v. 4- OIRA Et-il-considéra...... Moyse continue à faire parler l’Être des êtres, le créateur universel, au futur, en tournant l’expression de sa volonté au passé, au moyen du signe convertible. C’est une chose sur laquelleje n’insisterai plus, la supposant assez connue du Lecteur. Le verbe RA°OTh dont Moyse se sert en cette occasion, ne signifie pas seulement voir, mais considérer, en dirigeant volontairement le rayon visuel sur un objet. La racine R.O ou RI, composée du signe du mouvement propre réuni au convertible ou à celui de la manifestation, développe toute idée de raie, de rayon, de trace, de chose quelconque se dirigeant en ligne droite. Elle se joint à la racine , A.O ou AI, exprimant le but, le lieu, l’objet vers lequel incline la volonté, là où elle se fixe; et forme avec elle, le composé RAI, RAE, RA°OTh» c’est-à-dire, la vision, l’action de voir, et l’objet même de cette action.
OIBDL, et-il-fil-la-séparalion-absolue Le verbe BD°OL, s’élève sur les deux racines contractées BD-DL. Par la première BD, on doit entendre toute idée d’individualité,de particularité, d’isolement, d existence solitaire : par la seconde DL, toute espèce de division, d’ouverture, de disjonction. En sorte que le verbe dont il s’agit, signifie proprement l’action de particulariser, d’isoler l’un de l’autre, de faire la solution des choses, de les distinguer, de les séparer, etc. Moyse emploie ici selon la forme intensitive pour lui donner plus de force.
Fabre d'Olivet
Absolue: non réductible.
1414: La lumière, élémentisation intelligible
1.565: L'obscurité, force compressive et durcissante
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