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Le souffle, ruâh
cosmogonie de Moïse

 

 

 

 

GENESE de MOÏse

Les termes


RuÂH,
le souffle de ÆlohIm, Lui-les-Dieux
etaiT Generativement mouvant



 

Le souffle, dans la Genèse en écriture hébraïque se caractérise par une action expansive, de nature sonore, difficile à mettre en œuvre. Cette action trouve son origine dans la mise en équilibre entres deux états contenus grammaticalement dans le terme Obscurité.

 

La terre était informe et vide; il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme, et l’esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux.

 

Et-la-terre (1) existait puissance-conlingente-d’ètre dans-une-puissance-d’être: et-l’obscurité (5) (force compressive et durcissante) -était sur-la-face de-l’abîme (puissance universelle et contingente d'être ); et-le-soulfle (9) de-Lui-les-Dieux (force expansive et dilatante) était-générativement-mouvant sur-la-face (14) des-eaux (passivité universelle).
-Traduction littérale, Fabre-d-Olivet

" Mais la Terre n’était qu’une puissance contingente d’être dans une puissance d’être ; l’Obscurité, force astringente et compressive, enveloppait l'Abîme, source infinie de l’existence potentielle; et l’Esprit divin, souffle expansif et vivifiant, exerçait encore son action génératrice au- dessus des Eaux, image de l'universelle passivité des choses."

- Traduction dite correcte, Fabre-d-Olivet

-" La terre était informe et vide; il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme, et l’esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux".

- Traduction , Louis Segond

 

, l'obscurité..... Ce mot est composé de deux racines contractés, . Il est remarquable dans son sens figuré et hiéroglyphique. Dais son sens figuré, c’est un mouvement comprimant et durcissant; dans son sens hiéroglyphique, c’est un combat, une opposition violente, entre les principes contraires du chaud et du froid. La racineexprime un mouvement violent et désordonné, causé par une ardeur interne qui cherche à se distendre. La racine peint, au contraire, un sentiment de contraction et de resserrement qui tend à se centaliser. Dans la composition du mot, c’est la force comprimante qui l’emporte, et qui enchaîne l'ardeur interne forcée de se dévorer et même.

A la faveur de circonstances précises, la force centrale se déploie.

Le Souffle

OR.OH. Ce terme est déterminé par la lettre Dalet, D, symbole de la division quaternaire, qui forme avec la lettre Waw, O, W, ici dans son acception consonante et figurant "l'eau", (ce qui est passif, mobile et formateur, la racine DO, exprimant un état mental difficile, pénible. Si on associe la lettre suivante, pour former la racine Dalet-Res, DR, on voit apparaître l'idée d'état temporel des choses (l'ordre, la génération, le cycle, le temps).

et-le-souffle, ce terme est bâti sur la racine Res-Het, RH, modifiée par la lettre , Waw, O, W, écrite dans son acception verbale aérienne (le son). décrivant une action, aérienne sonore expansive: le vent, le souffle, mais aussi tout ce qui meut, anime, transporte.

OR.OH., valeur numérique: 220. BC, cette rac. n'existe pas dans le vocabulaire radical. Néanmoins le terme souffle étant lié à l'idée d'obscurité et aux eaux, comme on le verra plus loin, nous retenons ici, la rac. BC f.
BCh final
. La racine AC final qui développe toutes les idées de compression, s’étant réune au S. d'activitë intérieure B, forme la R. BCh final dont le sens propre est une liquéfaction, une fluxion, résultante d'une étreinte plus ou moins forte, ainsi que l’exprime l’arabe.

De làBCh final l’action de couler de se fondre en eau, de pleurer ; Tout fluide provenant d'une contraction, d'une contrition : un débordement, un torrent, les pleurs, etc.

L’ar. a exactement le même sens.
et ()

eet-le-souffle

La conjonction de coordination relie le terme précédent abîme (8) à souffle (9) ThE°OM f. (et) R;OH, pour former la rac. M R:" tout ce qui se livre à son implusion, usurpe, envahit l'espace, mais lorque ce même signe se lie par contraction à la rac. AR*, symbole de l'élément principe, alors la racine qui en résulte s'applique à toutes les modifications de ce même élément., de là, l'arabe: 1. l'action de passer, de dépasser, d'outrepasser, 2, l'état d'être amer, fort, robuste."
* Il s'agit là de: AElohîm (10) agissant en tant que cieux et terre, EARTz

Le souffle expansif outrepasse ici la force comprimante de l'Obscurité dont on doit reprendre la définition de Fabre-d'Olivet

 

L'Obscurité, Do-Fa, le souffle R.OH, Fa,

Ruâh, le souffle

Générativement mouvant

 

Et-la-terre existait puissance-conlingente-d’ètre dans-une-puissance-d’être: et-l’obscurité (force compressive et durcissante) -était sur-la-face de-l’abîme (puissance universelle et contingente d'être ); (9) et-le-soulfle de-Lui-les-Dieux (force expansive et dilatante) (10) était-générativement-mouvant sur-la-face des-eaux (passivité universelle).

La terre était informe et vide; il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme, et l’esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux.

" MRHPTH , générativement-mouvant.... Moyse, par un tour de phrase qu’il affectionne extrêmement, emploie ici, pour exprimer l’action du souffle dont il vient de parler, un verbe qui dérive de la même racine; c’est-à-dire, qui s’attache toujours au mot, et qui peint, comme je viens de le dire, un mouvement expansif et vivifiant. Le signe P qui le termine maintenant, y ajoute l’idée de génération active, dont il est le symbole hiéroglyphique. Le samaritain se sert du mot , dont la racine étant la même que celle de l’hébreu NShP, lui donne le sens d’agiter d’un mouvement vital, d'animer. Au reste, le verbe hébraïqueest le même que, avec la seule différence du caractère substitué au caractère B : il signifie, se dilater, s'épandre, s’agiter prolifiquement L’arabe a le même sens.

Voyez le vocabulaire radical pour le mot ".
Fabre-d'Olivet.

 

" (H) MRHPTH est déterminé par la lettre H, formant avec M , la rac. HM: formant l'idée d'une ardeur génératrice, d'un enveloppement / Ajoutons ceci, MTh,le sommeil, la mort..

Son nombre, 728, ZBH, exprime l'idée d'une division en gouttes / et d'une chose qui fermente.