vocabulaire
      radical
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 AB,
                le signe potentiel réuni à celui de l'activité intérieure
                produit une racine d'où découlent toutes les idées de
                cause productive, de volonté efficiente, de mouvement
                déterminant, de force générative. Dans la plupart des
                idiomes antiques et principalement le persan  . L'arabe  Comme verbe (*), c’est l’action  de
              tendre vers un but désiré, de provenir, de revenir, etc.
              
            (¥) Pour concevoir cette racine 
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 AG.
                Cette racine, qui n'est d'usage qu’en composition,
                caractérise dans son acception primitive, une chose
                agissante qui tend à s’augmenter. L’arabe 
 exprime une ignition, une
                  acrimonie, une vive acrinomie, une vive excitation.
              
 AG,
              Le chaldaïque 
 A.OG signifie un arbre élevé, étendu : l’hébreu 
 AG°ON
                final, un noyer : l’arabe 
renferme toute idée de magnitude,
                                
              
                  AD. Cette racine, composée
              des signes de la puissance et de la divisibilité physique,
              indique tout objet distinct, seul, extrait de la
              multitude. 
                                
              L’ar. 
, conçu d’une manière abstraite et comme
              relation adverbiale, exprime un point temporel, une époque
              déterminée : quand, lorsque, tandis que. 
                                
                                
 AD.
              Tout ce qui émane d’une chose : la puissance de la
                division, l'unité relative, une émanation, un tison
                                  
                                  
 A.OD.
                                    (R. comp.) Ce qui se fait à cause ou à l'occasion
                                
                                
 AID.
                                  (R. comp.) Toute idée de force, de puissance,
                                    de nécessité: voyez 
 ID. 
                  
                  
 AE.
              Le signe potentiel et celui de la vie réunis, forment une
              racine dans laquelle réside l’idée la plus abstraite et la
              plus difficile à concevoir : celle de volonté; mais non de
              volonté déterminée ou manifestée, mais de volonté en
              puissance, et considérée indépendante de tout objet.
                                
                                
 A.OE La volonté déterminée : l'action de vouloir, de désirer,
A.O. 
                                
                                
. AIE
                                  ou AEI. La volonté manifestée : le lieu du désir;
              l'objet de la volonté , représentés par la relation
              adverbiale où. Voir la R .
 AI.
.
                  
                  
. (R. comp.) L’action
AB.
                                
                                
 AEL(R.
                                  comp.) Le lieu élevé, fixe, où l'on réside par
AL. 
                                
              
 AO. Le
                signe potentiel réuni au S. convertible universel, image
                du nœud mystérieux qui joint le néant à l’étre, constitue
                l’une des racines les plus difficiles à concevoir que
                puisse offrir la Langue hébraïque. A mesure que le sens se
                généralise, on en voit naître toutes les idées
                d'appétance, de passion concupiscible, de désir vague : à
                mesure qu’il se restreint, on n’y découvre plus qu’un
                sentiment d’incertitude et de doute , qui s’éteint dans la
                relation prépositive ou.
                                
                L’ar. 
 a exactement le même sens.
                
                
. A.OB (R. comp.) Le désir agissant à l’intérieur. V. la
R .![]()
                                
                                
. A.OD (R. comp.) Le désir agissant à l’extérieur. V. la
R.![]()
                                
                                
. A.OE (R. comp.) L’action d'appeler, de désirer, de
tendre avec passion. V. la R.![]()
                                
                                
. A.OL (R.cornp.) Le désir s’élançant dans l’espace,
représenté par la relation adverbiale peut-être. V. la R.![]()
                                
                                
. A.ON
                                  final ( R. comp. ) Le désir
                s’évanouissant, se perdant dans le vague, dans le néant.
                V. la R.![]()
              
. A.OP final (R. comp.)
              L’action d’entraîner dans sa volonté. V. la R.![]()
              
.
              (R. comp.) L’action de hâter, de presser vers un
              but désiré. V. la R.![]()
              
. A.OR (R. comp.) Le désir livré à son mouvement
              propre, produisant l'ardeur, le feu, tout ce qui enflamme,
.
                                
                                
. A.OTh (R. comp.) L’action d'avoir le même désir,
              la même volonté, de convenir, d'être du même avis. V. la
              R. ![]()
                  AZ. Cette racine, peu
              usitée en hébreu, désigne un point fixe dans l’espace, ou
              de la durée; une distance mesurée. On l’exprime, dans un
              sens restreint, par les relations adverbiales, là ou alors.
              
L’ar. 
 caractérise une sorte de
              locomotion, d’agitation, de pulsation, de bouillonnement,
              de mouvement générateur. On l’emploie, comme verbe, dans
              le sens de donner un principe; fonder. Le chaldaïque .
 AZA, exprime un mouvement
              d’ascension d’après lequel une chose se place au-dessus
              d’une autre par suite de sa pesanteur spécifique.
              L’éthiopique.
(AZZ)
              développe toutes les idées de jussion, d'ordination, de
                                
                                
 . A.OZ.
              C’est proprement l’action d’un gaz qui exhale et cherche
              son point d’équilibre. c’est au figuré, le mouvement
              d’ascension du feu; de l’éther, des fluides gazeux en
              général. 
                 AH. Le signe
              potentiel réuni à celui de l’existence élémentaire ,image
              du  travail de la Nature, donne naissance à une R.
              d’où se tirent toutes les idées d’équilibre, d’égalité,
              d’identité, de fraternité. 
              
 Lorsque le signe 
 caractérise principalement
              un effort, la R. 
 prend le sens de ses analogues 
 AG, AC
                final et peint une action plus ou moins violente.
              Elle fournit alors toutes les idées d’excitation, et
              devient le nom du lieu où s’allume le feu, le foyer. 
. Un frère, un parent, un
              associé un voisin : le foyer commun où l’on se
                                
              L’ar .
 renferme tous les sens attribués à l’hébreu 
. 
              
              
              
. AH et AHD. Un: le premier: toutes les
à l'unité.
                                
                                
. AH.O.
              Toutes les idées de jonction, d'adjonction, d'union,
                de rapprochement. Un rivage, un jonc, une
liane.
                                  
                                  
. AHZ.
                                    (R. comp.) Toutes les idées d'adhésion,
                                      d’appréhension, d'agglomération, de réunion , de
                    possession, d'héritage.
                                  
                                  
. AHR. (R. comp.) Tout ce qui est autre, suivant, postérieur; tout
              cè qui vient après , tout ce qui reste en
                arrière; etc.
                  AT. Cette racine ne se
              trouve guère employée en hébreu, que pour peindre un son,
              ou un mouvement lent et silencieux. L’arabe
exprime
                                
                                
. Un murmure magique, un
                                  maléfice, un enchantement.
 AI.
              La puissance accompagnée de la manifestation, forme une
              racine dont le sens très voisin de celui que nous avons
              reconnu dans la racine 
, A.O,
              énonce la même idée de désir, mais moins vague et plus
              déterminée. Ce n’est plus maintenant un sentiment, une
              passion sans objet, qui tombe, comme nous l’avons vu, dans
              l’incertitude; c’est l’objet même de ce sentiment, le
              centre vers lequel tend la volonté, le lieu où elle se
              fixe. Une chose remarquable, c’est que si la racine.
 A.O s' est représentée, dans son acception la plus abstraite
              par la relation prépositive ou, la racine 
 AI se représente, dans la
              même acception, par la relation adverbiale où.
                                
              L’arabe 
 exprime l’assentiment même de la volonté, en
              se restreignant dans la relation adverbiale oui. Comme relation pronominale,
 sert auss ià distinguer les
              choses les unes des autres; et lorsque cette racine est
              employée en qualité de verbe, elle exprime dans 
 ou 
 l ’action de se fixer dans un
              lieu déterminé, de choisir une demeure, de se réunir
etc.
                                
              
 AI.
              Tout centre d’activité, tout objet où l’on tend, tout lieu
              distinct et séparé d’un autre lieu. Une île, une
; là où l’on est; là où l’on agit.
                                  
                                  
 AIB. (R comp) Toute idée d'antipathie, d inimitié, d’animadversion.
              C’est un effet du mouvement de contraction effectué sur le
, par le signe de l’activité intérieure 
.
                                
                                
 AID. (R. comp) Une vapeur, une exhalaison, une
                                  contagion : tout ce qui se répand au
.
                                
                                
 Tout centre précis d’activité : dans un sens restreint, un
                                  vautour, une corneille : dans un sens abstrait, où,
là où.
                                  
                                  
 AIC. (R. comp.) La restriction du lieu, du mode, où et de quelle façon, une chose agit,
              représentée par les relations adverbiales où donc
 V. la R .
.
                                  
                                  
 AIL. (R. comp) Un bélier, un cerf, l’idée de force unie à celle de
.
                                
                                
 AIM. (R. comp.) Tout objet formidable , tout être
              sortant de sa nature, un monstre, un géant.
              C’est la racine 
 considérée comme exprimant un centre
              d’activité quelconque, qui s’est revêtue du signe
              collectif 
, pour exprimer une volonté
                                
                                
 AIN. L’absence de toute
              réalité. V. la R.![]()
              
 AISin. (R. comp.) Le principe intellectuel constituant l’homme. J’expliquerai dans les notes, comment la
              R.
 s’étant réunie à la R .
, a formé la R. comp .
, qui est devenue le symbole de
 l'homme intellectuel.
                                
                                
 AITh. (R, comp.) Toute idée de constance, de
                                  tenacité dans la volonté: tout ce qui est rude,
                  revêche, âpre, opiniâtre.
                                  
                                  
              
                  AC final. Cette racine,
              composée des signes de la puissance et de l’assimilation ,
              produit l’idée de toute compression, de tout effort que
              l’être fait sur lui-même ou sur un autre pour se fixer, ou
              le fixer. C’est une tendance à compacter, à centraliser.
              Dans l’acception littérale, c’est l’action de restreindre
              et d’accepter. Dans le sens figuré et hiéroglyphique,
              c’est ïe symbole du mouvement concentrique, tendant à
              rapprocher. Le mouvement contraire s’exprime par la R.
              opposée 
 EL ou AL. 
                                
              Il faut observer comme une chose digne de la plus grande
              attention, que, dans un sens abstrait la racine .
 ACh représente la relation adverbiale oui ,et la
              racine 
 AL la
              relation adverbiale non. La racine 
  ACh exprime encore, dans le même sens, mais, pourtant,
                certainement.
                                
              L’ar. 
 renferme comme l’hébreu 
, toutes les idées de pression,
                                
                                
 A.OCh. L’arabe 
 signifie colère, malice,
                                  passion haineuse. Le syriaque 
 est
              un nom du diable.
                  
 AICh.
              Toute idée de qualité intrinsèque, de mode, etc.
 AL. L’action
              de s'élever, de s'étendre, d'envahir, de remplir
              l'espace ou la durée
                                  
                                  
 AL. Dans le style hiéroglyphique, c’est le
              symbole de la force excentrique. Dans un sens restreint,
              c’est tout ce qui tend à un but, représenté par les
              relations désignatives ou adverbiales à , vers, pour,
              par, contre, sur, dessus; etc.
                                  
              L’ar. 
 s’emploie comme relation désignative
              universelle : c’est en français le, la, les; du, de la,
              des; à, au, à la, aux. etc. Comme verbe, il exprime dans
              l’idiôme antique, l’action de se mouvoir vivement,
              d’aller avec promptitude d’un lieu à un autre ; dans
              l’idiôme moderne, il signifie proprement se lasser par
              trop de mouvement.
                                  
                                  
 AL et ALL (R. intens.) Dans son excès d’extension,
              c’est tout ce qui s'évanouit, tout ce qui est vain, tout
              ce qui s’exprime par les relations adverbiales non,
                                  
                
 AEL. Une demeure élevée, une tente.
                                  
                                  
 A.OL. L’action de s'élever, de s'étendre,
              d'envahir, de remplir l'espace ou la durée.
 AIL. Toutes les idées de
              vertu, de courage, de vigueur, de facultés physiques
              et morales, de force extensive et végétative : un
                chêne, un bélier ,un chef, un prince; les
                  poteaux de la porte, le seuil; etc.
                  AM final. Le signe
              potentiel réuni à çelui de l’activité extérieure, employé
              comme S. collectif, donne naissance à une racine qui
              développe toutes les idées de causalité passive et
              conditionnelle , de force plastique, de faculté
              formatrice, de maternité.
                                
                                
 AM final.
                                  Une mère, une origine, une souche, une métropole, une
                                  nation, une famille, une règle, une mesure, une matrice.
              C’est dans un sens abstrait, la possibilité conditionnelle
              exprimée par la relation si. Mais remarquez que
              lorsque la voyelle-mère 
 fait place au S. de la nature
              matérielle 
 Ayin alors
              la R. 
, perd son expression conditionnelle et
              dubitative pour prendre le sens positif exprimé par avec. 
L’ar .
 renferme toutes les
              significations de la racine hébraïque. C’est, comme nom, une mère, une règle, un principe, une origine; dans
              un sens étendu, c’est la maternité, la cause
              dont tout émane, la matrice qui contient tout;
              comme verbe, c’est l’action de servir d'exemple et de
                modèle, l'action de régler, de poser en
                  principe, de servir de cause; comme
              relation adverbiale, c’est une sorte d’interrogation
              dubitative et conditionnelle exactement semblable à
              l’hébreu 
; mais, ce qui est assez remarquable, la
              racine arabe 
 ne prend point, pour exprimer la relation
              adverbiale avec, le S. de la nature matérielle 
,
              avant celui de l’activité extérieure 
 elle le prend après ; en sorte
              que l’arabe au lieu de dire 
,dit,d’une manière inverse 
.
              Cette différence prouve que les deux idiomes, quoique
              tenant aux mêmes racines, n’ont point été identiques dans
              leurs développements. Elle montre aussi que c’est au
              phénicien ou à l’hébreu qu’il faut rapporter les origines
              latines, puisque le mot cum (avec) dérive
              évidemment de 
, et non de 
.
                  
. A.OM final. Cette
              modification, inusitée en hébreu, signifie en chaldaïque,
              le fond des choses.
                                
                                
 AIM final. Voyez 
.
                  AN final. Racine
                onomatopée, qui peint les angoisses de l'âme, la peine,
                les sanglots, l'anhèlement.
                                
                L'ar. .
 employé comme verbe, signifie gémir, se
                  plaindre.
                                  
                                  
 A.ON
                                    final Toute idée de douleur, de tristesse, de
                souci, de calamité.
 AN
              final. Les signes qui composent cette racine sont
              ceux de la puissance et de l’existence individuelle. Ils
              déterminent ensemble la séilé, l’ipséité, ou le moi de l’être, et bornent l’étendue de sa circonscription.
                                
                                
. Dans un sens étendu , c’est la sphère d'activité morale ; dans un sens restreint
              c’est le corps de l’être. On dit en hébreu,
 AGI moi: c’est .comme si l’on disait ma seité,
              ce qui constitue la somme de mes facultés, ma
                circonscription.
L’ar. 
 développe en général les mêmes
              idées que l’hébreu 
, Dans un sens restreint, cette
              racine exprime de plus, le temps actuel, le présent;
              et comme relation adverbiale elle se représente en
              français par que, afin que parce que.
                                                                     
 A.ON.
              Lorsque la R. 
 a reçu le signe convertible universel, elle
              devient le symbole de l'être, en général, Dans cet état,
              elle développe les idées les plus opposées. Elle exprime tout et rien, l’être et le
                néant, la force et la faiblesse, la vertu et le vice, la richesse et la pauvreté: et cela, suivant la
              manière dont l’être est conçu, et l’idée que l’on attache
              à l’esprit ou à la matière, qui en constituent l’essence.
              On pouvait, dans la pureté de la langue hébraïque, faire
              sentir, jusqu’à un certain point, ces oppositions; en
              éclairant ou éteignant la voyelle- mère 
, de cette manière :
              
 AIN.
              Lorsque le signe de la manifestation remplace le S.
              convertible dans la R .
, il en précise le sens; mais de
              façon néanmoins à présenter toujours le contraire de ce
              qui est énoncé comme réel : en sorte que partout où se
              présente ie mot 
, ii exprime absence.
              .
              
              
              Racine peu usitée en hébreu , où elle est ordinairement
              remplacée par 
 ASin .
              L’arabe
offre toutes les idées qui se déduisent de
              celle de base. .Dans plusieurs idiomes antiques
              on a tiré de cette R. le nom même de la Terre, comme étant
              la base des choses; et de là dérive encore le nom de d' Asie ; cette partie de la terre, qui, considérée longtemps
              comme la terre entière, a conservé, malgré toutes les
              révolutions, la dénomination absolue qu’elle avait reçue.
              Le ch .
 ASI a
              signifié dans un sens restreint un médecin ; sans doute
              par allusion à la santé dont il rétablit la base. Le
              syriaque, le samaritain et l’éthiopique, suivent en cela
              le chaldaïque.
                  
              
                  AWH, racine inusitée en
              hébreu. C’est un son onomatopée dans l’ar . 
 employé pour défendre quelque
              chose. Le ch. 
 caractérise la matière végétale.
                                
              L’ar. 
 exprimant une défense, une rejection,donne
              naissance au mot compost 
, qui signifie une
.
                                  
                                  
              
AP
                final. Le signe de la puissance réuni à celui de
                la parole, constitue une racine qui caractérise, dans un
                sens étendu, tout ce qui conduit à un but, à une fin
                quelconque, une cause finale, Dans le style
                hiéroglyphique , on symbolisait cette racine par l’image
                d’une roue. Dans le style figuré on en déduisait
                toutes les idées d’entraînement, d’emportement,
                d’enveloppement dans une sorte de tourbillon, etc.
                                
                L’ar. 
 est une racine onomatopée, développant
                toutes les idées de dégoût, d’ennui, d’indignation. Dans
                le langage antique , elle était reçue dans le même sens
, et y représentait la relation adverbiale pourquoi.
                                
                                
 La partie de l’âme appelée appréhension,
                ou compréhension. Dans un sens très restreint, le nez : dans un sens figuré la colère.
                                
                                
 A.OPh. L’action de conduire à une fin, d'entraîner,
                                  denvelopper dans un mouvement de rotation ;
                l’action de saisir avec l’entendement ; l’action
                de passionner, d'émouvoir, etc.
                  
              
Toute idée de bornes, de
              limites, de force réprimante, de terme, de fin.
                                
              L’ar
exprime
              en général tout ce qui est ferme et restreint. C’est le
              point central des choses. Le ch,
 renferme toutes les idées de
              pression et de compression. La racine analogue arab
 s’emploie dans l’idiôme moderne.
              pour signifier toute espèce de redoublement et de
              réitération. En concevant la racine
 comme représentant le centre, le
              rond, ou la profondeur des choses, ou trouve dans son
              redoublement 
, un lieu très secret et très caché, un
                asyle, un refuge.
                                  
                                  
                                  
 A.OAyin.
              L’action de presser, de rapprocher, de pousser vers le terme.
 ACQ.
              Toute idée de vacuité. Racine peu usitée en hébreu,
              excepté en composition .Le mot hébreu 
 ACQI signifie proprement un bouc sauvage ; et l’arabe 
 employé comme verbe, désigne
              tout ce qui est nauséabonde et fait lever le cœur.
AR.
              Cette racine et celle qui va suivre sont très importantes
              pour l’intelligence du texte hébraïque. Les signes qui
              constituent celle dont il s’agit ici. sont ceux de la
              puissance et du mouvement propre. Ils fournissent ensemble
              le symbole de l’élément principe quel qu’il soit, et de
              tout ce qui appartient à cet élément, ou à la Nature en
              général. Dans le style hiéroglyphique,
 était représenté par la ligne
              droite, et 
 par la ligne circulaire. 
 conçu comme principe
              élémentaire, indiquait le mouvement direct, rectiligne, et 
 le mouvement relatif, curviligne et giratoire.
 AR tout ce qui tient au principe élémentaire,tout ce qui est fort, vigoureux , producteur.
              L’ar. 
 offre le même sens que l'hébreu. C’esi une
              ardeur, une impulsion en général : dans un sens restreint,
              c’est l'ardeur amoureuse, et même l’action de se livrer à
              cette ardeur, par la réunion des sexes.
                  
 AR ou IAR. Tout ce qui coule,
              tout ce qui est fluide : un ruisseau. Le chaldaïque 
 ou
 AR ou
                AIR, signifie l'air.
                  
 A.OR.
              Le feu, l'ardeur; l’action de brûler.
                                
                                
 A°OR.
              La lumière; l’action d'éclairer, d'instruire. La vie, la joie, la félicité, la grâce ; etc.
                                
                                
 ARR. (R. intens.) Dans son excès de force, cette R. développe les idées d'exécration,
                                  de malédiction.
                                  
                                  
 ARG. (R. comp.) Une tenture, un tissu.
                                  
                                  
 ARE. (R. comp) Un rassemblement, un amas.
                                  
                                  
 ARZ. (R. comp) Un cèdre.
 ARCh. (R. comp.) Toute prolongation, toute extension,
              tout relâchement.
                                
                                
 ARTz. ou en chaldaïque 
ARCq , (R. comp.) la terre.
              
                  ASh.Cette racine est,
                comme la précédente, le symbole du principe élémentaire
                quel qu’il soit. Elle est à la Racine 
 AR comme la ligne circulaire est à la ligne droite. Les
                signes qui la constituent sont ceux de la puissance et du
                mouvemeut relatif. Dans un sens très étendu, c’est tout
                principe actif, tout centre déployant une circonférence,
                toute force relative. Dans un sens plus restreint, c’est
                le feu considéré dans l'absence de toute substance.
 A Sin.
              Le génie hébraïque confond cette racine avec la racine .
 AR et considère en elle tout
              ce qui sert de bâse et de fondement,
              aux choses; tout ce qui est caché dans son principe, tout
              est qui est un, fort., inaltérable;
              comme paraît l'être le feu.
                                
              L’ar.désigne tout ce qui se meut avec 
 agilité et véhémence. Cette idée
              découle nécessairement de celle attachée à la mobilité du
              feu , 
.
                                
                                
 A.OSin.
              L’action de fonder, de rendre solide, de donner de la
                force, de la vigueur.
                                  
                                  
 AHSin. (R. comp.) La puissance „ la majesté, l'éclat.
                                  
                                  
 AISin. (R. comp) L'homme. V. lavR. 
 AI.
 A.OTh ou AITh.
              C’est l’être distingué ou manifesté par son signe ; ce qui
              est réel, substantiel, matériel, consistant. Dans le
              chaldaïque 
 AITH signifie ce qui est, et 
 LITh ce qui n'est pas.
                                
              L’ar. 
 ou 
 indique, comme nom, un argument
              irrésistible, un signe surnaturel, une preuve; comme
              verbe, c’est l’action de convaincre par des signes
              surnaturels, ou des argumens irrésistibles.
            
Commentaires, renvois
            et illustrations