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L'idée de sécheresse
     

 

 

 

 

 

La secheresse
et la terre

dans la GenEse HEBRAÏQue

 

Pour relever l'idée de sécheresse la plupart des traducteurs retiennnent le verset 10, chap. 1. dont voici le contexte:

1.6.  Dieu dit: Qu'il y ait une étendue entre les eaux, et qu'elle sépare les eaux d'avec les eaux.

1.7  Et Dieu fit l'étendue, et il sépara les eaux qui sont au-dessous de l'étendue d'avec les eaux qui sont au-dessus de l'étendue. Et cela fut ainsi.

1.8  Dieu appela l'étendue ciel. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le second jour.

1.9  Dieu dit: Que les eaux qui sont au-dessous du ciel se rassemblent en un seul lieu, et que le sec paraisse. Et cela fut ainsi.

1.10  Dieu appela le sec terre, et il appela l'amas des eaux mers. Dieu vit que cela était bon.

1.11 Puis Dieu dit: Que la terre produise de la verdure, de l'herbe portant de la semence, des arbres fruitiers donnant du fruit selon leur espèce et ayant en eux leur semence sur la terre. Et cela fut ainsi.

 
1.12 La terre produisit de la verdure, de l'herbe portant de la semence selon son espèce, et des arbres donnant du fruit et ayant en eux leur semence selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon.

.13 Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le troisième jour.
Louis Segond

L'auteur de la Genèse hébraïque écrit:

Traduit ainsi par Fabre- d'Olivet

10. Et-il-assigna-nom, lui-Les Dieux, à-l’aridité, terre (élément terminant et bornant); et-à-la- tendance des-eaux, il-assigna-nom, mers (immensité acqueuse, manifestation de l’universelle passivité) : et-il-considéra, Lui-les-Dieux, cela- ainsi bon.


Les termes et leurs champs d'action


Et-il-assigna-nom,(B)(B)OIQRA final: A travers ce terme on trouve tout d'abord les idées d'une réalisation, d'un accomplissement de la puissance (Aleph final) Avec les déperminants (B)(B), toute idée de vide intérieur et de boursouflure extérieure / puis dans, (BO) toute progression, marche graduée, de venue, de passage d'un lieu à un autre, le mouvement d'une chose qui s'avance, qui s'ouvre, vient au dehors, venant de l'abîme, / (suivi) d'un rejet / (forment) ce qui constitue la nécessité, la sujétion / à l'action de graver, de conserver, de garantir, de fixer.
Ses nombres:
317, GAZ, l'action de supprimer, d'enlever toute croissance, 1316, aller vers une augmentation d'ignition, et enfin 1633, AOGG, une tendance à l'élasticité.

Le vocabulaire radical est plus explicite:

KR"Le S. compressif, réuni à celui du mouvement propre, constitue une racine qui développe l’idée de tout ce qui est incisif, pénétrant, roide, droit; de tout ce qui grave ou qui sert à graver, de toute espèce de gravure et de caractère, de signe propre à conserver la mémoire des choses.

L’ar. présente le même sens radical que l'hébreu, mais avec quelque différence dans les développements. Comme verbe,signifie se fixer en quelque lieu, à quelque chose, s’y arrêter, s’en souvenir, faire un acte de commémoration , désigner , avouer, etc.

KR. De l’idée de caractère et d'écriture renfermée dans cette racine, a découlé celle de lecture, et de celle de lecture, celle de tout discours oratoire, fait à haute voix ; de.là, les expressions diverses de crier, s'écrier, dire, proclamer, lire, appeler, désigner une chose par un nom, par un signe convenu, convoquer, évoquer, etc.

En faisant abstraction du signe, ou du caractère, et ne voyant que la cause qui le trace, ou l’effet qui le suit, on a trouvé l’idée de cours, de contingence et d’enchaînement ; de là celle de cours des événements, de sort, d'occurence; l’action d'advenir, de survenir, d'accourir, d'arriver, etc.

, ou K.OR, K°OR, ou KIR. L’idée d’incision a fait naître celle d'inciser, de creuser; etc. de là celles de puits, de fontaine, de fossé, de trappe, de piège, d'abîme; mais tout ce qui est incisif, pénétrant, roide, causeune sensation qui rappèle celle du froid: de là, avec l’idée de la froidure, celle de tout ce qui peut en garantir, comme une enceinte murée, une grotte, une tour; et par extension, une ville."

 

ALEIM f. Lui-les-Dieuxאֱלֹהִים, . ce terme traduit par Dieu, débute par le signe de la puissance, Aleph, A, אֱ, de la puissance extensive, AL, אֱלֹ, en opposition, en face de , LE, לֹהִ , lui-même. La rac.Ei indique l'idée d'arranger, d'apprêter les choses. La fin terme ים, IM final, indique le résultant de cette opposition: la manifestation d'un entassement quelconque
. La rac. EM final, modifiée par le signe de la manifestation Yod, I ou J, exprime l'idée de la vie universalisée : la puissance vitale de l'univers, toute espèce de bruit tumultueux, toute commotion, tout fracas

Deux lettres guident le terme Ælohîm: E et Z

, E, formant avec la première lettre du terme A, la racine, EA , développe l'idée d'existence évidente, démontrée, mais aussi de mouvement démonstratif, exprimé dans un sens abstrait par les relations, voici, voilà; ce, cette
Zayin, Z, lié à la première lettre du terme, forme la racine, ZA, décrivant toute idée de mouvement et de direction donnée; le bruit, la terreur qui en résultent: un trait; un rayon lumineux; une flèche, un reflet.

Le champ d'action

EZ,un mouvement chaotique / en utilisant l'idée de puissance, lié au terme, on trouve dans AZ, l'idée d'un mouvement générateur fondateur, un mouvement d'ascension d'après lequel une chose se place au-dessus d'une autre (voir AZ)
ZE: tout mouvement démonstratif, manifestant, rayonnant.

Synthèse:

ALEIM est caractérisé par un mouvement d'extension revenant sur lui-même pour former un entassement. Ce mouvement peut être vu dans toutes les dimensions de l'espace pour former un volume. Ce mouvement représente la puissance vitale de l'Universdéclenchant dans son retour une vibration sonore et un mouvement secondaire chaotique et fondateur qui élève, fait sortir de son point d'équilibre l'amassement , IM poteniel, pour le dupliquer. Il s'agit là d'une manière d'aranger, d'apprêter les choses.


Les valeurs 86 et 646 sont interprétées comme les états particuliers d'une d'action, ici le passage de l'état plastique représenté par la lettre , Mem, M à l'entassement représenté par la lettre , Mem final, M, final.
646, retranscrit en lettres : ODO figurel'inclination sur soi dans un état de division.
86, HO l'existence élémentaire en général; en particulier, tout ce qui rend cette existence manifeste et patente; tout ce qui l'annonce aux sens.

La somme 732, ZDB, figure le champ d'action total soit 27x27 où se propage, se communique un son causant une effervescence (voir rac. ZD et DB).

L'existence élémentaire et Elohîm


A-l'aridité (D) LIBShE, ce terme est guidé par la lettre (Dalet D) formant avec le signe L, la racine (DL) toute idée d'extraction et de tout enlèvement, de tout épuisement / Bsh, indique toute idée de chaleur, de feu dans une sorte de progression avec un retard dans la marche, cela créant un vide, et enfin dans ShE, un effort pour tirer à soi.
Son nombre, 347, indique dans GD, de tout ce qui agit en foule, qui afflue, qui s'agite en tumulte, une incursion, une irruption, une incision, et dans DZ, l'idée de tournoyer ?.

Synthèse: l'aridité est l'état final après qu'il a été fait un effort pour extraire que qui est considéré comme étant le centre de la vie, le coeur, lors d'un mouvement d'ouverture, de séparation par l'entre-mise d'une giration.

Fabre-d'Olivet, commentaire
" , l'aridité..... Ici la racine, dont j’ai déjà expliqué le sens, se trouve précédée du signe de l’action intérieure, et du signe de la manifestation et de la durée, pour témoigner l’aclion interne et continuelle de ce principe igné. Ainsi, c’est une chose, non seulement aridisée par le feu, mais une chose que le feu continue à brûler intérieurement, qui se révèle grâce à la force irrésistible qui fait tendre les eaux vers un lieu déterminé"

terre. il s'agitt non pas, de la sphère terrestre mais d'un espace plat,

Fabre-d'Olivet, commentaire
" , terre  Je fais à l’égard de la terre, la même remarque que j’ai faite à l’égard des cieux; et je passe ensuite à son étymologie. La R. primitive, contient les signes réunis d’une puissance stable, et d’un mouvement propre, continu, presque ioujours violent Ces deux signes qui paraissent opposés entr’eux, produisent une racine élémentaire qui se retrouve dans toutes les langues, et qui, exprimant tout ce qui appartient à l’élément principe ou à la nature en général, signifie, suivant les modifications nouvelles qu’elle reçoit, la lumière, iéther, le feu, l'air, l'eau, la terre, et même le métal. La Langue hébraïque, qui n’est autre que l’égyptien primitif, possède cette racine dans toutes les modifications, ainsi qu'on peut le voir au vocabulaire radical, R. , etc. Sans qu'il soit besoin d'examiner ici les diverses modifications de cette racine impoi'tante, qu'il me suffise de dire que, soit qu'on y ajoute les signes de la compression et du sens matériel,comme les Chaldéens et les Samaritains dans leurs mots ;soit qu'on y place, comme les hébreux, le signe , qui exprime le terme et la fin de toute substance, on y trouve également la ferre, c'est-à-dire, l'élément borné, figuré, tactile, compressif, plastique, etc. Il faut remarquer qu'en augmentant la force de la racine dans son caractère potentiel , on en fait ou , tout ce qui brûle, tout ce qui embrase, soit au propre, soit au figuré ; et qu'en doublant son mouvement on en forme , tout ce qui est exécrable et maudit; et "lin, tout ce qui est escarpé, rude, montueux, etc."

 


   
Déterminants
Valeurs numériques
la mise en pièce
de l'exitence élémentaire

la réduction par le "feu"
G.1,v,1
de-la-terre
HH
88
v, 2
et-la-terre
EE
55
v,10
la-terre
GG
33
 


8/5= 1.6, 5/3= 1.66