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Les nombres et l'action des idées
cosmologie et cosmogonie de Moïse

 

 

 

 

 

 

 

 

Bible-genese en hebreu

 

PropriEtes et qualites des nombres

les nombres, De l'idEE a l'action,

 

Le principe et Lui-les-Dieux

 

 

 

 

 

Eléments:

Le nombre et la figure in Exposition Le ciel et la terre. BNF
[ "Le Timée de Platon décrit, comme chez Hésiode, la création du cosmos sous forme d'une mise en ordre harmonieuse d'un état initialement indifférencié, mais avec une notion supplémentaire, à savoir le processus de création doit être guidé par des principes supérieurs à la géométrie: " Lorsque le Tout eut commencé à s'ordonner, tout au début, le feu, l'eau, la terre et l'air avaient bien quelque trace de leur forme propre, mais pour l'ensemble, ils demeuraient bien dans l'état où il est naturel que soit toute chose d'où le Dieu est absent. Et c'est alors que toutes ces genres ainsi constitués ont reçu de lui leurs figures, par l'action des Idées et des nombres Car, autant qu’il se pouvait, de ces genres qui n’étaient point ainsi disposés, le Dieu a fait un ensemble, le plus beau et le meilleur. Prenons donc partout et toujours cette proposition-là pour base". "].

Ce texte établi et traduit par Albert Tivaud* apporte les précisions suivantes:
" [résumé] . . Tel est donc dans son ensemble, le calcul du Dieu qui est toujours, à l'égard du Dieu qui devait naître un jour. Et il fit un corps poli, partout homogène ..."
* Platon. Gallimard. 1978.

 

Les Idées se rapportent chez Platon non pas au sensible, mais à l'intellect. Le nom des nombres en écriture hébraïque semble correspondre à cette approche, cela au masculin et au féminin. L'action est quant à elle, décrite dans le sens propre et figuré des lettres.

Un en écriture hébraïque, AHD, Un.
Résumé

Au masculin le nombre Un , c'est la division arrêtée, subjuguée par une sorte d’effort, l'idée d'abondance née de la division

Au féminin, c'est L'unité relative. Tout objet distinct, seul, extrait de la multitude, l'idée de résistance, de repoussement, de réjection; ce qui cause la réfraction lumineuse.
- C'est l'idée de cause suffisante

, Sh N f. , ShNI, ShNIM f., Deux,
Résumé

Au masculin, c'est l'enveloppement organique par l'effet des choses qui rapprochent, se touchent, se contractent
- C'est l'idée de la résistance et de la protection assortie d' un changement de lieu pour cacher à la vue.
- C'est le bruit confus de plusieurs choses s'agitant à la fois: un mouvement désordonné.
- Ce sont les idées de mutation, de transition, de passage d’un état à l’autre, de redondance.

Au féminin, c'est le lien qui unit les choses, tout ce qui est corporisant, gluant, collant, tout ce qui exerce une action mutuelle.
- C'est le lieu vers lequel s'inclinent estimèrent-ils les choses, et les choses elles-mêmes qui s'inclinent vers ce lieu; de là, l'idée de fondement.

, Sh Sh, Six.
Résumé

Au masculin renferme toutes les idées d’égalité, d’équilibre, de convenance , de proportion entre les choses
- Il est l'effet des choses qui rapprochent, se touchent, se contractent.
- Il est le symbole de la puissance, de la stabilité et la continuité.

Au fémini, il est le symbole de la puissance, de la stabilité et la continuité développant l'idée de tout principe actif, tout centre déployant sa circonférence.

 

In Principio, Dans le Principe, , BRASinTh

Bet, B
"Le caractère Bet Bet ou B appartient, en qualité de consonne, à la touche labiale. Comme image symbolique, il représente la bouche de l'homme, son habitation, son intérieur. Employé comme signe grammatical, il est le signe paternel et viril, celui de l’action intérieure et active. C’est, en hébreu, l’article intégral et indicatif, exprimant, ainsi que je l’ai expliqué dans ma grammaire, entre les noms ou les actions à peu près le même mouvement que l’article extractif Mem ou M mais avec plus de force, et sans aucune extraction, ni division des parties".
Valeur numérique: deux.

Mem, M
" Ce caractère appartient, en qualité de consonne, à la touche nasale. Comme image symbolique, il représente la femme, mère et compagne de l’homme ; tout ce qui est fécond et formateur. Employé comme signe grammatical, il est le signe maternel et femelle, celui de l’action extérieure et passive; placé au commencement des mots (), il peint tout ce qui est local et plastique ; placé à la fin () , il y devient le signe collectif, développant l’être dans l’espace infini, autant que sa nature le permet, ou bien réunissant par abstraction, en un seul être tous ceux d’une même espèce.

C’est en hébreu, l’article extractif ou partitif, exprimant, ainsi que je l’ai exposé dans ma Grammaire, entre les noms ou les actions, cette sorte de mouvement par lequel un nom on une action sont pris pour moyen, pour instrument; sont divisés dans leur essence, ou distraits du milieu de plusieurs autres noms ou actions similaires"..

Dieu, Lui-les-Dieux, Ælohîm, , ALEIM final

Aleph, A.
Comme image symbolique, il représente l'homme universel, le genre humain, l' Être dominateur de la terre. Dans son acception hiéroglyphique, il caractérise l'unité, le point central. , le principe abstrait dune chose. Employé comme signe, il exprime la puissance, la stabilité, la continuité

 

Dans la Genèse de Moïse en écriture hébraïque, la lettre Bet, B , introduit l'idée l'action des idées par la mise en mouvement du signe de la puissance, stabilité et continuité (Aleph). contenu dans le terme Principe et élevé ensuite comme signe de la réalisation (Aleph final du verbe créa) et repris activement (AL/LE) dans la fonction matricielle (AM final) où Ællôhim.

Ælohîm----créa-----Principe

 

Webographie

Les mathématiques dans le Timée de Platon: le point de vue d'un historien des sciences Bernard Vitrac
https://hal.science/hal-00175170