Sepher ou livre
Résumé |
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Le sepher ou livre est placé sous le signe du mouvement, lien entre les choses.
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- Il s'agit d'un mouvement d'ouverture et de fermeture figuré par un livre-rouleau composé par deux spires. |
- Le basculement entre ces deux états, s'apparente au mouvement avant-arrière de la tête, sa marche entre deux états mentaux: le bon et le mauvais et spatialement entre les deux spires du rouleau, ce qui à droite, ce qui est à gauche. |
- Une idée de son (waw) intérieur semble liée à l'état de fermeture. |
-Le terme Sepher développe toutes les idées de fructification, de production, de génération élémentaire. Sepher est le lieu d'une accumulation, de l'abondance.
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Samekh, S la racine ZS pour guider ce terme, est inusitée en hébreu , de même en arabe. Z, seul ici, figure le lien abstrait entre les choses, le mouvement.
Trois lettres composent ce mot.
Samekh ou S,
Pé ou P
Res ou R.
Les graphimes anciens, peignent pour S l'état d'ouverture sous forme d'un arbre la ramure ouverte à droite et à gauche et de fermeture pour P sous forme d'une bouche les lèvres jointes. R peint une tête d'homme de profil et représente son mouvement déterminant, sa marche. R semble être l'emblème du "feu terrestre" bon ou mauvais qui l'habite. R seprésente l'idée d'un mouvement "bon ou "mauvais".
.La lettre Samekh S, représente aussi l'dée du mouvement circulaire dont le centre Aleph, déployant ainsi la circonférence, devient un cercle sensible. AS est la base sensible et SA .: développe toute idée de circonférence, de tour, de pourtour, de rondeur.
Pé, P. "ce caractère appartient, en qualité de consonne, à la touche labiale, et possède deux articulations distinctes: par la première P, il se lie au caractère ou B, dont il est que le renforcement; par la seconde Ph, il se lie avec Waw, .O, devenu consonne, et prononcé V ou F".
: Par son graphisme actuel indique l'idée d'intérieur, de d'enveloppement, de fermeture et d'ouverture relatives, de retenue et de libération. P et Ph décrivent une action intérieure et active, de nature paternelle et productive , dont l'origine semble être de nature sonore ().
SPh, Toute idée de bout, de fin, de comble, de chose qui termine, qui consomme, qui achève.
SPh: L'extrémité d’une chose, le point où elle cesse ; son achèvement, sa consommation, sa fin : la défection , le manque de cette chose : le bord, le comble, le sommet, le seuil; tout ce qui la commence ou la termine; tout ce qui y est ajouté pour sa perfection : De plus, une réitération de la même action, une addition, un supplément ; une chose finale où plusieurs autre aboutissent : une durée enveloppant plusieurs actions.
PHR, " le signe emphatique remplaçant le signe de l'actitivté intérieure , et réuni à celui du mouvement propre , constitue une racine qui développe toutes les idées de fructification, de production, de génération élémentaire".
Le terme Sepher, par 340, son nombre, en lettres GM, indique une accumulation, une agglomération, en arabe: toues les idées d'abondance et de cumulation.
Beræshith Principe ou commencement
Résumé |
- Le Principe est un espace intérieur de forme quadrangulaire, qui par la division engendrant l'abondance, est la source naturelle de toute existence physique. Une action intérieure et active, réciproque et sympathique entre ses parties se propage. Ce mouvement lent, quasi silencieux, permet alors une ouverture, une sortie hors de cet espace.
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- Le Principe est composé deux mouvements potentiels, le premier rectiligne partant d'un centre et aboutissant à un mouvement relatif pour former une ligne courbe circonférentielle, le second étant de même nature, mais s'arrêtant sur la circonférence pour se diriger d'une manière rectiligne, en suivant celle-ci. Dans sa marche, ce dernier mouvement devrait borner l'espace d'une manière régulière pour former un tout cohérent, "une chose", hors celle-là chute dans une profondeur, un abîme. |
Le terme Beræshith, Principe - commencement est guidé par la lettre Dalet, D, emblème la source de toute existence physique; elle exprime en général l'abondance née de la division: c'est le signe de la nature divisible et divisée. D forme avec la letttre B (une habitation d'après les signes proto-sinaîques), la rac. DB, développant les idées d'émanation, de communication, de transmission, d'insinuation.
Le terme Beræshith est construit sur les rac. B(I)Th et R(A) Sh
- B(I)Th : La lettre B développant l'idée d'une action intérieure et active et Th évoquant la réprocité et la symphathie entre des parties.
La rac. B(I)Th, indique, de fait, toute idée d'espace intérieur, de lieu, d'objet contenant, de demeure propre, de réceptacle, de logis, d'habitation où se produit un mouvement (BI) d'une chose qui avance, paraît au dehors, vient, s'ouvre, d'une manière lente et quasi silencieuse (ITh)
- BRA, une production active en puissance, toute conception, toute émanation potentielle, tout mouvement inné, tendant à manifester au defors la force créatrice de l'être. C'est aussi la rayon du cercle duquel naît la circonférence.
- R(A) Sh, qui à travers du signe du mouvement relatif (Sh) réuni au mouvement propre (R) décrit l'idée du centre (A) déployant la circonférence, c'est le principe agissant. Avec RA, il s'agit d'un rayon géométrique et par ASh, le déploiement de la circonférence.
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(A) dans R(A)Sh étant le signe de la puissance ici partagée, il convient de prendre en compte la rac. AR, conçue comme principe élémentaire, indiquait le mouvement direct, rectiligne, giratoire.
- Sh(I)Th, Le signe du mouvement (Sh) associé à celui du mouvement réciproque, indique le lieu où s'inclinent irréstiblement les choses, une espèce de profondeur (l'abîme).
Le terme Beræshith, par 913, son nombre, en lettres TAG, met en avant, tout d'abord, l'idée d'une résistance, d'un repoussement, d'un rejaillisssement, ce qui cause la réfraction lumineuse et, une chose agissante qui tend à s'augmenter.
CREA
Résumé |
- Lors d'un va-et-vient dans un espace intérieur, un point moyen central apparaît, fixant le départ d'un mouvement rayonnant, source d'une production potentielle accomplie en capacité de se réaliser tangiblement, et douée d'une sorte de mouvement exécuté sur soi-même en ligne spirale accompagnée d'une tendance à compacter, à centraliser (un mouvement concentrique tendant à rapprocher) |
Le verbe créa est guidé par la lettre Hê, E, formant ainsi la rac. EE représentant l'existence dite absolue* (non réductible), autre aspect de Æohîm. E forme avec B, première lettre du terme, la rac. EB, indiquant toute idée de fructification, de production.
* E............E
: le "va-et-vient" sans support ni objet entre lui-même (Æohîm).
- BRA final, représente une production potentielle accomplie en capacité de se réaliser tangiblement, BR étant le rayon du cercle duquel naît la circonférence.
Le terme créa, par 203 et 1202 , ses nombres, en lettres CG et ACB , indiquent, en arabe, pour le premier: une sorte de mouvement exécuté sur soi-même en ligne spirale et pour le second: une tendance à compacter, à centraliser soit un mouvement concentrique tendant à rapprocher,
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