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Cette page compile toutes les racines hébraïques, d'après Fabre-d'Olivet, évoquant directement ou non le silence et le son.
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La vie absolue manifestée, l’Éternité, l’Être éternellement vivant : Dieu.
Toute idée d’émission et de prolongation.
MH. Racine onomatopée qui peint le bruit que l’on fait en claquant des mains : au figuré, Faction d’applaudir; l'état d’être joyeux, d’avoir bonne mine. MH. Une claque, un applaudissement ; l'embonpoint du corps; la bonne humeur.
ML. Le signe de l’action extérieure et passive, réuni par contraction à la R. AL, symbole de toute élévation et de toute étendue , compose une racine à laquelle s’attachent toutes tes les idées de continuité, de plénitude, de mouvement continu allant du commencement à la fin d’une chose : de là, les idées accessoires de locution, élocution, éloquence, narration, etc...
Ce caractère doit être considéré sous le double rapport de voyelle et de consonne. Suivant son acception vocale, il représente l’intérieur de l’oreille de l’homme, et devient le symbole des bruits confus, sourds, inappréciables ; des sons profonds et sans harmonie. Suivant son acception consonnante, il appartient à la touche gutturale, et représente la cavité de la poitrine. Employé sous l’un et l’autre rapport, comme signe grammatical, il est en général celui du sens matériel, image du vide et du néant. En qualité de voyelle, c'est le signe .Waw, considéré dans ses relations purement physiques : En qualité de consonne, c’est le signe de tout ce qui est courbe, faux, pervers et mauvais.
Ce caractère appartient, en qualité de consonne, à la touche labiale, et possède deux articulations distinctes : par la première P, il se lie au caractère Bet ou B, dont il n’est que le renforcement; par la seconde PH, il se lie avec le caractère,O,W devenu consonne, et prononcé V ou F. Comme image symbolique, il représente la bouche de l’homme, dont il peint le plus bel attribut, celui de rendre ses pensées. Employé comme signe grammatical, il est celui de la parole, et de tout ce qui y a rapport. L’hébreu ne l’emploie point comme article ; mais tout prouve qu’une grande partie des Égyptiens l’employait en cette qualité, et le confondait ainsi avec son analogue, par une affectation particulière de prononciation. Peut-être aussi qu’un certain dialecte l’admettait à la tête des mots comme article emphatique, en remplacement de la relation ; et cela paraît d’autant plus probable, qu’il existe en hébreu, une assez grande quantité de mots, où il est resté tel, ainsi que je le remarquerai dans mes notes.
Cette racine est l’analogue de la R. PA; mais elle sert plus particulièrement en hébreu à désigner avec emphase la chose que l’on veut distinguer dans un temps, dans un lieu fixe; comme, là-même, ici-même, ce, cette, ces.
Toute chose qui se retire, s’étend, comme l’haleine ; tout ce qui se déploie de la même manière pour envelopper et saisir, comme un filet: de là,
Racine onomatopée qui peint le cri poussé par un animal de sa gueule béante. Au figuré, une clameur; par métaphore, une diffusion.
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