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La Genèse hébraïque selon l'auteur présumé, Moïse, met en scène au chapitre IV, l'ordre et le désordre, le bien et le mal à travers Habel et kaîn, êtres cosmogoni-logiques émanations d'Adam et Êve. Habel suivant plusieurs traductions conduit, dirige le troupeau et Kaîn se donne du mal, il est laboureur.
L'ordre et le désordre ne seraient pas être l'un sans l'autre. Au chapître I, Ælohîm dit, considère, assigne, fait. En arrière plan, dans l'obscurité, le chaos rêgne en maître. Le concept est ancien. Selon les Textes Pyramides: Pharaon a mis la rectitudes (Maât) à la place de l'iniquité (isefet). "Lorsque Pharaon, doté d'une vie en éternité, a reçu la charge de gouverner le monde, il a trouvé isefet". Pour Moïse, IE°OE est celui--qui-est, qui-a-été et qui-sera.
Le maintien de l'ordre cosmique a pour corrolaire la stabilité, la continuité et la complétude du, des cycles. Le désordre peut apparaître à la fin d'un règne, d'un cycle. La continuité générationnelle et la complétude d'un cycle régulier est mise à l'épreuve. Le Sepher Beræshith ou Genèse a introduit le concept du Principe pour garantir la continuité du cycle.
Principe est tout d'abord l'origine première de toute chose, mais aussi noyau transmissible d'un cycle à un autre, d'une génération à une autre par multiplication divisionnelle et régénération.
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Comme origine première de toute chose-être, le Principe_Beræshith contient à l'état latent la force-la puissance et les mouvements caractérisant sa vitalité divisionnelle. Principe est conçu comme étant un état d'équilibre et de déséquilibre, d'ordre et de désordre entre ses parties, desquelles émergera à la faveur d'un son, un mouvement extensif nommé Ælohîm propre à la création tangible, à la stabilité, à l'équilibre. Principe_Beræshith figure l'Unité origine des unités relatives par multiplication divisionnelle.
En étant que noyau transmissible d'une génération à une autre, il contient toujours à l'état latent la force et le mouvements, mais sa vitalité divisionnelle s'en trouve affaiblie par l'usure du temps et doit êre régénérée, dissoute, rendue "pure".
Le mythe à sa grammaire, le vocabulaire radical ou séries des racines hébraïques, selon Fabre-d'Olivet, décrypte les termes en faisant résurgir à côté des sens propre et figuré, leurs sens idéographies. Le mythe semble récouvrir un concept pré-scientique dont les nombres et les valeurs numériques attribuées aux signes d'écriture sont les porteurs.
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L'universalité d'Adam première conception* en tant qu'être cosmogonique et cosmologique réside sur la particularité suivante: Adam est "homme et femme" en un seul être. Ælohîm forma ce qui constitue Adam et plus précisemment il raréfia, il aggloméra, il lia ; il fit une configuration élémentaire constituée avec Aleph ou A de puissance et de l'autre côté du signe de la division Dalet ou D, (A)M final: la matrice, la mère, ce qui va servir ce cause.
* Chap.II,v.5: " ... et-Adam (l'homme universel) non-être (non exister en acte) ...
D'après certaines traditions le Ka'ba, aurait été construite par Adam ou laissée en derrière lui dans la plaine de Médine. "Kaaba, Ka'aba ou Ka'ba sont des transcriptions approximatives de l'arabe الكَعْب ةen transcription traditionnelle: ‘al ka’abaʰ) qui signifie cube. Les anciens chroniqueurs rapportent qu'avant l'avènement de l'islam (jahilya), il y avait 24 ka'bas dans la péninsule arabique, mais celle de la Mecque était vénérée par toutes les tribus. On dit que la Kaaba contenait plus de 360 idoles; chaque tribu y trouvant les statues (asnam) de ses dieux."
Dans la modélisation des trois premiers versets de la Genèse, l'idée de cube apparaît ainsi que celle d'une première unité et d'une seconde unité "double" de la premère.
I. PREMIEREMENT-EN-PRINCIPE, il-créa, Ælohîm (il détermina en existence potenlielle, Lui -les-Dieux, l'Être-des-êtres), l’ipséité-des-cieux et-l’ipséité-de-la-terre.
2. Et-la-terre existait puissance-contingente-d’être dans-une-puissance-d’être: et l’obscurité (force compressive et durcissante) -était sur-la-face de-l’abìme (puissance universelle et contingente d'être ); et-le-souffle de-lui-les-Dieux (force expansive et dilatante) était-générativement-mouvant sur-la-face des-eaux (passivité universelle).
3. Et-il-dit ( déclarant sa volonté) , Lui-l’Ètre-des-êtres : sera- faite-lumière; et-(sera)-fut-faite-lumière (élémentisation intelligible).
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"l'obscurité" ou force compressive et durcissante |
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La Kaaba, le "cube" et Al-hatïm, la partie effondrée |
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Adam première conception, homme et femme simultanément doit alors être assimilé au concept d'unité tel que le vocabulaire l'envisage, or l'unité telle qu'elle est conçue par l'écrivain supposé, est double, au masculin et au féminun, faisant de Alohîm, aleim final, formé d'un Aleph ou A, et du signe de la manifestation Yod, I ou J, une entité cosmologique double. (I. 26. Et-il-dit, Lui-les-Dieux (déclarant sa volonté), nous-ferons Adam en-ombre-nôtre, conformément-à-l’action-assimilante-à-nous).
, un. Aleph-Het-Dalet, AHD
Le terme AHD est guidé, déterminé par la lettre D ou Dalet , exprimant l'idée d'abondance née de la division.
Le terme AHD est construit sur la racine A (H) D indique tout objet extrait de la multitude, tout ce qui émane d'une chose, la puissance de la division, une émanation modifiés par la lettre H représentant l'idée d'un travail, une action normale et législative, d'effort. AD, dont ce mot est formé, " se prend quelquefois pour l’unité même*, surtout en chaldaïque, signifie proprement, une pointe, un sommet, la partie la plus aiguë d'une chose; le haut d une pyramide. C’est la division arrêtée, subjuguée par une sorte d’effort; comme l’indiquent les deux signes D et H qui la composent". Enfin, pour conclure, AH indique les idées d'équilibre, d'égalité, de fraternité.
*HD: l'unité relative". (Fabre-d'Olivet)
On trouve ADTh, une, au féminin.
Au féminin, le terme ADTh est guidé, déterminé par la lettre Tet ou T et qui comme signe grammatical est celui de la résistance et de la protection. Cette lettre associée au premier signe du terme, forme la racine TA évoquant l'idée de résistance, de repoussement, de réjection; ce qui cause la réfraction lumineuse. Ce terme est construit sur la racine A (D) Th, recouvrant l'idée d'objet, de signe, de marque, etc.. modifiée par la la lettre D, signe de l'abondance née de la division
La suite du terme, par AD, indique tout objet distinct, seul, extrait de la multitude. Enfin avec DTh, il est évoqué l'idée de toute chose émise pour suffire, pour satisfaire, pour servir de cause suffisante
Traduction littérale (Fabre-d'Olivet)
1. Et-lui-Adam (l’homme universel) connut;-cette-même Hêwa (l’existence élémentaire) l’épouse- intellectuelle-sienne (sa faculté volitive) et-elle-conçut, et-elle-enfanta l’existence-de Kaîn (le fort, le puissant; celui qui tire au centre, qui saisit, qui agglomère, qui assimile à soi) ; et-elle-dit, j’ai-centralisé, (formé par centralisation) un- être-intellectuel de-l’essence-même-à-IHÔAH.
2. Et-elle-ajouta par-l’action- d'enfanter l’ipséité - fraternelle - à- lui, l’existence-d’Habel ; et-il-fut Habel, conducteur (surveillant) de-l'être-indéfini, (le monde corporel) et-kaîn-fut serviteur, (ellaborateur) de-l’élément-adamique.
3. Or-ce-fut de-la-cime des-mers qu’il-fit-aller, Kaîn, du-produit de- l’élément-adamique, (homogène) une-oblation à-iHÔAH..
1. Lecture d'après les champs numériques d'actions |
V.1.
1. Et-lui-Adam. 56, EO: ce qui est en puissance d'exister / 616, OAO: et qui se manifeste par un son brusque / le signe d'une appétance. 672, OZE: une excitation / , manifestant.
2 . connut. 84, HD: borna.
3. cette. 401, MA: l'eau (ce qui est local et plastique) Hêwa. 19 , AT: le son.
4. L'épouse intellectuelle-sienne. 707, WHz: en se doublant, en s'ajoutant à elle-même.
5. et-elle-conçut. 440, DM: en devenant homogène.
6. Et-elle-enfanta. 417, DAZ: dans l'action de voler avec rapidité / elle fonda, un point fixe.
7. L'existence-de. 401, MA:
l'eau (ce qui est local et plastique) _ Kaîn. 160, AS: la base / 810,HI: la vie élémentaire, 970, TWh: errer.
8. et-elle-a-dit. 647,OD: l'idée d'inclination / DZ: par réflexion
9. j'ai centralisé. 560, ES: en silence
10. un-être-intellectuel. 311, GAA: un développement organique de nature double.
11. de-la-même-essence-de. 411, DAA: fertile, fécond _ IE°OE. 26, BO: capable d'action intérieure et active / faisant passer d'une nature à l'autre (de ce qui n'est pas à ce qui est) selon le mode vocal lumineux (concevoir selon les nombres)
V. 2.
1. Et-elle-ajouta. 546, EDO: une émanation, une diffusion d'une chose une par sa nature, comme l'effet du son, de la lumière, de la voix, l'écho, de là, abatre, renverser / ayant la faculté de féconder, de rendre fertile / 1266, ABOO: la cause productive, la volonté efficiente, le mouvement déterminant, la force générative / établissant une conjonction. 1821, AHBA: établissant un rapport d'équilibre, d'égalité, pour développer une excitation / dans la nature double et former une unité.
2 par-l'action-même-d'enfanter. 464, DOD: l'action d'agir par sympathie, par affinité, de se suffire mutuellement, forme un vase d'élection, un lieu, un objet vers lequel on est attiré.
3. l'ipséité . 401, MA: l'eau (ce qui est local et plastique) _ fraternelle-à-lui. 25, BE: s'ouvre avec bruit.
4. l'existence. 401, MA: l'eau (ce qui est local et plastique) _ d'Habel. 37, GZ: l'action d'après laquelle on supprime, on enlève, on extrait toute superfluité, toute croissance.
5. et-il-fut. 31, GA: un développement organique
6. Habel. 37, GZ: l'action d'après laquelle on supprime, on enlève, on extrait toute superfluité, toute croissance.
7. conducteur. 275, BZE: pris la prééminence.
8. de-l'être-indéfini. 141, ADA: tout ce qui émane d'une chose: la puissance de la division, l'unité relative, une émanation, 791, ZTA: le lien qui unit les choses / le repoussement, la réjection, le rejaillisement, 982, THB: ce qui rend dense, rend épais, ce qui repousse / et qui rapproche, féconde.
9. et-Kaïn. 166, AOO: La puissance de la conjonction / 816, HAO: la violence d'un effort, d'un coup porté / par appétance, 1270, ABWh: produit / dans un mouvement précipié, rude et désordonné.
10. fut. 20, C: une sorte de moule.
11. serviteur. 76, ZO: ce mouvement rude et fait avec effort.
12. de-l'élément-adamique. 50, N: produire une existence individuelle
V.3.
1. Or-ce-fut. 31,GA: un développement organique.
2. de-la-cime. 230, BL: il s'agit d'une chose qui se transporte ou qui se bouleverse, sans augmenter de volume ou qui par une force dilatante, agissant du centre à la circonférence, augmente le volume de la chose, en y causant un espèce de bouillonement, de boursoufle / 1040, IM: pour s'amasser, 1270, ABWh: ce mouvement déterminant / est précipité, rude, désordonné.
3. des-mers. 100, K: la force et la contrainte, la force agglomérante ou réprimante / 660, OS: créer une tentation, 760, ZS: un lien / pour développer un mouvement circulaire.
2. Lecture par les déterminants |
V.1.
1. Et-lui-Adam, (B et D) OEADM final, (l'abîme / est la raison suffisante, la cause de l'abondance, de la divisibité élémentaire).
2. connut, (G) IDWh, (pour organiser).
3. cette-Hêwa, (E) ATh, (le mouvement démonstratif) - (O) H.OE, (une émission subite de lumière, une manifestation, ce qui rend patent, découvre ce qui était cachè).
4. L'épouse intellectuelle-sienne, (E) AShTh°O, (le mouvement démonstratif).
5.. et-elle-conçut, (H) OThER, (l'existence élémentaire).
6. et-elle-enfanta, (G) OThLD, (pour organiser).
7. l'existence-de-Kaïn, (E) ATh(le mouvement démonstratif) _ (Z et T) KIN final, (une diffusion dans le temps ou l'espace / )
8. et-elle-a-dit, (H) OThAMR ((l'existence élémentaire).
9. j'ai centralisé, (B) KNThI (toute idée d'évacuation, d'épuisement).
10. un-être-intellectuel, (E) AISh ((le mouvement démonstratif).
11. de-la-même-essence-de-IE°OE, (E) ATh, (le mouvement démonstratif) _ (H) IE°OE, (la vie élémentaire)
V.2..
1. Et-elle-ajouta, (O et O), OEADM final, (une conjonction / une conjonction).
2. par-l'action-d'enfanter, (O) LLDTh, (l'intention).
3. l'ipséité_fraternelle-à-lui, (E)Ath _ (Z)AHI°O (le mouvement démonstratif _ un mouvement et une direction donnée).
4. l'existence d'Habel, (E) ATh, (le mouvement démonstratif) - (A) EBL, (la volition).
5. et-il-fut, (G) OIEI), (l'enveloppement, le développement)
6. Habel, (A) EBL, (la volition).
7. conducteur, (E) RWhE, (concevoir, générer,,accroître, de là, un gonflement, une intumescence, une montagne).
8. de-l'être-indéfini, (O et H) TzAN final), (toute fermeté,, solidité, consistance, persistance, la necessité / toute idée de division, de scission, de partage, de coupure; tout ve qui agit à l'extérieur).
9. et-Kaîn, (O)
OKIN final, (une conjonction)
10. fut, (B) EIEI , (dans l'abîme)
11. serviteur (D) WhBD, (tout ce qui pousse, tout ce qui se met en mouvement).
12. de-l'élement-adamique, (E)ADME, (le mouvement démonstratif).
.3.
1. Or-ce-fut, (D) OIEI, (la difficulté d'action).
2. de-la-cime, (E et E) MKTz final, (entre les deux "bornes" de l'existence dite absolue).
3. des-mers, (A et G) IMIM final, (fixe un centre / dans l'abîme).
3. Lecture à travers la compostion des termes |
V.1.
1. Et-lui-Adam,OEADM final: la manifestation, la manifestation subite de lumière, l'action de rendre patent, de découvrir ce qui était caché / la puissance de la division, l'unité relative / pour former une matrice, une règle, une mesure (la causalité passive et conditionnelle).
2. connut, IDWh: la faculté, la force éxécutive, la puissance d'agir / ce qui met en mouvement.
3. cette-Hêwa, ATh - H.OE: le signe de _ la manifestation élémentaire / l'action de découvrir ce qui était caché, de rendre patent.
4. L'épouse intellectuelle-sienne, AShTh°O: la base, le fondement, "le feu" considéré dans l'absence de toute substance / qui arrête, oppose de la résistance
5. et-elle-conçut, OThER: la difficulté de se mouvoir / comme modalité.
6. et-elle-enfanta, OThLD: la difficulté de se mouvoir / mais qui génère, engendre, accroît.
7. l'existence-de-Kaïn, ATh _ KIN final: le signe de _ :
KN final: Cette racine a deux sources dont les expressions se fondent, pour ainsi dire, en une. Par la première, elle dérive de la racine K.O , image de la force aveugle qui meut la matière, réunie au signe augmentatif N final ; par la seconde, elle découle du signe compressif K , contracté avec la R. AN final , symbole de toute circonscription corporelle : de là,
Premièrement :
KN final. Tout ce qui tend avec ardeur vers une chose ; tout ce qui est envieux, envahissant, véhément, avide de gain et de possession
Secondement :
KN final. Tout ce qui se centralise, se concentre en lui-même , se dévore.
.De ces deux racines se forme KIN final: où se rassemblent les idées opposées de tension appétante. et de compression, de véhémence et de resserrement, de puissance et de densité. Là réside la force centrale, la base profonde, la règle, la mesure des choses ; Là se trouve la faculté qui saisit, envahit, agglomère, s approprie et assimile à soi.
8. et-elle-a-dit, OThAMR: la difficulté de se mouvoir / la modalité / : la règle, la matrice, la mesure.
9. j'ai centralisé, KNThI: KN, voir ci-dessus / ThI: la raison influente des choses.
10. un-être-intellectuel, AISh: tout centre d'activité, tout objet où l'on tend, tout lieu distinct et séparé d'un autre lieu, tout centre déployant une cironférence, toute force relative.
11. de-la-même-essence-de-IE°OE, ATh _ IE°OE: le signe de _ ce qui est, en puissance d'être et qui peut être déchiré dans ce qui constitue l'existence absolue.
V.2.
1. Et-elle-ajouta, OThSP final: la difficulté de se mouvoir / (entre) ouverture et fermeture.
2. par-l'action-d'enfanter, LLDTh: Le signe du mouvement extensif étant opposé à lui-même, compose une racine qui donne l’idée du mouvement circulaire : de la même manière que l’on voit en physique, naître ce mouvement de deux forces opposées, dont l’un attire au centre tandis que l’autre tend à en éloigner / toute chose émise pour suffire, satifaire, pour servir de raison suffisante, DTh: une loi, un édit, une ordonnance.
3. l'ipséité_fraternelle-à-lui, ATh _ AHI°O: le signe de / Le signe potentiel réuni à celui de l’existence élémentaire ,image du travail de la Nature, donne naissance à une R. d’où se tirent toutes les idées d’équilibre, d’égalité, d’identité, de fraternité. Lorsque le signe caractérise principalement un effort, la R. prend le sens de ses analogues AG, AC final et peint une action plus ou moins violente. Elle fournit alors toutes les idées d’excitation, et devient le nom du lieu où s’allume le feu, le foyer. . Un frère, un parent, un associé un voisin : le foyer commun où l’on se rassemble, L’ar . renferme tous les sens attribués à l’hébreu .
. AH et AHD. Un: le premier: toutes les idées attachées à l’identité, à l'unité.
4. l'existence d'Habel, ATh _ EBL: Le signe de _ EB. Toute idée de fructification et de production. C'est la racine . AB, dont le signe de la vie E, spiritualise le sens.
E.OB, C'est encore la racine . A.OB, mais qui, envisagée maintenant selon le sens symbolique, offre l'image de l'être ou du néant,,de la, vérité ou de l'erreur. Dans un sens restreint, c'est une exhalaison, un soulèvement vaporeux, une illusion, un fantôme, une simple apparence, etc..
L'arabecaractérise en général, un soulèvement, un mouvement spontané, un enflammement. Comme verbe,signifie s'enflammer.
/BL : Cette racine doit être conçue selon deux manières de se composer : par la première, la R. AL, qui peint l’élévation, la puissance, etc. s’y trouve réunie au signe de l’activité intérieure : par la seconde, c’est le S. du mouvement extensif L, qui se contracte avec la R. BA dont l’emploi est, comme nous l’avons vu, de développer toutes les idées de progression, de marche graduée, etc : En sorte que c’est dans le premier cas, une force dilatante, qui, agissant du centre à la circonférence, augmente le volume des choses, en y causant une espèce de bouillonnement, de boursouflure; tandis que dans le second, c’est la chose même qui se transporte ou qui se bouleverse, sans augmenter de volume.
BL. Toute idée de distension, de profusion, d'abondance; toute idée d'expansion, d’extension, de ténuité, de douceur. Dans un sens figuré, la spiritualité, l'âme humaine, l'âme universelle, le Tout, Dieu.
L’arabe caractérise, dans un sens restreint, tout ce qui humecte, mouille, lénifie, ramollit, rend fertile la terre, etc.
5. et-il-fut, OIEI: par dédain, dégoût, (par repoussement, éloignement) / (de) l'être absolu (Ælohîm) / pour apprêter les choses.
6. Habel, EBL: voir plus haut.
7. conducteur, RWhE: (il) se courba, s'inclina, se rapproche, se compacta, devint fragile, se brisa, se réduit en poudre.
8. de-l'être-indéfini: TZ A N final: une demeure où l'on se rassemble (Aleph, pa puissance, la stabilité et la continuité générationnelle) pour se mettre à l'abri; un bouclier, une urne, une corbeille; une arme défensive ou offensive quelconque.
9. et-Kaîn, OKIN final: ce qui rend manifeste / KN, Cette racine a deux sources dont les expressions se fondent, pour ainsi dire, en une. Par la première, elle dérive de la racine K.O , image de la force aveugle qui meut la matière, réunie au signe augmentatif N final ; par la seconde, elle découle du signe compressif K , contracté avec la R. AN final , symbole de toute circonscription corporelle : de là,
Premièrement :
KN final. Tout ce qui tend avec ardeur vers une chose ; tout ce qui est envieux, envahissant, véhément, avide de gain et de possession
Secondement :
KN final. Tout ce qui se centralise, se concentre en lui-même , se dévore.
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De ces deux racines se forme KIN final: où se rassemblent les idées opposées de tension appétante. et de compression, de véhémence et de resserrement, de puissance et de densité. Là réside la force centrale, la base profonde, la règle, la mesure des choses ; Là se trouve la faculté qui saisit, envahit, agglomère, s approprie et assimile à soi.
L’ar. , quoique tenant à la même racine que l’hébreu KN final , est pourtant loin d’avoir conservé ou développé un si grand nombre d’idées. Presque toutes celles qui étaient intellectuelles se sont effacées. Le verbe , qui participe le plus au sens radical, signifie proprement forger le fer, le frapper tandis qu’il est chaud ; souder les métaux, les réunir au moyen de la forge. On entend par , un forgeron.
ou KN final ou KNN final (R. intens.). Dans un sens propre et restreint, un nid, un centre, une canne, une mesure, un roseau, un habitacle, une possession , une acquisition, une conquête, un possesseur, un envieux, un rival ; l'envie, la jalousie, la haine; une affaire, un bien, la richesse, etc.
10. fut, EIE: l'être absolu (Ælohîm) / pour apprêter les choses (la manifestation de).
11. serviteur, WhBD: le centre matériel et dans un sens moins large, tout ce qui se condense, s'épaissit, devient lourd et ténébreux / BD: La racine, AD, qui caractérise tout objet distinct et seul, s’étant contractée avec le S. de l’activité intérieure (B), compose cette R. d’où découlent les idées de séparation, d’isolement, de solitude, d’individualité, d’existence particulière. De l’idée de séparation, nait celle d'ouverture; delà le sens d'ouvrir la bouche qui s’attache à cette R. dans plusieurs idiomes, et par suite celui de babiller, de bavarder, de badiner en paroles, de habler, de mentir, etc.
L’ar.signifie proprement le milieu , i'entre deux. Comme verbe, cette racine caractérise l’action de disperser.
12. de-l'élement-adamique, ADME: AD. Cette racine, composée des signes de la puissance et de la divisibilité physique, indique tout objet distinct, seul, extrait de la multitude.
L’ar. , conçu d’une manière abstraite et comme relation adverbiale, exprime un point temporel, une époque déterminée : quand, lorsque, tandis que.
AD. Tout ce qui émane d’une chose : la puissance de la division, l'unité relative, une émanation, un tison fumant.
/ tout ce qui est homogène, c'est-à-dire formée par affinité de parties similaires, et tenant à l'organisation universelle de l'être.
V.3.
1. Or-ce-fut, OIEI: par dédain, dégoût, (par repoussement, éloignement) / (de) l'être absolu (Ælohîm) / pour apprêter les choses
2. de-la-cime, MKTz final: tout ce qui se fond, tant au propre qu'au figuré; L'action de se fondre, de se liquifier, de s'affaiblir, de s'évanouir / Le S. compressif, réuni au S. final, constitue une racine d’où se développent naturellement toutes les idées de terme, de bout, d’extrémité, de but, de cime, de fin, de cessation.
et KTz et KTz final (R intens.) Tout ce qui coupe une chose, la termine , la limite, la finit; tout ce qui est extrême, final, sans rien au delà : l'action de couper, de trancher, retrancher, amputer, etc. V. Q.OTz.
L’ar. signifie proprement tondre, couper avec les ciseaux. C’est, au figuré, suivre les traces de quelqu’un , continuer un mouvement, narrer une chose ; etc.
3. des-mers, IMIM final: l'eau se partageant en deux entités.
Sous-phrase "7 "
1,a. Et-lui-Adam, (B et D) OEADM final, (l'abîme / est la raison suffisante, la cause de l'abondance, de la divisibité élémentaire).
1,b. Et-lui-Adam,OEADM final: la manifestation, la manifestation subite de lumière, l'action de rendre patent, de découvrir ce qui était caché / la puissance de la division, l'unité relative / pour former une matrice, une règle, une mesure (la causalité passive et conditionnelle).
1,c. Et-lui-Adam. 56, EO: ce qui est en puissance d'exister / 616, OAO: et qui se manifeste par un son brusque / le signe d'une appétance. 672, OZE: une excitation / , manifestant.
2,a. connut, (G) IDWh, (pour organiser).
2,b. connut, IDWh: la faculté, la force éxécutive, la puissance d'agir / ce qui met en mouvement.
2,c . connut. 84, HD: borna.
3,a. cette_Hêwa, (E) ATh, (le mouvement démonstratif) _ (O) H.OE, (une émission subite de lumière, une manifestation, ce qui rend patent, découvre ce qui était cachè).
3,b. cette_Hêwa, ATh - H.OE: le signe de _ la manifestation élémentaire / l'action de découvrir ce qui était caché, de rendre patent.
3,c. cette_Hêwa401, MA: l'eau (ce qui est local et plastique) Hêwa. 19 , AT: le son.
Sous-phrase "4 ", la centralisation
8, a. et-elle-a-dit, (H) OThAMR. ce terme est déterminé par la lettre Het ou H figurant l'idée d'un champ et du travail, qui liée avec le signe du passage entre ce qui n'est pas tangible et qui l'est forme l'idée de l'existence élémentaire dans son aspect le plus profond, le chaos.
(H) huitième lettre de l'alphabet se rapporte au chiffre Huit dont les propriétés et qualités sont les suivantes:
, huit. Sin-Bet-Mem-Nun-He, Sh-B-M-N. |
"Ce mot s'élève sur la double racine Par la première, Sh.O-M- final,
on entend l’action de poser, de placer l'un sur l'autre; par la seconde, M-.O-N final , celle de spécifier, de distinguer par les formes. C’est donc l’entassement des formes qu’il faut entendre par ce nombre. Cette signification est rendue évidente par celle du verbe Sh-M-°O-N final, qui veut dire proprement, s'engraisser, grossir.".
Le terme NMBSh est guidé par la lettre Z ou Zazin, qui comme signe grammatical est le signe démonstratif, image abstraite du lien qui unit les choses. Associé à la première lettre du terme, il forme la racine ZSH, inusitée en hébreu. |
8,b. et-elle-a-dit, OThAMR: la difficulté de se mouvoir / la modalité / : la règle, la matrice, la mesure
8,c . et-elle-a-dit. 647,OD: l'idée d'inclination / DZ: par réflexion.
9.a. j'ai centralisé, (B) KNThI. Ce terme est déterminé par le signe Bet ou B recouvrant li'idée d'une action intérieure et active, d'ordre paternelle. et qui liée avec la première lettre du terme K, signe compressif et tranchant, de la force agglomérante et réprimante, forme la rac. (B)K exprimant toute idée d'évacuation, d'épuisement.
(B) seconde lettre de l'alphabet, se rapporte au chiffre Deux dont les propriétés et qualités sont les suivantes:
, deux, Sin-Nun final, Sh-N final. |
"La racine Sin-Nun final, ShN final, composée du signe de la durée relative , et de celui de l’être produit, ou de l’accroissement , renferme toutes les idées de mutation, de transition, de passage d’un état à l’autre, de redondance. Ainsi, ce nom de nombre, en portant à la diversité , au changement, à la variation, est le contraire en tout, du précédent, qui, comme nous l’avons vu, arrête la division et tend à l’immutabilité. ShN final.Le nombre deux. Tout ce qui coupe et divise comme les dents, au propre; et la haine, au figuré. Tout ce qui varie, change; tout ce qui mesure, partage les temps; une révolution cyclique, une mutation ontologique, et dans un sens très-restreint, une année.
On trouve au féminin,".
Le terme ShN final est déterminé par la lettre G ou Gimel, exprimant l'enveloppement organique. Associée à la première lettre du terme, elle forme la racine GSh, peignant l'effet des choses qui rapprochent, se touchent, se contractent.
Le terme ShNI est déterminé par la lettre T ou Tet, qui comme signe grammatical est celui de la résistance et de la protection. Il forme avec la première lettre du terme, la racine T Sh ou Tet Sin, qui en chaldaïque exprime un changement de lieu, pour cacher et dérober à la vue.
Le terme ShNIM final est déterminé par la lettre O ou Waw, convertible universel faisant passer d'une nature à une autre. Associée à la première lettre du terme, il forme la racinai OSh exprimant le bruit confus de plusieurs choses s'agitant à la fois: un mouvement désordonné.
"On trouve au féminin,".
, ShTh, est déterminé par la lettre Z ou Zazin, signe démonstratif, image abstraite du lien qui unit les choses.Ce signe forme avec la première lettre du terme Sh, la racine ZSh: décrivant tout ce qui est corporisant, gluant, collant, tout ce qui exerce une action mutuelle. Le terme en lui-même, par ShTh , indique le lieu vers lequel s'inclinent irrésistiblement les choses, et les choses elles-mêmes qui s'inclinent vers ce lieu; de là, le fondement.
, ShThI. Cette seconde expression du nombre deux est déterminée par la lettre H ou Het . Ce signe est le symbole de l'existence élémentaire et comme signe grammatical, il tient un rang intermédiaire entre ou E, l'existence absolue, et ou C, la vie, l'existence relative et assimilée. H ou Het associée à la première lettre du terme forme la racine HSh, décrivant tout mouvement tout mouvement violent et désordonné, toute ardeur interne cherchant à se distendre. ShTh , indique le lieu vers lequel s'inclinent irrésistiblement les choses, et les choses elles-mêmes qui s'inclinent vers ce lieu; de là, le fondement.. Enfin, ThI caractérise la raison influente et sympathique des choses.
, ShThIMfinal. La dernière expression du nombre deux au féminin est déterminée par la lettre E ou Hé, l'existence absolue qui associée à la première lettre du terme forme la racine ESH, inusitée en hébreu. La dernière partie du terme, par IM final, développe toutes les idées d'amas et d'entassement. |
9, b. j'ai centralisé, KNThI: KN, Cette racine a deux sources dont les expressions se fondent, pour ainsi dire, en une. Par la première, elle dérive de la racine K.O , image de la force aveugle qui meut la matière, réunie au signe augmentatif N final ; par la seconde, elle découle du signe compressif K , contracté avec la R. AN final , symbole de toute circonscription corporelle : de là,
Premièrement :
KN final. Tout ce qui tend avec ardeur vers une chose ; tout ce qui est envieux, envahissant, véhément, avide de gain et de possession
Secondement :
KN final. Tout ce qui se centralise, se concentre en lui-même , se dévore.
De ces deux racines se forme KIN final: où se rassemblent les idées opposées de tension appétante. et de compression, de véhémence et de resserrement, de puissance et de densité. Là réside la force centrale, la base profonde, la règle, la mesure des choses ; Là se trouve la faculté qui saisit, envahit, agglomère, s'approprie et assimile à soi. L’ar. , quoique tenant à la même racine que l’hébreu KN final , est pourtant loin d’avoir conservé ou développé un si grand nombre d’idées. Presque toutes celles qui étaient intellectuelles se sont effacées. Le verbe , qui participe le plus au sens radical, signifie proprement forger le fer, le frapper tandis qu’il est chaud ; souder les métaux, les réunir au moyen de la forge. On entend par , un forgeron.
ou KN final ou KNN final (R. intens.). Dans un sens propre et restreint, un nid, un centre, une canne, une mesure, un roseau, un habitacle, une possession , une acquisition, une conquête, un possesseur, un envieux, un rival ; l'envie, la jalousie, la haine; une affaire, un bien, la richesse, etc. / ThI: la raison influente des choses.
9, c. j'ai centralisé. 560, ES: en silence
10,a. un-être-intellectuel, (E) AISh ((le mouvement démonstratif).
10,b. un-être-intellectuel, AISh: tout centre d'activité, tout objet où l'on tend, tout lieu distinct et séparé d'un autre lieu, tout centre déployant une cironférence, toute force relative.
10,c. un-être-intellectuel. 311, GAA: un développement organique de nature double.
11,a. de-la-même-essence-de-IE°OE, (E) ATh, (le mouvement démonstratif) _ (H) IE°OE, (la vie élémentaire).
11,b. de-la-même-essence-de-IE°OE, ATh _ IE°OE: le signe de _ ce qui est, en puissance d'être et qui peut être déchiré dans ce qui constitue l'existence absolue.
11,c. de-la-même-essence-de. 411, DAA: fertile, fécond _ IE°OE. 26, BO: capable d'action intérieure et active / faisant passer d'une nature à l'autre (de ce qui n'est pas à ce qui est) selon le mode vocal lumineux (concevoir selon les nombres)
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Hêwa. 19 , AT: le son, les notes et l'alphabet hébraïque
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