cosmogonie de Moïse

 

 

 

 

Les termes

 

 

le souffle

 

Le souffle, dans la Genèse en écriture hébraïque se caractérise par une action expansive, de nature sonore, difficile à mettre en oeuvre. Cette action trouve son origine dans la mise en ordre des nombres constituant la puissance contingente d'être ou tohu bohu ("chaos"). Ce mouvement sonore s'inscrit dans le Cycle et le Temps (manifestation phénoménique).

 

La terre était informe et vide; il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme, et l’esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux.

 

-Traduction littérale, Fabre-d-Olivet

Et-la-terre existait puissance-conlingente-d’ètre dans-une-puissance-d’être: et-l’obscurité (force compressive et durcissante) -était sur-la-face de-l’abîme (puissance universelle et contingente d'être ); (9) et-le-soulfle de-Lui-les-Dieux (force expansive et dilatante) était-générativement-mouvant sur-la-face (14) des-eaux (passivité universelle).

- Traduction dite correcte, Fabre-d-Olivet
" Mais la Terre n’était qu’une puissance contingente d’être dans une puissance d’être ; l’Obscurité, force astringente et compressive, enveloppait l'Abîme, source infinie de l’existence potentielle; et l’Esprit divin, souffle expansif et vivifiant, exerçait encore son action génératrice au- dessus des Eaux, image de l'universelle passivité des choses."

- Traduction , Louis Segond
" La terre était informe et vide; il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme, et l’esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux".

 

Ce terme est déterminé par la lettre Dalet, D, symbole de la division quaternaire, qui forme avec la lettre Waw, O, W, ici dans son acception consonante et figurant "l'eau", (ce qui est passif, mobile et formateur, la racine DO, exprimant un état mental difficile, pénible. Si on associe la lettre suivante, pour former la racine Dalet-Res, DR, on voit apparaître l'idée d'état temporel des choses (l'ordre, la génération, le cycle, le temps).

et-le-souffle, ce terme est bâti sur la racine Res-Het, RH, modifiée par la lettre , Waw, O, W, écrite dans son acception verbale aérienne (le son). décrivant une action, aérienne sonore expansive: le vent, le souffle, mais aussi tout ce qui meut, anime, transporte.

220. Le souffle est la résultante d'un mouvement contraire de nature contractile (difficile, pénible) dans le tohu bohu ou chaos ou "eaux" , de là: était-générativement-mouvant sur-la-face des-eaux (passivité universelle). Ces"eaux" "débordent".
et ()
La conjonction de coordination relie le terme précédent abîme à souffle ThE°OM f. (et) R;OH, pour former la rac. M R:" tout ce qui se livre à son implusion, usurpe, envahit l'espace, mais lorque ce même sihne se lie par contracrtion à la rac. AR, symbole del'élément princpe, alors la racine qui en résulte s'applique à toutes les modifications de ce même élément., de là l'ar.: 1. l'action de passer, de dépasser, d'outrepasser, 2, l'état d'être amer, fot, robuste."