cosmogonie de Moïse
   
   

 

 

 

 

cosmogonie DE MOïse

 

 

 

 

La cosmogonie de Moïse repose sur l'idée d'une extension à "l'intérieur" d'un principe fixe et de constitution immuable (In Principio. Vulgate). Cette extension signe l'animation vitale du Principe, ou mouvement entre deux termes, pouvant être représentés comme étant pour l'un celui d'une ouverture végétative printanière et pour l'autre, celui d'une fermeture du même ordre, mais hivernale. Cette extension caractérise le moment ou se produit un fruit, un amassement quelconque, doué de sa propre vitalité.

Dans l'écriture du texte, la vitalité s'exprime par le terme traduit par lumière, qui par son nombre, évoque une proportion estimée harmonieuse et de là, porteuse d'énergie vitale. Cette lumière, n'a aucun rapport avec ce que la science moderne décrit.

Le nombre figurant cette proportion, est le résultat du partage de l'unité, d'une unité de segment de droite puis de segment de cercle selon un fractionnement conventionnel. L'unité de droite étant considérée comme un monocorde dans lequel la résultante harmonieuse, visible et là géométrique puisait son origine dans deux moyennes, l'une arithmétique, l'autre harmonique.

Le Principe peut être identifié à un noyau originel en puissance d'être, puis dans le cadre d'une réalisation tangible et mortelle, résiduel et ayant les capacités de produire un fruit doté lui-même d'un noyau..

Dans l'écriture du Sepher Beræchith ou Livre de la création, le Principe est présenté simultanément, en puissance d'être et en action. Il est l'un puis l'autre. Dans le second état, Il est alors l'idée de ce qui borne l'existence, par l'appartenance au cycles, annuel ou journalier et à toutes les étapes entre la naissance et la mort, Ces étapes sont considérées comme des Âges ou temps et forment globalement le concept de Temps ou manifestations phénoméniques: Temps de l'enfance, Temps de l'adolescence, etc...

Avec le passage de l'état dit de puissance d'être à celle d'être figurée par la réalité tangible et palpable, s'introduit la notion de durée, ou cheminement quantifiée dans le Cycle et à travers les étapes des manifestations phénoméniques