Dans la cosmologie de Moïse, l'heptagone irrégulier se présente comme étant la figure du renouvellement des manifestations phénoméniques. Au terme de la manifestation septième (Septième jour) le mouvement expansif (Ælohîm) s'atténue et laisse la place au mouvement compressif ("l'Obscurité", les ténèbres). Les existences meurent, entre sommeil, pour renaître ou pas
Bréviaire. Philippe Le Bon		Les songe du ChevalierL Raphaël Les deux natures ?

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Le pas à pas des manifestations phénoméniques ou Jours

Le mouvement compressif ou Obscurité.

 

La Douma Parme

L'heptagone figure l'espace, considéré en états d'équilibre et de déséquilibre simultanés, prêtant à se développer d'une manière finie. L'heptagone de la Bible présente une faille, une incomptétude, nommée abîme, où agissent deux mouvements, deux forces contraires: l'Obscurité, puissance contraignante et le Souffe, Le souffle n'étant qu'un "éclat" se libérant de l'Obscurité, ( les ténèbres).

"L'Obscurité, le feu et le souffle"

La genèse de Moîse, en écriture hébraïque, n'entrevoit aucun commencement. Ce qui est, sera et fut.

 

Trois versets permettent de soupçonner la présence de l'heptagone dans le Sepher de Moïse

Indications textuelles

I. PREMIEREMENT-EN-PRINCIPE, il-créa, Ælohîm (il détermina en existence potenlielle, Lui -les-Dieux, l'Être-des-êtres), l’ipséité-des-cieux et-l’ipséité-de-la-terre.
(Fabre-d'Olivet)

Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre.
(Louis Segond)

2. Et-la-terre existait puissance-contingente-d’être dans-une-puissance-d’être: et l’obscurité (force compressive et durcissante) -était sur-la-face de-l’abìme (puissance universelle et contingente d'être ); et-le-souffle de-lui-les-Dieux (force expansive et dilatante) était-générativement-mouvant sur-la-face des-eaux (passivité universelle).

La terre était informe et vide; il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme, et l’esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux.

3. Et-il-dit ( déclarant sa volonté) , Lui-l’Ètre-des-êtres : sera- faite-lumière; et-(sera)-fut-faite-lumière (élémentisation intelligible).

Or, il avait dit, Lui-les-Dieux ; la Lumière sera, et la Lumière avait été

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En accordant des valeurs valeurs numériques aux différents termes, nous pouvons exposer la suite çi-après:

I PREMIEREMENT-EN-PRINCIPE, 2 il-créa, 3 Ælohîm, 4 l’ipséité- 5 des-cieux 6 et-l’ipséité- 7 de-la-terre /// 8 et la terre (v.2)

 

Et afficher la projection géométrique suivante (v.1 ,2)

Où le tétradécagone et l'hexagone sont censés réprésenter les états potentiels [1] de l'Univers.
Celui-ci, à l'état tangible étant figuré par le décagone, puis par le dodécaèdre et son noyau, le cube.

Le tétradécagone, l'heptagone et l'hexagone, forment l'arrière-plan de la création proprement dite.

La création, axpects géométriques, synthèse des versets 1, 2 et 3

 

Les états potentiels avant la création proprement dite ("le rien")

 

Synthèse du verset 1 et partiellement v.2 (et-la-terre)

y

		Ælohîm, le dieu "mauvais", Le "feu"

Tétradécagone	Tracé moderne	https://shs.hal.science/halshs-01351717/document

 

L'heptagone et son incomplétude		Le "feu"

Le tétradécagone figure l'idée d'un retour à un état de latence, sous forme d'un repli, cela dans le cadre d'une réduction par le "feu"

 

401, MA: l'eau
407, MZ: une sécheresse subite

Aspects graphique et idéographique du repli "des-eaux" vers "de-la terre" 1402.

Nun N, " Lorsqu’il est placé à la fin des mots, il devient le signe augmentatif Nun final ou N final, et il donne à l’être toute l’extension dont il est individuellement susceptible. Les grammatistes hébraïsans, en plaçant ce caractère parmi les héémanthes, avaient bien remarqué qu’il exprimait, au commencement des mots ou l’action passive et repliée en soi ; ou quand il paraissait à la fin, le déploiement et l’augmentation : mais ils avaient tiré peu de parti de cette remarque."
Fabre-d'Olivet.

C final, le signe de la contraction, de la fixation:
(Ch.1v.2) Et-l'Obscurité*, HShC final

* La force comprimante prenant le dessus sur l'ardeur interne (représentée par l'hexagone ci-dessus).

Composition de l'Obscurité selon Fabre-d'Olivet: " HShCf., l'obscurité..... Ce mot est composé de deux racines contractés, HSh-ACf.. Il est remarquable dans son sens figuré et hiéroglyphique. Dans son sens figuré, c’est un mouvement comprimant et durcissant; dans son sens hiéroglyphique, c’est un combat, une opposition violente, entre les principes contraires du chaud et du froid. La racine HSh exprime un mouvement violent et désordonné, causé par une ardeur interne qui cherche à se distendre. La racine ACf.peint, au contraire, un sentiment de contraction et de resserrement qui tend à se centraliser. Dans la composition du mot, c’est la force comprimante qui l’emporte, et qui enchaîne l'adeur interne forcée de se dévorer elle- même.

 

Aspect grammatical du passage: ipséité_de-la-terre à et-la-terre (Ch.1,v.1 à v.2)

O -Tz f. : l'excitation
O - E: lacère, déchire.

Aspect géométrique de-la-terre

Aspect idéographique et géométrique du passage de-la-terre à et-la-terre

HH: toute chose faisant effort.
EE, l'existence absolue (non réductible).

Déterminatifs et champs d'action

Déplacement du centre de la "terre"

Webographie

[1] Etats potentiels
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tsimtsoum
https://fr.wikipedia.org/wiki/En_Sof

Le tétradécagone dans l'architecture
https://www.insei.fr/ressources/plan-de-la-chapelle-du-palais-daix-la-chapelle