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Racine onomatopée qui peint le jappement d’un chien. C’est au figuré, un cri, un hurlement, une vocifération. L’éthiopique
ID. Le signe de la manifestation potentielle réuni à la R .
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La vie absolue manifestée, l’Éternité, l’Être éternellement vivant : Dieu.
L’ar. a laissé perdre toutes les idées intellectuelles, développées par la R. hébraïque, et conservées par le syriaque
et par le samaritain
, qui signifient également l’Être absolu. On n’entend par le mot
qu’une sorte de cri de rassemblement
.
, IEB. (R. comp.) L’action de fructifier, de manifester ses fruits : une portée, un fardeau. L’action de porter , de produire. V. la R.
et
AB et EB
(R. comp.) Émanation divine , Dieu-donné : c’est le nom du peuple juif ou celui de Juda, dont il dérive.
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Toute manifestation lumineuse; toute chose intelligible.
I°OM final. (R. comp.) La manifestation lumineuse, continuée, universalisée : le jour. V. la R.
IM final.
L’ar. n’a conservé aucune des idées intellectuelles renfermées dans l’hébreu. Comme nom, c’est dans un sens restreint, un jour; et comme verbe, prendre jour; ajourner.
I.ON final. (R. comp.) L’être passant de puissance en acte : l’être manifesté. V. la R.
A°ON. C’est, dans un sens étendu, la faculté génératrice de la nature, la force plastique : dans un sens plus restreint, c’est une chose indéterminée, molle, douce, facile, propre à recevoir toutes les formes ; une terre blanche, argileuse, ductile, un limon; etc..
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Racine inusitée en hébreu. L’arabe ne parait pas la posséder..
IZM final. (R. comp.) Méditer, penser: V. la R.
. ZM final. Voyez également les autres racines positives qui reçoivent en assez grand nombre, l’adjonction initiale
I, J.
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Racine inusitée en hébreu. L’ar. ne paraît pas la posséder.
IHD. (R. comp.) La manifestation de l’unité; l’action de s'unir, l’état d’être un, unique, solitaire. V. la racine
HD.
.
IHM final (R. comp.) L’action d'être échauffé, embrâsé, au propre et au figuré. V. la R.
HM final.
IHP final (R. comp.) Être nuds- pieds. Voyez la R.
HP final.
IHSh (R. comp.) Toute idée d’origine, de source, de race. V. la R.
HSh. Elle est considérée ici comme principe central.
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. Racine inusitée en hébreu.
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La manifestation de toute puissance spirituelle, de toute durée intellectuelle. Dans un sens plus restreint, l’esprit.
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La manifestation de la restriction ; c’est-à-dire l’endroit par où les choses sont restreintes, le côté.
L’arabe ne possède point cette racine en propre; les mots arabes qui s’y attachent dérivent du persan , qui signifie un.
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Toute idée d’émission et de prolongation.
L’ar. ne s’applique guère qu’à la sortie des dents des enfants, et à leurs diverses formes.
I°OL. L’action de remplir l’air de ses cris; un chant d’allégresse, une jubilation.
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Le signe de la manifestation uni à celui de l'action extérieure, employé comme S. collectif, compose une racine dont l’objet est de peindre la manifestation universelle, et de développer toutes les idées d’amas et d’entassement.
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Le signe de la manifestation, uni à celui de l’existence individuelle et produite, compose une racine d’où se développent toutes les idées de manifestation particulière et d’être individuel: de là, les idées accessoires de particularité, d’individualité, de propriété.
L’ar. n’a conservé presque aucune des idées intellectuelles développées par l’hébreu. Cette racine antique sert pourtant encore à former le pluriel des noms masculins, en arabe comme en chaldaïque et en syriaque; mais il s’en faut de beaucoup que ce soit d’une manière aussi constante. Elle se change souvent, dans ce cas, en
suivant l’usage des Samaritains, et plus souvent disparaît entièrement pour laisser ce même pluriel se former de la manière la plus irrégulière.
IN final. Ce qui manifeste le sentiment individuel, l'existence propre, l'intérêt : tout ce qui est relatif à un centre déterminé, à un point particulier; tout ce qui tire à soi, s’approprie, enveloppe, entraîne dans son tourbillon; dépouille, opprime les autres pour son intérêt : tout mouvement intene, tout désir d'accroissement.
I°ON final. (R. comp.) La faculté génératrice de la nature, la force plastique : dans un sens restreint, une colombe, symbole de la chaleur fécondante.
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Racine inusitée en hébreu. L’arabe paraît indiquer un mouvement de progression.
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Toute chose creuse et propre à en recevoir une autre, comme une poële, une pelle, etc..
L’a r. peint, comme R. onomatopée, le cri de celui qui veut attraper quelque chose, ou la saisir avec la main.
IAyinD . (R. comp) Toute espèce de convention, de fixation de jour, de lieu, de temps, pour une assemblée, une file, une détermination. V. la R.
Ayin D.
IAyinZ. (R. comp.) Tout ce qui est âpre, escarpé. V. la R.
AyinZ.
IAyin T. (R. comp.) Tout ce qui couvre, enveloppe, comme un vêtement. Voyez la R.
IEL. (R. comp.) Toute chose qui s'élève; qui grandit, augmente, profite, R.
AyinLamed.
IAyinP. (R. comp.) Tout mouvement qui lasse et fatigue. R.
AyinP.
IAyinTz. (R. comp.) Toute espèce de consultation, de délibération : toute chose qui tend à fixer sur un point, à déterminer, V. la R.
.AyinTz.
IAyinR. (R. comp) Tout ce qui entoure et défend une chose, comme l'enveloppe du noyau, le bois du roseau, l'écorce de l’arbre, la peau du corps : un bois, une forêt, destinés à couvrir, à préserver une habitation, etc.. V. la R.
. AyinR.
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. Le signe de la manifestation, réuni4 celui de la parole, constitue une racine qui s’applique à toutes les idées de beauté, de grâce, de charmes et d’attraits.
L’ar. ne s’est conservé que dans la composition des mots, comme dans
beau,
beauté, etc.
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Racine inusitée en hébreu; mais qui parait exprimer toute idée de progéniture et de propagation, tant dans l’arabe , qui signifie pousser, en parlant des plantes; que dans le syriaque
qui désigne une peuplade, une nation.
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Toute idée d’obéissance et de sujétion.
L’ar.caractérise proprement ce qui est blanc.
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Toute idée de respect, de crainte, de révérence, de vénération.
L’ar. laisse entendre une chose polie, lisse, sans aspérités, mais pourtant ferme, comme le crystal. C’est aussi une chose de nature ignée; mais alors le mot l'exprime toujours l'essence et la nature objective des choses. Voyez la R.
AT.
arabes’attache à la
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Le signe de la manifestation joint à celui du mouvement relatif, ou par contraction à la R. élémentaire ASh, , donne naissance 4 une racine d’où découlent toutes les idées de réalité, de substantialité : c’est en général, l’être substantiel et effectif ; et en particulier, un vieillard. On prend souvent cette racine pour ex primer l’état d’être, de paraître tel, de se manifester en substance.
Cette racine ne s’est point conservée en arabe, dans sa pureté originelle; elle est devenue onomatopée et idiomatique comme beaucoup d’autres ; et le verbe a signifié dans un sens restreint, sauter, gambader, se livrer à la joie.
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.Racine inusitée en hébreu ; mais qui dans le chaldaïque, dans le syriaque, dans le samaritain
, exprime toujours l’essence et la nature objective des choses. Voyez la R.
AT.
Commentaires, renvois
et illustrations