : et-ils- seront- selon -la- forme extérieure, un.
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- Voilà pourquoi l’homme intellectuel, Aîsh, doit quitter son père et sa mère, et se réunir à sa compagne intellectuelle, Aisha, sa faculté volitive; afin de ne faire avec elle qu’ün seul être sous une même forme.
- C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair.
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25. Et-ils-étaïent-les-deux-eux- mêmes, Adam (l’homme universel) et-la-femme-intellectuelle-à-lui entièrement - découverts ; et-non- pas-se-faisaient-honte-entre'eux. |
Or, ils étaient l’üri et l’aütre entièrement découverts, sans aucun voile corporel qui déguisât leurs conceptions mentales, l’universel Adam, et sa faculté volitive Aisha; et ils ne se causaient entr’eux aucune honte.
- L’homme et sa femme étaient tous deux nus, et ils n’en avaient point honte.
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3. Et-il-bénit, Lüi-les-Dieux, ce jour le-septième (septième manifestation phénoménique) ; et - il - sanctifia l’existence-sienne-à-jamais, à-cause-que dans-elle, il-se-restitua ( il retourna dans son ineffable séité), après-tout-l’acte-souverain durant lequel-il-avait-créé, Lui-l’Être-des- êtres, selon-l’action-de-faire-à-lui.
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C’est pourquoi il bénit, Lui-les-Dieux, cette septième manifestalion phénoménique, et en sanctifia à jamais l’existence symbolique comme étant l'époque de son retour à son état primitif, après l’entier accomplissement de l’acte souverain dont il avait créé le dessein selon sa puissance efficiente.
Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia, parce qu’en ce jour il se reposa de toute son œuvre qu’il avait créée en la faisant.
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4. Tel-est-le-signe (l’emblême, le monument sacré, hiéroglyphique) des-générations-des-cieüx el-de-la- terre, dans-l’acte d être-créés-eux, au-jour (la manifestation lumineuse) de-l’action-de-faire de- Ihôah , Lui-l’Être-des-êtres, la-terre et-les-cieux.
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Tel est le type des générations des Cieux et de la Terre, suivant le mode de leur création, au jour où IHÔAH, Lui-les-Dieux, déployant sa puissance créatrice, fit en principe les Cieux et la Terre
Voici les origines des cieux et de la terre, quand ils furent créés.
Lorsque l’Éternel Dieu fit une terre et des cieux, aucun arbuste des champs n’était encore sur la terre, et aucune herbe des champs ne germait encore: car l’Éternel Dieu n’avait pas fait pleuvoir sur la terre, et il n’y avait point d’homme pour cultiver le sol.
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5. Et-toute-la conception-de-la-nature, avant-qu’elle-existera en-la- terre ; et-toute-la-végétation-de-la- nature, avant-qu’elle-germera : car-non-faire pleuvoir Ihôah, lui- les-Dieux, sur-la-terre, et-Adam (l’homme universel) non-être (non exister en acte) pour-travailler la- substance-adamique (l’élément homogène, similaire à Adam).
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Et la conception entière de la Nature, avant que la Nature existât sur la Terre, et sa force végétative, avant qu’elle eut végété : car IHÔAH, l’Être des êtres, ne faisait point pleuvoir sur la Terre, et l’universel Adam n’existait point encore en substance actuelle, pour ellaborer et vervir l’Élément adamique.
Lorsque l’Éternel Dieu fit une terre et des cieux, aucun arbuste des champs n’était encore sur la terre, et aucune herbe des champs ne germait encore: car l’Éternel Dieu n’avait pas fait pleuvoir sur la terre, et il n’y avait point d’homme pour cultiver le sol.
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6. Mais-une-émanarion-virtuelle s’élevait-avec-énergie du-sein de-la-terre el-abreuvait cette-toute-Ia-face de-rélément-adainique.
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Mais une émanation virtuelle, s’élevant avec énergie du sein de la Terre, abreuvait toute l'étendue de ce même élément.
Mais une vapeur s'éleva de la terre, et arrosa toute la surface du sol.
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7. Et-il-forma (substantialisa, en déterminant les élémens vers un but) IHÔAH, Lui-l’Ètre-des-êtres, l’ipséité d Adam (l’homme universel) en-raréfiant (sublimant le principe) de-l’élément-adamique ; et-il-inspira dans-la-faculté-inspirante-à-lui un-étant-élevé (une essenlialité) des-vies; afin-qu’il-fût cet-homme-universel (Adam) selon-l’àme-vivante.
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Or, IHÔAH , l’Être des êtres, ayant formé la substance d'Adam, de la sublimation des parties les plus subtiles de l'Élément adamique, inspira dans son entendement une essence exhalée des Vies, et dès lors Adam, l’Homme universel, devint une similitude de l’Ame vivante, universelle.
L’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint un être vivant.
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8. Et-il arrêta (traça), IHÔAH , Lui-les-Dieux, une-enceinte (une circonférence organique) dans-la- sphère-sensible-et- temporelle extraite - de - l’antériorité -universelle (des temps) ; et-il-plaça là ce-méme- Adam qu’il-avait-formé-pour l'éternité.
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Ensuite il traça, IHÔAH, Lui-les-Dieux, une enceinte organique dans la sphère de la sensibilité temporelle, exlraite de l’antériorité universelle des temps; et il y plaça ce même Adam, qu’il avait formé pour l’éternité.
Puis l'Éternel Dieu planta un jardin en Éden, du côté de l'orient, et il y mit l'homme qu'il avait formé.
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9- Et-il-fit-développer, IHÔAH , Lui-les-Dieux, de-cet-élément-adamiqùe (homogène) toute-substance-végétative belle-autant-que- possible selon-la-vue, et-bonne selon-le-goût ; et-une-substance desvies dans-le-centre de-l’enceinte- organique ; et-une-substance- végétative de-la-connaissance du-bien et-du-mal.
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Ordonnant à l’Élément adamique de faire croître toute espèce de substance végétative, aussi belle à la vue, selon sa nature, que bonne au goùt ; et voulant en même temps que le principe substantiel des Vies se développât au centre de l’enceinte organique avec la substance propre du bien ou du mal.
L'Éternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger, et l'arbre de la vie au milieu du jardin, et l'arbre de la connaissance du bien et du mal.L
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10. Et-un-fleuve (une émanation) était-coulant de-ce-lieu-temporel-et-sensible, pour-l’action-d’abreuver cette-même-sphère-organique ; et-de-là, il-était-se-divisant afin-détre-à-l’avenir selon-la-puissance - quaternaire - multiplicatrice des-principes.
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Cependant une émanation lumineuse, telle qu’un vaste fleuve, coulait de la sphère sensible pour la vivification de l’enceinte organique; s’y divisait, et paraissait au dehors selon la puissance quaternaire multiplicatrice, en quatre principes.
Un fleuve sortait d'Éden pour arroser le jardin, et de là il se divisait en quatre bras.
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11. Le-nom-du-premier ( de ces principes émanés)-était-Phishon (la réalité physique, l’Être apparent ) lui - qui - est circonscrivant toute-la-terre-de hawila, (l’énergie virtuelle) laquelle-est-le lieu-propre de l’or (la réflexion lumineuse). |
Le nom du premier de ces principes émanés était Phishôn, c’est- à-dire, la réalité physique, l’être apparent : il enveloppait toute la terre de H'awila, l’énergie virtuelle, lieu natal de l’or.
Là il se divisait en quatre bras. Le nom du premier est Pischon; c'est celui qui entoure tout le pays de Havila, où se trouve l'or.
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12. Et-l’or-de la-terre icelle, bon ; lieu-propre du-Bedellium ( séparation mystérieuse ), et - de la-pierre shohâm. ( Sublimation universelle ).
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Et l’or de cette terre-là, emblème de la réflexion lumineuse, était bon. C’était encore le lieu natal du Bedolla, division mystérieuse, et de la pierre Shôam, sublimation universelle.
L'or de ce pays est pur; on y trouve aussi le bidellium et la pierre d'onyx.
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