, Aleph, A
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Comme indication, Aleph ou A, première lettre de l'alphabet débute la Genèse ou cosmogonie de Moïse. Ce caractère est généralement transformé en numérotation positionnelle par 1, lu : Chapitre premier. Il en est de même pour les chapitres suivants: 2 pour Beth ou B , 3 pour Gimel ou G, etc..
Les caractères à fonte carrée introduits par Esdras sont le résultat d'une longue transformation. Pour Aleph, la gravure proto-sinaïque serait la plus ancienne représentation. Le choix graphique se portant vers la tête d'un animal cornu, bœuf ou d'un taureau, suggère une intention idéographique dont on effectue une translittération en remontant le temps à partir de graphes plus récents[1] . Le graphe sera lu Aleph, puis A .[2]
J. Friedrich
D'un contenu idéographique [3] sous-tendant probablement le caractère proto-sinaïque, notre A par l'intermédiaire de l'alpha met en l'idée d'une privation et par le A latin [4] , une préposition. Au fil des siècles l'association d'un graphe à une idée, voire à un concept plus ou moins élaboré a évoluée au gré des espaces culturels. Les attributs du taureau ont suivi le même chemin.
Au Proche-Orient, au Moyen-Orient, le bœuf / taureau jouissait d'une attention particulière, il était considéré comme le créateur du monde par les uns ou symbole de puissance par les autres. Mésopotamie "Créateur du monde, Ô seigneur du pays, seigneur de la parole de vie, Ô Enlil, père se Sumer, berger du peuple aux cheveux noirs, toi qui as la vision de toi-même, boeuf sublime, boeuf sublime, boeuf sublime, boeuf sublime, boeuf sublime, boeuf sublime, boeuf sublime." Greece and Babylon par Levis R. Farnell (T. and T. Clark Edinburg, 1911).[5] Égypte Hymne à Amen-Ra, le Taureau d'Héliopolis, Front Fetish to God in Ancient Egypt, arrangement en vers libres par E.A. Wallis Budge (Oxford University Press, Londres, 1934), p. 409.
La figure du taureau était associée à la musique et aux rituels de renaissance.
1. Comme concept symbolique, le taureau associé à Saint-Luc exprime ce par quoi, ici la puissance du créateur, Ælohîm, Lui-les-Dieux ou Dieu, permet à la "lumière" de sortir des "ténèbres" ou "mal". Pour cela il suffit de retourner l'image (da gauche) pour constater la transformation en un bouc satanique. le retour à la position de départ met en évidence la sortie vers le haut de ladite "lumière" sous l'impulsion du Père. Et Dieu dit: que la lumière soit! Et la lumière fut
2. Le passage de l'ombre à la lumière, par l'ouverture du livre dans une abside en forme de fausse-porte entourée de montants, renvoie au registre supérieur montrant les vertus du mouvement extensif sur soi, ou retour du créateur sur lui-même pour arriver à cette fin. Le lien entre le siège-principe prolonge par deux lignes obliques se dirigeant vers le père butent sur le linteau assurant le lien entres le monde de l'exit en ce concomitante et transitoire et l'action non temporelle du créateur. Le linteau joue le rôle de la peau dans une enveloppe, la peau par son épaisseur figure la mise en forme de l'espace: un volume quelconque délimite par ses contours, arêtes par ex. Sur ce thème, en L'Égypte l'on dessinait une peau, d'ailleurs figuré plus haut avec le tikenou.
"Premier caractère de l'alphabet dans presque tous les idiomes connus, Comme image symbolique, il représente l'homme universel, le genre humain, l' Être dominateur de la terre, Dans son acception hiéroglyphique, il caractérise l'unité, le point central, le le principe abstrait dune chose. Employé comme signe, il exprime la puissance, la stabilité, la continuité. Quelques grammairistes lui donnent la faculté d'exprimer comme en arabe, une sorte de superlatif; mais ce n'est que le résultat de sa puissance comme signe. Les rabbins l'emploient comme une sorte d'article, et lui donnent le même sens que nous donnons à la relation désignative à. Il est souvent ajouté en tête des mots, en qualité de voyelle redondante, pour les rendre plus sonores et ajouter à leurs expressions". Fabre-d'Olivet. Son nombre arithmétique est 1.
Commentaires Au delà d'un simple équivalence arithmétique, 1 ou Un est comme la racine , un attribut de Æohîm, Lui-les-Dieux. Cette racine servant à développer l'idée de l'Être absolu dessine l'idée d'un souffle double évoquant l'espace dont 1 est l'étendue ou déploiement. .
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Commentaires par la cosmogonie égyptienne
la puissance et l'espace comme résultante Aleph et Hè , A et E , puissance et espace séparés et liés par l'idée d'extension (, L) se retrouvent dans l'écriture de Dieu, Lui-les-dieux, , translittéré Ælohîm. Selon les Textes des pyramides l'espace se dit par l'énumération de deux villes Héliopolis et Abydos, la puissance triple tient des qualités attribuées symboliquement à celles-ci: cité du Principe (Atoum) et de la lumière divine (Râ) pour la première, lieu du mystère de la résurrection pour la seconde . ATOUM-RÂ: Dont le nom signifie "celui qui est et celui qui n'est pas" est le principe créateur qui s'est éveillé dans l'océan d'énergie primordiale". Sous sa forme solaire, Atoum décrit le cycle et le temps: " je suis khépri le matin, Ré à l'heure de midi, Atoum le soir"[2] assemblant ces deux concepts dans le principe créateur." L'espace se dit par l'énumération de trois villes, prélude à la tri-unité pour décrire une la puissance par le verbe se gravant, d'incisant dans la matière-l'acte d'écrire:
L'espace se dit aussi aussi à partir d'un moyeu central ou cardinalement : "les Occidentaux qui sont sur terre appartiennent au pharaon. Et la puissance de même: "Le taureau possède quatre cornes: une à l'ouest, une à l'est, une au sud, une au nord, le pharaon lui demande de baisser celle de l'ouest pour qu'il puisse passer". Sethe.303.c-d.
Avec le christianisme, les vertus cardinales, la puissance et l'espace, comme concept créateur, semblent avoir trouvé un ultime aboutissement. Quatre statues forment un espace autour d' un corps mort allongé en forme de gisant: La Force, la Justice, la Tempérance et la Prudence. La Force est y représentée par une jeune femme extrayant un dragon par la fissure d'une tour, Mais avant cela comme thème, la force fut t utilisée, par les grecs, puis par les romains.
Dans la Genèse en écriture hébraïque, le transfert de puissance ou d'une partie de la Puissance en général se réalise en attribuant des propriétés vraies ou imaginales au points cardinaux, à un point de l'espace espace. Nommer ces directions c'est agir par la voix puis l'écrit (graver c'est écrire) de là: fixer, baser la Puissance.
Le verbe assigner construit sur la racine , QR, développe l'idée de tout ce qui est incisif, pénétrant, raide, droit; tout ce qui grave ou sert à graver, toute espèce de gravure et de caractère, de signe propre à conserver la mémoire des choses. GR: De l'idée de caractère et d'écriture renfermée dans cette racine, a découlé celle de lecture, celle de tout discours oratoire, fait à haute voix; de là, les expressions divers de crier, s'écrier, dire, proclamer, lire, appeler, désigner une chose par un nom, par un signe convenu, convoquer, évoquer, etc... La Puissance et l'émergence La cosmogonie de Moïse débute la création dans un milieu amniotique, les eaux primordiales représentées par la lettre Men ou M, (terminant d'ailleurs l'écriture de Ælohîm, Lui-les-Dieux) possède une faculté d'émergence représentée par la lettre , Waw, O, W. Ce caractère a pour première acception en qualité de consonne, l'eau. Appelé convertible universel, il est l'image du nœud qui réunit ou du point qui sépare l'être du néant, cela dans son acception verbale aérienne, le son; il s'écrit . Dans sa troisième acception dite vocale lumineuse- "je me dis", Waw s'écrit . Enfin avec la lettre Ayin, , nous atteignons le sens matériel (Ayin-A: la réalité physique, Ayin-D, Ayin-B, la densité, AyinG: le feu véhément, la durée, les choses temporelles, etc..). A Héliopolis Toum forme locale de Râ, flottait dans le Noun. Toum signifiant à la fois "néant" et "totalité". Il y restait à l'état informe, inconsistant, instable. "il ne trouvait pas d'endroit pour se tenir" (Papyrus de Leyde). arriva un instant ou Toum désira" fonder dans son "cœur" tout ce qui existe. Pour cela "il se dressa parmi ce qui était dans le Noun, hors du Noun et des choses inertes". Ailleurs le verbe est substitué au "feu" : Osiris déclare s'identifier avec l'eau primordiale au démiurge Toum, en ces termes: "Viens ici, Viens à moi, ou Viens à nous".Pour A Montet [4] , d'où sont extraites ces lignes le cri "Viens ici, ou Viens à moi serait le verbe proféré par Toum-Osiris qui fait surgir la lumière du chaos.
L'émergence dans le Sepher Beræshith, se fait à travers les acceptions sonores verbales et vocale lumineuse du caractère Waw. L'émergence est le transfert de puissance dans l'espace à partir d'un moyeu, d'un point central. Ce transfert est révélé par deux termes, le souffle et l'abîme. Par souffle l'on entend généralement vent, haleine, souffle vital et de là, esprit. Ruâh s'écrit avec un Waw "verbal aérien, il s'agit là d'un son, venant modifié ce qui est dit en la racine RH, dont l'arabe par la racine onomatopée... peint l'effort du vent sur quelque chose. La racine hébraïque indique toute idée d'expansion et de dilatation aérienne: le vent, le souffle, l'âme, l'esprit: tout ce qui meut, émeut, anime, inspire, transporte. Le son vu comme un vent, un souffle, animerait, serait la cause d'une animation vitale. Cette animation vitale se déclenche en deux phases: Un son peut être le produit d'une perception, d'une sensation: aie!, Oh! par ex, .et dans l'écriture, ici, le son vient avant la conception de la surprise, de la douleur. 1. Le son produit par Ælohîm , lui-les-Dieux sur lui-même, intérieurement est le résultat d'un état double équilibre / déséquilibre se traduisant à l'aide des nombres ainsi: de Aleph la puissance, première lettre à la douzième Men ou l'eau, traduit transcrites en nombres: Le rapport 20/19= 1.0526 donne la valeur approchée du 1/2 ton, 1.0535: Do5 ou Do# par ex. Le son produit par Ælohîm sur lui-même se produit dans un milieu isotrope," l'eau , Men, M, vue ainsi: tout ce qui est local , plastique et passif. Ælohîm agit par extension AL, sur lui-même . Ce son a pour effet la production d'un amassement, comme l'être la mer à la surface du globe. Le , Men final , de , Ælohîm, indique un sens collectif, ici l'idée d'entassement, dans un sens propre et restreint: la mer. L'idée d'entassement, dans sa modalité, à savoir le son émanant du créateur a été conservé dans l'arabe.....qualifiant une sorte de cri de rassemblement, la racine hébraïque évoquant là uniquement : la vie manifestée. Pour résumer, dans son mouvement d'extension sur lui-même Ælohîm, s'amasse périphériquement sur lui-même et ce par l'entremise d'un son. Cet amasse ment est le signe de la mise en volume (s) ou limitation de l'espace.
L'écriture sur laquelle l'obscurité est construite repose sur deux racines contractées H-Sin et A-C final porteuse de puissance à travers la lettre Aleph est non pas un attribut de Lui-les-Dieux, mais "l'autre face" du principe créateur. Dans la théologie chrétienne les qualificatifs bien et mal utilisés pour Dieu et Satan ou Diable évoquent ce concept.
Dans la Genèse en écriture hébraïque, l'Obscurité possède deux propriétés apparemment contradictoires : elle est une ardeur interne cherchant à se distendre:un feu central: principe appétant, tout ce qui amène l'aridité et une puissance de compression douée d'un mouvement relatif. Comme images complémentaires cela serait la vis d'un pressoir, qui par réaction subirait un mouvement inverse et d'une pompe à vélo bouchée à l'extrémité, dont le piston poussé à l'extrême compresserait l'air tout en l'échauffant, et qui brusquement libéré produirait le mouvement inverse.
A gauche, Dieu actionnant le pressoir [8 [9] Le balancement entre une force extensive et une force compressive est ce qui caractérise la vie et plus largement l'existence. Le cœur en est un symbole. l'auteur présumé du Sepher Beræshith a choisi la terre comme corps vivant. Et-la terre-existait.....
2. Le son produit par l'abîme s'ouvrant est le résultat d'un mouvement d'un mouvement de va-et-vient de la terre sur elle-même. Bien qu'ayant choisi la terre comme image d'un corps vivant, le Sepher décrit dans ce terme une concept toute autre bien que pouvant se rapprocher d'une corporification terrestre: le serpent. le terme AERTz, par sa racine RTz, indique une sorte de mouvement de vibration, recommençant et finissant, reptiforme, qui se propage en se divisant. C'est aussi, tout se qui se meut par secousses; tout ce qui se rompt, se partage: une rupture, un morceau.
Cette existence traduite en nombres ainsi: de la treizième lettre au 24 me caractère de l'alphabet hébraïque, Men final, l'amassement, met en évidence, la aussi un état double: 56/55 = 1.018. légèrement supérieur au comma pythagoricien. http://fr.wikipedia.org/wiki/Comma_(musicologie) Et-la terre-existait.....Do 6.
Du 25ème caractère, Num final indiquant toute idée de déploiement et d'augmentation au 28 me caractère ALeph final, état d'équilibre sera atteint: le silence
La puissance par l'Obscurité, l'espace et le temps: Dans la Genèse hébraïque l'existence suit non pas la ligne mais la courbe du Temps ou chemin parcouru entre les renaissances solaires (Jour premier, jour second etc...). Le temps solaire débute à 6 heures du matin, à l'orient, pour se terminer à 18 heures. la course solaire définit heures diurnes, les heures nocturnes sont définies par l'écoulement de l'eau. En lettres Alpeh pour 1 et Men final pour 24
Des caractères finaux surnuméraires en termes d'heures associés au lettres du cycle "normal", deux associations sont usitées pour former des racines: 1-25: Aleph-Nun final et 4-28Dalet-Aleph final. En effet 2.26 Beth-Phé est inusitée et 3.27 Gimel-Tsadé final de même. 1-25: Aleph-Nun final, la somme de mes facultés: la seité. mais aussi, quand il est modifié par le signe Waw dans son acceptation verbale sonore: la faiblesse, et par le signe Waw dans son a cc pet ion verbale intellectuelle: la force. 4-28: Dalet-Aleph final, le signe de l'abondance naturelle réuni à celui de la manifestation, développe toutes les idées de suffisance, de raison suffisante; de cause abondante, et de divisibilité élémentaire. Ces idées associées à l'idée d'Obscurité (lettre Kaph final) développe numériquement l'origine de l'espace 1-25 et 4-28, le ton musical. 650 (N) 560 (M) 480 (C)
Résumé: le terme Aleph conceptualise l'idée d'un point de départ cosmogonique par lequel une tri-unité engendre un quatrième terme: le mouvement ou action .Le point de départ consiste en un mouvement extensif suivi d'un retour en forme d'enveloppement; c'est-à-dire: A comme Aleph, puis A le retournement en écriture du même terme, et A son inversion, dans un mouvement cyclique d'enveloppement [description]. Le terme Alpeh est placé à travers le caractère, ou G (déterminatif) sous le signe de l'organisation. Avec la racine GA se développe toutes les idées d'agrandissement, de croissance, de développement organique, d'augmentation, de magnitude. Son double déterminatif GG, indique toute idée d'élasticité; tout ce qui prête et s'étend sans se désunir. Ses nombres retranscrits en lettres mettent en évidence l'idée d'une tri-unité AAA et par HGA , tout d'abord l'idée d'une action rude et continuée; tout mouvement tourbillonnant; tout transport de joie; une joute, un jeu, une fête populaire, un tournois un carrousel, puis ensuite les mêmes idées décrites dans la racine GA.
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